mercredi 17 juillet 2024

Sortons le Nouveau Front Populaire de l’impasse




 

Depuis le 8 juillet, nous attendons avec impatience la feuille de match du Nouveau Front Populaire. Plus précisément nous attendons le nom du ou de la capitaine d'équipe. 

Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on commence à s'impatienter. 

Alors, quoi de mieux qu'un vote des député•es du Nouveau Front Populaire pour mettre tout le monde d'accord ?

Pour que ce vote ait lieu il faut que l'on soit les plus nombreuses et nombreux à leur demander.

Je demande un vote pour le ou la Première ministre

Extrait du texte

"Ces 9 jours de négociation, ne nous ont mené à rien. Procédez à un vote entre les député.es du Nouveau Front Populaire pour désigner dans un premier temps la candidature du Président·e de l'Assemblée Nationale puis du futur Premier·e Ministre. "

Notre mobilisation a été une composante clé dans la réussite de cette campagne, nous ne pouvons nous résigner à l'échec.

Ensemble, interpellons les partis du NFP pour qu'ils sortent de l'impasse. 

J'interpelle le Nouveau Front Populaire

De notre côté, nous ferons notre part : 

  • Le 18 juillet, nous serons dans la rue [1] pour rappeler à Emmanuel Macron qu'il n'a pas respecté nos institutions et l'esprit de notre constitution : il doit appeler le NFP à gouverner.
  • Dès la rentrée, nous continuerons avec toutes les forces en présence à construire ce mouvement de la société civile inédit et inarrêtable qui sera au cœur de nos prochaines victoires législatives et électorales.  

 

On compte sur vous, 

 

Toute l'équipe des Victoires Populaires (Ex Primaire Populaire)

[1] A l'appel d'ATTAC, des rassemblements sont organisés partout en France pour demander une alternative démocratique, sociale et écologique. Rejoignez la mobilisation près de chez vous à partir de la carte des mobilisations.

 

Victoires Populaires · 127 Avenue de Flandre, Paris 75019, France

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Après presque trois jours de discussions, la gauche a fini par trancher. Pour l’élection du président de l’Assemblée nationale prévue jeudi 18 juillet, le Nouveau Front populaire défendra la candidature du communiste André Chassaigne ont annoncé les partenaires ce mercredi 17 juillet. Une décision prise au consensus par des représentants des quatre partis de la coalition. L’élu du PCF, tout juste réélu président de son groupe parlementaire, affrontera la macroniste Yaël Braun-Pivet qui officiait au perchoir ces deux dernières années, le candidat du petit groupe Liot Charles de Courson, la LR Annie Genevard et Sébastien Chenu pour le RN.

Entouré des autre prétendants quelques instants après sa nomination, l’heureux élu a affirmé que «le choix final avait été très difficile tant la qualité des différentes candidatures était comparable». Chassaigne promet qu’en cas d’élection, il aura «le soucis d’assurer une présidence fidèle aux quatre groupes du Nouveau Front populaire qui l’ont désigné ainsi qu’à ses idées».

Agé de 74 ans, André Chassaigne a été préféré au socialiste Boris Vallaud, à l’écologiste Cyrielle Chatelain et aux insoumis Mathilde Panot et Eric Coquerel, également évoqués. L’élu du Puy-de-Dôme, arrivé en 2002 sur les bancs du Palais-Bourbon, est une des personnalités les plus respectées de l’Assemblée nationale, tous bords confondus. Raison pour laquelle il a été choisi ce mercredi. Au sein du NFP, on croit en ses capacités d’agréger des votes jeudi jusque chez Les Républicains. Auprès de l’Humanité en début de semaine, celui que les communistes appellent «Dédé» confirmait son intérêt pour le perchoir : «Les arguments avancés sont ma connaissance de l’institution, l’expérience liée à mon ancienneté, mais aussi ma réputation de président de groupe respectueux de la fonction parlementaire et ouvert au dialogue.»
(…)


https://www.liberation.fr/politique/le-nouveau-front-populaire-choisit-andre-chassaigne-comme-candidat-pour-la-presidence-de-lassemblee-nationale-20240717_RJM2CZGPLJHEDA7Q44HQYKUKXY/

Anonyme a dit…

“Dérive managériale de l’art de gouverner”

"En 2005, les Français rejetaient le traité pour une constitution européenne, vote clair, significatif, par-dessus lequel les décideurs passèrent allègrement. Là débutait une histoire singulière qu’on pourrait appeler la comexisation de la politique française. À partir de ce point précis, ceux qui savent, hauts fonctionnaires, techniciens, experts, politiques formés aux bonnes écoles, membres du Comité exécutif hexagonal en somme, décideront de plus en plus en vertu de leurs savoirs communs, de leurs consensus de cabinet, de leur feuille de route internationale, de leurs datas et du marché, de leurs actionnaires quasiment, et de moins en moins d’après la volonté du peuple. Pour faire clair, ils géreront le pays comme une multinationale, traitant les citoyens en salariés, leur avis étant au mieux bon pour la boîte à idées. La réforme des retraites, passée sans majorité pour la soutenir, sans approbation du Parlement, représente le point culminant (parce que le plus caricatural) de cette triste manière de faire de la politique.

On n’imagine pas à quel point cette dérive managériale de l’art de gouverner, le surplomb qu’elle suppose, les dénis de démocratie auxquels elle a donné lieu, a mis le feu aux poudres un peu partout dans ce pays."
(…)


https://www.lesinrocks.com/livres/nicolas-mathieu-pour-une-gauche-des-bleds-et-des-bacs-pro-622445-24-06-2024/