mercredi 28 août 2024

Budget 2025 : Bruno Le Maire invite les Français à se serrer la ceinture

https://www.touscontribuables.org/les-combats-de-contribuables-associes/budget-bruno-le-maire-invite-les-francais-a-se-serrer-la-ceinture



5 commentaires:

julian louis a dit…

C'est une blague?

Anonyme a dit…

La droite très généreuse avec le privé catholique

Ces financements supra-légaux sont plafonnés par la loi : ils ne peuvent excéder 10 % des dépenses de fonctionnement de l’établissement. Mais cette restriction ne s’applique qu’aux lycées généraux, pas aux établissements agricoles, techniques, professionnels. Il suffit donc que se crée, dans un lycée général, une section technologique ou professionnelle, pour que saute le verrou des 10 % et que s’ouvre en grand le robinet des subventions publiques…

Ce n’est pas vraiment surprenant : les Régions dirigées par la droite sont en tête du palmarès de cette charité bien mal ordonnée. Selon Mediapart, Auvergne-Rhône-Alpes, dirigée par Laurent Wauquiez (LR), a versé 261 millions d’euros de subventions supra-légales entre 2016 et 2023, juste devant Pays de la Loire (Christelle Morançais, Horizons) qui a mis 234 millions au pot du privé.

En termes de financement par tête, c’est toutefois la très catholique Bretagne, présidée par le socialiste Loïg Chesnais-Girard, qui détient le pompon avec une subvention de 5 610 euros par lycéen du privé. Mention spéciale à la Région Île-de-France de Valérie Pécresse (LR), qui a multiplié par six, en huit ans, sa subvention au privé.

Un arrosage qui bénéficie, entre autres, à l’ancien établissement de Madame la présidente, le très huppé lycée Sainte-Geneviève de Versailles (1,6 million depuis 2020), ou au désormais célèbre lycée Stanislas (1,5 million en huit ans), ses sept gymnases, ses deux piscines… et ses enquêtes administratives."


https://www.humanite.fr/societe/enseignement-prive/12-milliard-dargent-public-ce-quil-faut-retenir-des-revelations-de-mediapart-sur-les-rallonges-octroyees-a-lenseignement-prive

Anonyme a dit…

"Les représentants des Républicains, Bruno Retailleau, Annie Genevard et Laurent Wauquiez, à côté de l’Elysée, à Paris, le 28 août. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »
Ils ont refusé le thé ou le café qu’on leur proposait, accepté un simple verre d’eau… plate. Dans le salon vert de l’Elysée, les dirigeants de la droite, Laurent Wauquiez, Annie Genevard et Bruno Retailleau, étaient reçus, mercredi 28 août, pour la deuxième fois par Emmanuel Macron, qui étire ses consultations. Un échange courtois, mais plus tendu que le premier, alors que le président de la République, qui a balayé la candidature de Lucie Castets (Nouveau Front populaire) à Matignon, met désormais la pression sur la droite pour qu’elle s’engage dans une coalition gouvernementale, au-delà du simple « pacte législatif » qu’elle lui a demandé de reprendre à son compte en juillet, en échange d’un soutien au Parlement.

« Si vous ne voulez pas venir au gouvernement, vous me condamnez à nommer une personnalité de gauche à Matignon », a laissé entendre le président. « La nomination d’un premier ministre relève de votre responsabilité », a rétorqué le chef de file des députés Les Républicains (LR). Mais quand le trio dirigeant de la droite a insisté auprès de M. Macron pour qu’il reprenne l’essentiel des mesures proposées dans leur « pacte », ce fut au tour du président d’esquiver, se retranchant derrière son rôle d’arbitre. « Décevant », a tancé M. Wauquiez en sortant.

Pour la droite, l’étau s’est resserré, alors qu’Emmanuel Macron tente de lui faire porter la responsabilité du blocage. « Wauquiez est coincé », a glissé le président, lundi, à un responsable politique reçu à l’Elysée. « Il cherche à nous mettre dans la seringue », admet le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau. Car plus M. Macron va faire durer ses consultations, plus le refus de LR d’entrer dans un gouvernement pourrait s’avérer coûteux vis-à-vis de son électorat.

Navire qui prend l’eau

Pour la droite, la ligne de crête est étroite : en formulant un ensemble de « priorités » (revalorisation du travail, fermeté sur l’immigration, lutte contre le gaspillage de l’argent public, etc.), ficelées dans leur « pacte législatif », Les Républicains ne veulent pas apparaître comme alimentant le chaos institutionnel. Mais alors que Laurent Wauquiez s’emploie à recréer un espace politique en vue de la présidentielle de 2027, il estime n’avoir aucun intérêt à monter sur le pont d’un navire qui prend l’eau et fonce tout droit sur l’iceberg, dès lors que le président sortant ne peut pas se représenter dans trois ans. « On veut préserver notre liberté », insiste M. Retailleau, selon lequel une coalition serait la garantie de voir revenir le « en même temps », en « plus grand »."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/29/pour-la-droite-l-etau-s-est-resserre-alors-qu-emmanuel-macron-tente-de-lui-faire-porter-la-responsabilite-du-blocage_6298525_823448.html

Anonyme a dit…

Des documents préparatoires au budget 2025 transmis aux ministères prévoient de nouvelles coupes budgétaires, notamment sur des grands chantiers écologiques. Une inquiétante remise en cause des rares mesures vertes du macronisme.

"Grande braderie de rentrée : les ambitions écolos de l’État mises au placard avec l’été. Alors que le président se refuse toujours à nommer la Première ministre proposée par la composante majoritaire de l’assemblée, le Premier ministre — démissionnaire — Gabriel Attal, a envoyé le 20 août dernier des courriers à tous les ministères. Son ambition : « Geler » le projet de budget 2025 par rapport à 2024.

Pour y parvenir, le Premier ministre a mécaniquement besoin de 10 milliards d’économies supplémentaires — du fait de l’inflation — mais ne s’arrête pas là. Car ces « lettres-plafond », comme on désigne ces documents de travail, esquissent la répartition des dépenses au sein de chaque ministère, avant le vote du budget par les parlementaires en fin d’année."
…/…


https://reporterre.net/Budget-2025-Attal-sort-la-cisaille-et-sacrifie-encore-l-ecologie

Anonyme a dit…

"Selon nos informations, Bernard Cazeneuve a toutefois été approché, début août, par un émissaire de l’Elysée, chargé de sonder ses intentions. Il a répondu qu’il n’était pas demandeur, mais qu’au regard de la situation préoccupante du pays, il était prêt à « faire son devoir ». Depuis, plus rien.

Sans attendre, Bernard Cazeneuve a commencé à sonder d’anciens collaborateurs dans l’idée de constituer un hypothétique cabinet. En privé, celui qui voit son nom circuler depuis des semaines, sa cote grimper ou baisser, ne cache pas qu’il aimerait savoir sur quel pied danser désormais, deux mois après les législatives. « Je déteste avoir le sentiment d’être instrumentalisé… », a-t-il récemment glissé à un proche.

Entre parenthèses

Pourquoi ce supplice, alimenté par l’Elysée ? Emmanuel Macron, qui cherche un chef de gouvernement capable de ne pas se faire aussitôt renverser par une Assemblée divisée, a-t-il voulu tester le nom de Bernard Cazeneuve au moment du rassemblement des socialistes à Blois ? Ou bien a-t-il un autre profil en tête ? Lui qui aurait préféré nommer un premier ministre de droite espère-t-il entraîner Les Républicains dans une coalition malgré eux, alors que Nicolas Sarkozy, dans un entretien au Figaro publié vendredi 30 août, appelle ses amis à gouverner ? Nul ne sait.

Une chose est sûre : nommer Bernard Cazeneuve à Matignon aurait un coût, à la fois politique et personnel. Cela signifierait d’abord qu’Emmanuel Macron consent à se délester d’une partie de son pouvoir, et reconnaît qu’il a perdu, le 7 juillet. Implicitement, ce serait aussi acter le fait que le « nouveau monde » a échoué, à tel point qu’il faut rappeler l’ancien. Comme un retour à la case départ, la « révolution » macronienne se mettant d’elle-même entre parenthèses… Enfin, ce serait « cohabiter » avec un responsable politique expérimenté et roué, qui a déjà gouverné.

Respecté à droite comme à gauche, Bernard Cazeneuve n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, même s’il est loyal et réservé. « Je ne serai pas un premier ministre de gauche qui mène une politique de droite », répète-t-il en privé, tout en signifiant qu’il souhaite instaurer avec Emmanuel Macron une cohabitation véritable. Ce dernier, qui ne veut pas voir détricoter son bilan, et cherche à ménager son confort, peut-il s’en accommoder ?"
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/08/31/pour-emmanuel-macron-nommer-bernard-cazeneuve-a-matignon-serait-implicitement-acter-le-fait-que-le-nouveau-monde-a-echoue_6300058_823448.html