"La préfecture du Tarn a annoncé mardi 27 août avoir interdit le rassemblement prévu mercredi 28 par les opposants à l’A69. L’interdiction couvre « toute manifestation contre le chantier de l’A69, sur le territoire de la commune de Saïx, du mercredi 28 août 12 h au jeudi 29 août 12 h », au motif que la mobilisation « n’a fait l’objet d’aucune déclaration en préfecture et est soutenue par des mouvements connus pour leurs actions violentes », selon les termes des autorités.
Ce projet d’autoroute entre Castres et Toulouse est dénoncé de longue date par ses opposants — dont de nombreux scientifiques — qui le jugent anti-écologique et antisocial. Les collectifs opposés au projet font l’objet d’une intense répression policière depuis des mois.
Ces dernières semaines, les tensions ont été particulièrement vives. Un camp militant a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août et les militants ont dénoncé « une tentative de meurtre ». Un ouvrage du chantier de l’A69 a à son tour été incendié, à Saïx, dans la nuit du 22 au 23 août. Enfin, dimanche dernier, une cinquantaine de gendarmes a de nouveau tenté d’évacuer la zad de la Cal’Arbre, nouveau bastion de la lutte contre l’A69."
"Le 1ᵉʳ septembre, le concessionnaire NGE-Atosca pourra à nouveau sortir la tronçonneuse sur le chantier de l’autoroute A69. Les militants tentent de sauver les chênes et tilleuls encore debout sur le tracé Toulouse-Castres.
Zad de la Cal’Arbre (Tarn), reportage
La tension monte chez les militants opposés à l’A69 : le 1ᵉʳ septembre, date de la reprise légale de la coupe des arbres, approche, et ils se préparent à tout. « On ne peut pas les laisser nous rouler dessus, il faut rétablir un rapport de force. » À la zad de la Cal’Arbre, à quelques kilomètres à l’ouest de Castres, dans le Tarn, les cabanes ont fleuri ces derniers mois pour tenter de retarder au maximum l’avancée du chantier de l’autoroute. « On a des cabanes dans tous les arbres ici », déclare Lou, une occupante des lieux. « Pour défendre les arbres face aux machines, il n’y a pas mieux. » Les militants perchés de la zad de la Crem’arbre à Saïx (Tarn) avaient effectivement obtenu une petite victoire en mars dernier.
Ces dernières semaines ont été mouvementées : plusieurs zadistes ont été agressés par trois individus le 13 août, tandis qu’un groupe de personnes a tenté d’incendier une autre zad — celle du Verger, à Verfeil en Haute-Garonne— le dimanche 25 août.
« Les gendarmes ont mis des coups de couteau dans nos tentes »
En déambulant sur le site de la zad de la Cal’Arbre, de nombreuses cabanes au sol semblent éventrées. La structure en forme d’octogone qui servait de salon n’a plus de toit, l’infirmerie a été détruite, et des palettes de grenades lacrymogènes jonchent le sol. Le 25 août, une soixantaine de gendarmes sont venus « pour tout saccager », raconte Nina, une habitante des lieux. « Ils ont mis des coups de couteau dans nos tentes, gazé tout le monde, détruit tous nos lieux de vie, puis sont repartis. On s’attend tous à une nouvelle intervention policière dans les jours qui viennent pour déloger les zadistes au sol et encercler les cabanes dans les arbres, mais on est prêts à cela », raconte-t-elle avec un t-shirt enroulé autour de son visage." …/…
"Les opposants à l'A69 sous les feux des pro-autoroute À la veille de la possible reprise des coupes d'arbre sur le chantier contesté de l'A69, le niveau de violence monte. L'impunité dont bénéficie le concessionnaire Atosca nourrit un climat où les positions se radicalisent. Et où les pro-autoroutes n'hésitent plus à agresser directement les opposant·es." (…)
"Les opposants à l'A69 ont fait part, dans un communiqué de presse reçu le 28 août, de leur intention de passer à "un mode d'action directe et radicale", alors que la coupe des arbres pourra légalement reprendre sur le chantier à compter du dimanche 1er septembre. Dans leur texte, les militants assurent qu'il "ne s'agit pas seulement de résistance à l'avancée de la machine industrieuse et de ses coulées de bitume mortifère, il s'agit de reprendre chaque centimètre carré pour faire renaître des espaces populaires d'apprentissage social, technique et politique."
L’abattage des arbres sur le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres doit reprendre aujourd’hui. L’opposition des militants écologistes ne faiblit pas, et les services de l’État anticipent de nouvelles tensions.
"C'est le symbole du retour de la contestation contre la future autoroute A69, qui doit relier Toulouse et Castres (Tarn) à la fin de l'année 2025. Dans la nuit du 22 au 23 août, une pile centrale d'un futur ouvrage d'art au niveau de Saïx, point de rassemblement central des opposants, a été totalement incendiée. « Les gendarmes et les sapeurs-pompiers qui sont intervenus sur le site ont été pris à partie, et leur action pour sécuriser les lieux et éteindre l'incendie a été entravée. Ils ont été la cible de jets de pierre et de cocktails Molotov de la part des opposants », a fait savoir la préfecture du Tarn.
Ces derniers jours, d'autres épisodes de tension ont eu lieu le long des 53 kilomètres du tracé de la future infrastructure routière, comme l'agression d'un salarié du concessionnaire chargé de mener à bien ce chantier, Atosca. « Nous avons noté une recrudescence des actes malveillants sur le chantier, c'est presque quotidien désormais. Cela va du vol de matériel à des déclenchements d'incendies. Nous avons donc un très fort dispositif de gardiennage. Je pense même que nous battons des records en la matière pour un chantier en France », commente Walter Guyonvarch, le directeur du groupement conception construction chez Atosca. La multiplication de ces actes malveillants sur le chantier est surtout liée à l'échéance de ce dimanche 1er septembre.
Zone à défendre
À partir d'aujourd'hui, le concessionnaire peut reprendre légalement l'abattage des arbres concernés par le projet, et ce, pendant près de deux mois. « Nous n'allons pas dévoiler le nombre d'arbres qu'il reste à défendre, mais ils se situent sur trois zones principales: le Verger, la Crem'arbre et la Cal'arbre, sans compter quelques arbres éparpillés le long du tracé. Nous demandons le soutien de personnes capables d'occuper les arbres durablement », clame un des organisateurs de la ZAD (zone à défendre) que tentent de constituer quelques centaines d'opposants ces derniers jours autour de Saïx. Vendredi, 200 gendarmes sont intervenus pour évacuer l'une des zones. « Six individus ont été interpellés [...]. Certains opposants sont descendus d'eux-mêmes des arbres », précisent les services de l'État du département.
Malgré cette intervention, les opposants ont très vite fait savoir que leur « détermination est sans faille ». « Nous résisterons avec toutes nos forces », ajoutent-ils, eux qui contestent ce projet, notamment pour ses 340 hectares d'emprise foncière, dont des terres agricoles. Au sein de la direction d'Atosca, on qualifie cette nouvelle mobilisation contre l'autoroute Toulouse-Castres de « baroud d'honneur » des opposants. « Déjà 95 % des arbres concernés par le projet ont été abattus [...]. Nous avons bien avancé malgré la contestation. Nous avons dû retravailler plusieurs fois le planning et nous adapter, mais nous sommes dans les temps », témoigne Martial Gerlinger, le directeur général d'Atosca.
Actuellement, ce sont près de 300 engins de chantier qui sont mobilisés sur place et plus d'un millier de collaborateurs. Ce pic d'activité est lié aux travaux de terrassement et d'assainissement en cours, avant la pose de l'enrobé au premier semestre 2025. Selon les projections, 8 000 véhicules légers et 700 poids lourds circuleront quotidiennement, en moyenne, sur cette future autoroute A69. En remplaçant l'actuelle RN126, elle doit permettre de faire gagner une vingtaine de minutes de trajet entre les deux villes à ses usagers."
"Malgré la présence sur place, y compris dans des arbres, d’opposants à l’A69, une soixantaine d’arbres ont été abattus en quelques heures dimanche 1er septembre sur le tracé de cette autoroute controversée, selon la préfecture du Tarn. « La très grosse majorité a été coupée : 59 arbres. Une dizaine reste encore » à abattre, a précisé la préfecture en début d’après-midi, ajoutant qu’« il reste quatre personnes encore perchées ».
Le déboisement du chantier de la future autoroute Toulouse-Castres a commencé vers minuit, « sous la protection des forces de l’ordre », d’après la même source. « Les gendarmes ont été la cible de tirs de mortiers et de jets de projectiles par catapultes », mais « aucune atteinte aux biens ni aux personnes n’est à déplorer », poursuit-elle dans un communiqué." (…)
"Des bois défendus par les opposants à l’A69, ce ruban de bitume de 53 kilomètres qui doit relier Toulouse et Castres, il ne reste plus que deux arbres. Dans la «zone à défendre» (ZAD) de Saïx, où se sont installés des détracteurs du projet, un fouillis de branches, de troncs décapités et de boue recouvre le sol mardi 3 septembre, tandis que des engins de chantier s’attaquent à ces deux chênes majestueux, fermement surveillés par les forces de l’ordre. En face, une vingtaine de militants trempés par la pluie battante crient leur soutien à quatre «écureuils», ces hommes et ces femmes qui vivent perchés sur ces arbres centenaires pour les protéger.
Il y a deux jours, le concessionnaire de l’autoroute, Atosca-NGE, a repris les coupes sylvestres, autorisées du 1er septembre jusqu’à mi-novembre par arrêté préfectoral. [...]
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"La préfecture du Tarn a annoncé mardi 27 août avoir interdit le rassemblement prévu mercredi 28 par les opposants à l’A69. L’interdiction couvre « toute manifestation contre le chantier de l’A69, sur le territoire de la commune de Saïx, du mercredi 28 août 12 h au jeudi 29 août 12 h », au motif que la mobilisation « n’a fait l’objet d’aucune déclaration en préfecture et est soutenue par des mouvements connus pour leurs actions violentes », selon les termes des autorités.
Ce projet d’autoroute entre Castres et Toulouse est dénoncé de longue date par ses opposants — dont de nombreux scientifiques — qui le jugent anti-écologique et antisocial. Les collectifs opposés au projet font l’objet d’une intense répression policière depuis des mois.
Ces dernières semaines, les tensions ont été particulièrement vives. Un camp militant a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août et les militants ont dénoncé « une tentative de meurtre ». Un ouvrage du chantier de l’A69 a à son tour été incendié, à Saïx, dans la nuit du 22 au 23 août. Enfin, dimanche dernier, une cinquantaine de gendarmes a de nouveau tenté d’évacuer la zad de la Cal’Arbre, nouveau bastion de la lutte contre l’A69."
https://reporterre.net/La-manifestation-contre-l-A69-interdite-par-la-prefecture
"Le 1ᵉʳ septembre, le concessionnaire NGE-Atosca pourra à nouveau sortir la tronçonneuse sur le chantier de l’autoroute A69. Les militants tentent de sauver les chênes et tilleuls encore debout sur le tracé Toulouse-Castres.
Zad de la Cal’Arbre (Tarn), reportage
La tension monte chez les militants opposés à l’A69 : le 1ᵉʳ septembre, date de la reprise légale de la coupe des arbres, approche, et ils se préparent à tout. « On ne peut pas les laisser nous rouler dessus, il faut rétablir un rapport de force. » À la zad de la Cal’Arbre, à quelques kilomètres à l’ouest de Castres, dans le Tarn, les cabanes ont fleuri ces derniers mois pour tenter de retarder au maximum l’avancée du chantier de l’autoroute. « On a des cabanes dans tous les arbres ici », déclare Lou, une occupante des lieux. « Pour défendre les arbres face aux machines, il n’y a pas mieux. » Les militants perchés de la zad de la Crem’arbre à Saïx (Tarn) avaient effectivement obtenu une petite victoire en mars dernier.
Ces dernières semaines ont été mouvementées : plusieurs zadistes ont été agressés par trois individus le 13 août, tandis qu’un groupe de personnes a tenté d’incendier une autre zad — celle du Verger, à Verfeil en Haute-Garonne— le dimanche 25 août.
« Les gendarmes ont mis des coups de couteau dans nos tentes »
En déambulant sur le site de la zad de la Cal’Arbre, de nombreuses cabanes au sol semblent éventrées. La structure en forme d’octogone qui servait de salon n’a plus de toit, l’infirmerie a été détruite, et des palettes de grenades lacrymogènes jonchent le sol. Le 25 août, une soixantaine de gendarmes sont venus « pour tout saccager », raconte Nina, une habitante des lieux. « Ils ont mis des coups de couteau dans nos tentes, gazé tout le monde, détruit tous nos lieux de vie, puis sont repartis. On s’attend tous à une nouvelle intervention policière dans les jours qui viennent pour déloger les zadistes au sol et encercler les cabanes dans les arbres, mais on est prêts à cela », raconte-t-elle avec un t-shirt enroulé autour de son visage."
…/…
https://reporterre.net/Chantier-de-l-A69-la-zad-se-prepare-a-un-passage-en-force
Autoroute A69 : une lutte sans concession
"Les opposants à l'A69 sous les feux des pro-autoroute
À la veille de la possible reprise des coupes d'arbre sur le chantier contesté de l'A69, le niveau de violence monte. L'impunité dont bénéficie le concessionnaire Atosca nourrit un climat où les positions se radicalisent. Et où les pro-autoroutes n'hésitent plus à agresser directement les opposant·es."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/france/310824/les-opposants-la69-sous-les-feux-des-pro-autoroute
"Action directe et radicale"
"Les opposants à l'A69 ont fait part, dans un communiqué de presse reçu le 28 août, de leur intention de passer à "un mode d'action directe et radicale", alors que la coupe des arbres pourra légalement reprendre sur le chantier à compter du dimanche 1er septembre. Dans leur texte, les militants assurent qu'il "ne s'agit pas seulement de résistance à l'avancée de la machine industrieuse et de ses coulées de bitume mortifère, il s'agit de reprendre chaque centimètre carré pour faire renaître des espaces populaires d'apprentissage social, technique et politique."
https://www.lejournaldici.com/actualite-17082-a69-17-communes-concernees-par-des-interdictions
L’abattage des arbres sur le chantier de l’autoroute Toulouse-Castres doit reprendre aujourd’hui. L’opposition des militants écologistes ne faiblit pas, et les services de l’État anticipent de nouvelles tensions.
"C'est le symbole du retour de la contestation contre la future autoroute A69, qui doit relier Toulouse et Castres (Tarn) à la fin de l'année 2025. Dans la nuit du 22 au 23 août, une pile centrale d'un futur ouvrage d'art au niveau de Saïx, point de rassemblement central des opposants, a été totalement incendiée. « Les gendarmes et les sapeurs-pompiers qui sont intervenus sur le site ont été pris à partie, et leur action pour sécuriser les lieux et éteindre l'incendie a été entravée. Ils ont été la cible de jets de pierre et de cocktails Molotov de la part des opposants », a fait savoir la préfecture du Tarn.
Ces derniers jours, d'autres épisodes de tension ont eu lieu le long des 53 kilomètres du tracé de la future infrastructure routière, comme l'agression d'un salarié du concessionnaire chargé de mener à bien ce chantier, Atosca. « Nous avons noté une recrudescence des actes malveillants sur le chantier, c'est presque quotidien désormais. Cela va du vol de matériel à des déclenchements d'incendies. Nous avons donc un très fort dispositif de gardiennage. Je pense même que nous battons des records en la matière pour un chantier en France », commente Walter Guyonvarch, le directeur du groupement conception construction chez Atosca. La multiplication de ces actes malveillants sur le chantier est surtout liée à l'échéance de ce dimanche 1er septembre.
Zone à défendre
À partir d'aujourd'hui, le concessionnaire peut reprendre légalement l'abattage des arbres concernés par le projet, et ce, pendant près de deux mois. « Nous n'allons pas dévoiler le nombre d'arbres qu'il reste à défendre, mais ils se situent sur trois zones principales: le Verger, la Crem'arbre et la Cal'arbre, sans compter quelques arbres éparpillés le long du tracé. Nous demandons le soutien de personnes capables d'occuper les arbres durablement », clame un des organisateurs de la ZAD (zone à défendre) que tentent de constituer quelques centaines d'opposants ces derniers jours autour de Saïx. Vendredi, 200 gendarmes sont intervenus pour évacuer l'une des zones. « Six individus ont été interpellés [...]. Certains opposants sont descendus d'eux-mêmes des arbres », précisent les services de l'État du département.
Malgré cette intervention, les opposants ont très vite fait savoir que leur « détermination est sans faille ». « Nous résisterons avec toutes nos forces », ajoutent-ils, eux qui contestent ce projet, notamment pour ses 340 hectares d'emprise foncière, dont des terres agricoles. Au sein de la direction d'Atosca, on qualifie cette nouvelle mobilisation contre l'autoroute Toulouse-Castres de « baroud d'honneur » des opposants. « Déjà 95 % des arbres concernés par le projet ont été abattus [...]. Nous avons bien avancé malgré la contestation. Nous avons dû retravailler plusieurs fois le planning et nous adapter, mais nous sommes dans les temps », témoigne Martial Gerlinger, le directeur général d'Atosca.
Actuellement, ce sont près de 300 engins de chantier qui sont mobilisés sur place et plus d'un millier de collaborateurs. Ce pic d'activité est lié aux travaux de terrassement et d'assainissement en cours, avant la pose de l'enrobé au premier semestre 2025. Selon les projections, 8 000 véhicules légers et 700 poids lourds circuleront quotidiennement, en moyenne, sur cette future autoroute A69. En remplaçant l'actuelle RN126, elle doit permettre de faire gagner une vingtaine de minutes de trajet entre les deux villes à ses usagers."
https://www.latribune.fr/economie/france/a69-le-dossier-empoisonne-1005346.html
LA RADICALITÉ DÈS MINUIT...
"Malgré la présence sur place, y compris dans des arbres, d’opposants à l’A69, une soixantaine d’arbres ont été abattus en quelques heures dimanche 1er septembre sur le tracé de cette autoroute controversée, selon la préfecture du Tarn. « La très grosse majorité a été coupée : 59 arbres. Une dizaine reste encore » à abattre, a précisé la préfecture en début d’après-midi, ajoutant qu’« il reste quatre personnes encore perchées ».
Le déboisement du chantier de la future autoroute Toulouse-Castres a commencé vers minuit, « sous la protection des forces de l’ordre », d’après la même source. « Les gendarmes ont été la cible de tirs de mortiers et de jets de projectiles par catapultes », mais « aucune atteinte aux biens ni aux personnes n’est à déplorer », poursuit-elle dans un communiqué."
(…)
https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/09/01/autoroute-a69-pres-de-60-arbres-abattus-malgre-la-presence-d-opposants_6301196_3244.html
"Des bois défendus par les opposants à l’A69, ce ruban de bitume de 53 kilomètres qui doit relier Toulouse et Castres, il ne reste plus que deux arbres. Dans la «zone à défendre» (ZAD) de Saïx, où se sont installés des détracteurs du projet, un fouillis de branches, de troncs décapités et de boue recouvre le sol mardi 3 septembre, tandis que des engins de chantier s’attaquent à ces deux chênes majestueux, fermement surveillés par les forces de l’ordre. En face, une vingtaine de militants trempés par la pluie battante crient leur soutien à quatre «écureuils», ces hommes et ces femmes qui vivent perchés sur ces arbres centenaires pour les protéger.
Il y a deux jours, le concessionnaire de l’autoroute, Atosca-NGE, a repris les coupes sylvestres, autorisées du 1er septembre jusqu’à mi-novembre par arrêté préfectoral. [...]
https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/autoroute-a69-apres-la-reprise-des-coupes-sur-le-chantier-les-opposants-au-chevet-des-deux-derniers-arbres-20240904_GB2XWZCLZFFM3DXIH7EXI2T3KE/
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