samedi 24 août 2024

la candidate de la gauche pour Matignon a expliqué la méthode qu’elle comptait mettre en place une fois au pouvoir, et les compromis qu’elle était prête à consentir pour obtenir des majorités

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "DIRECT. Nouveau gouvernement : Emmanuel Macron a reconnu le besoin d'un "changement d'orientation politique", affirme Lucie Castets à la sortie de l'Elysée" :

LE CAP(E) ET L'ÉPÉE DU FÉLON !

"La mise en scène était impeccable. Introduite dans les jardins de l'Elysée par la discrète entrée de l'avenue Gabriel peu avant 10 h 30, vendredi 23 août, la délégation du Nouveau Front populaire (NFP) a remonté en silence, la mine grave, l'allée de graviers serpentant entre les bosquets et conduisant au château. La haute fonctionnaire Lucie Castets et une douzaine de représentants des partis de gauche – La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et le Parti communiste français (PCF) – ont été conduits au premier étage, où les attendait le chef de l'Etat.

C'est Emmanuel Macron qui a décidé cette arrivée insolite par le jardin, sous l'œil des caméras. Après avoir balayé le nom de Lucie Castets d'un revers de main, le 23 juillet sur France 2, le président de la République, à la recherche d'une « solution institutionnellement stable » qui lui permettrait de nommer un premier ministre, se devait de reconnaître, au préalable, la victoire de la gauche aux élections législatives du 7 juillet.

Aussi les quatre-vingt-dix minutes de dialogue entre le chef de l'Etat et les représentants du NFP, dans le salon vert de l'Elysée, se sont-elles déroulées sans accroc. Les élus de gauche font état d'un dialogue « sincère », « respectueux », « franc », « cordial ». « C'était propre », résume un parlementaire. Emmanuel Macron « a semblé prendre acte du fait que les Français avaient demandé un changement de cap politique » et c'est « un immense progrès », positivait Lucie Castets, vendredi soir à Montpellier, lors de la rentrée politique du PCF.

Le matin même, dans le salon vert, Emmanuel Macron était seul, pas même accompagné de son bras droit, le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler. Le NFP avait pour sa part fait le choix de laisser Lucie Castets s'exprimer, les chefs des partis se contentant d'interroger le président de la République. Une chorégraphie qui avait pour but de placer la postulante au premier plan, et d'éviter aux quatre formations de gauche, de culture différente et pas toujours sur la même longueur d'ondes, de se contredire.

Bien préparée, assise face au chef de l'Etat, la candidate de la gauche pour Matignon a expliqué la méthode qu'elle comptait mettre en place une fois au pouvoir, et les compromis qu'elle était prête à consentir pour obtenir des majorités.

Evitant d'aborder les éléments de son programme, elle a évoqué des convergences possibles avec le « pacte d'action » du président du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l'Assemblée nationale – qui rassemble les députés Renaissance –, Gabriel Attal. Elle a également laissé entrevoir un éventuel élargissement, progressif, de la coalition gouvernementale. « Il s'agirait de trouver texte par texte des majorités, et chemin faisant, on verrait si des gens sont prêts à venir avec nous », résume le premier secrétaire du PS, Olivier Faure."

https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/24/consultations-d-emmanuel-macron-la-journee-qui-a-servi-a-ecarter-lucie-castets-de-matignon_6292474_823448.html

4 commentaires:

Anonyme a dit…

"ADOPTE UN PREMIER MINISTRE" : AU CŒUR DES CONSULTATIONS "BIDON" DE MACRON
Le Média


https://youtu.be/od8e-DBJJL8?si=1jHD7gDiia7a05v0


Nouvelle édition des “Indiscrets” de Nils Wilcke, l’émission qui nous amène dans les coulisses de la politique telle qu’elle se fait vraiment, au-delà des éléments de langage et du marketing politique.

Au sommaire :
la rencontre tant attendue et forcément polysémique entre Emmanuel Macron et le NFP, qui a en quelque sorte imposé Lucie Castets, sa candidate à Matignon, comme cheffe de délégation… «
C’est une échéance importante », jurait l’un de ses interlocuteurs réguliers. « Le président va leur demander à quoi sont prêts les partis ». Voire. « Tout ça, c’est bidon », souffle un ancien conseiller du président. En réalité, Macron cherche seulement un nom qui lui permette de conserver le pouvoir. Toute la gauche est chaude bouillante: Roussel évoque ce vendredi « un coup d’Etat », Tondelier continue de marteler qu’il « n’y a pas de plan B » à Lucie Castets, Bompard brandit la menace de destitution…

Et le dernier sale coup de la très macroniste - et surtout très opportuniste - Aurore Bergé. C’est en effet le dernier psychodrame en Macronie. Aurore Bergé change de camp… une fois de plus ! La députée des Yvelines roule désormais pour Elisabeth Borne à qui elle a apporté son soutien pour le poste de secrétaire générale de Renaissance, auquel l’ancienne Première ministre postule.

Anonyme a dit…

Jean-Luc Mélenchon invité du 13H de TF1
JEAN-LUC MÉLENCHON


https://youtu.be/NHKDq6YzxS0?si=S8c8m0ZUdXcj2szD



Jean-Luc Mélenchon était l'invité du 13h de TF1 depuis les AMFIS le 24 août 2024.

Anonyme a dit…

Communiqué de la France insoumise

"Le président de la République vient de prendre une décision d’une exceptionnelle gravité. Il ne reconnait pas le résultat du suffrage universel qui a placé le Nouveau Front Populaire en tête des suffrages. Il refuse de nommer Lucie Castets Première ministre.

Il invoque « la stabilité institutionnelle ». Ce n’est pas à lui de le faire mais au parlement de la réaliser. Encore un abus de pouvoir ! Et que veut-il dire ? A t-il trouvé une autre majorité parlementaire disponible ? De quoi, de qui s’agit-il ?

Dans ces conditions, la motion de destitution sera présentée par les députés insoumis au bureau de l’Assemblée nationale conformément à l’article 68 de la Constitution.

Et toute proposition de premier ministre autre que Lucie Castets fera l’objet d’une motion de censure.

La gravité du moment appelle une réplique ferme de la société française contre l’incroyable abus de pouvoir autocratique dont elle est la victime.

Le mouvement insoumis propose que des marches pour le respect de la démocratie aient lieu.

Il forme le vœux que toutes les organisations attachées à la démocratie s’unissent pour faire face et contraindre le président à reconnaitre le résultat des élections."


https://lafranceinsoumise.fr/2024/08/26/censure-mobilisation-destitution/

Anonyme a dit…

Le président sous tous les angles

"Le président est partout, et sous tous les angles. De dos ou de profil avec ses gardes du corps, aux côtés des aides de camps, de trois quarts avec les huissiers à chaîne…

Après la collection d’albums jeunesse « Martine à la mer, c’est Macron à l’Élysée », râle la visiteuse en se dirigeant vers la reconstitution du salon doré (sans le tableau de Pierre Soulages, qui trône dans le vrai bureau du chef de l’État).

Plongé au cœur de l’Élysée, le spectateur peut ainsi contempler la vraie pépite de l’exposition : l’ancien bureau de Charles de Gaulle et François Mitterrand, fabriqué en 1740 par le sculpteur et ébéniste Charles Cressent.

Mais très vite, Jupiter (et ses amis) réapparaît. Après une immersion vidéo contée par Stéphane Bern – proche du couple présidentiel qui s’était vu confier les clés du loto du patrimoine – qui retrace la création du Palais de l’Élysée de 1722 à nos jours, place à la bibliothèque."
(…)


https://www.humanite.fr/politique/emmanuel-macron/la-maison-elysee-une-ode-a-macron-aux-frais-du-contribuable