mardi 16 juillet 2024

Lettre d'informations ADAMVM - Juillet 2024



Lettre d'informations

L'Association pour la Dépollution des Anciennes Mines de la Vieille Montagne oriente son activité vers l'information et la sensibilisation. Pour répondre à son objet, elle reste en état d'alerte et effectue une veille sur les évènements liés à l'après-mine sur le piémont cévenol.

CSI du secteur de la Croix de Pallières

La date du prochain CSI* du secteur de la Croix de Pallières est enfin fixée au 26 août prochain.

Y seront abordés ces sujets : les projets de travaux de traitement des déchets au cercle de l'Issard, sur la Gravouillère et la mine Joseph, le suivi des analyses de l'eau autour de la digue, le projet du Secteur d'Informations sur les Sols, les conséquences de la décision du Conseil d'Etat du 18 avril dernier, et autres questions diverses.


*Comité de Suivi et d'Information organisé par la Préfecture du Gard, pour faire le point de la situation avec les différents acteurs impliqués ou impactés par la situation environnementale de l'après-mine : les services de l'Etat comme la DREAL, l'ARS, les maires des communes concernées, le député de la circonscription, Umicore, les associations mobilisées.

Et  à Durfort?

Le dernier Conseil d'Administration de l'ADAMVM a prévu un groupe « Durfort ». Il a fusionné avec les groupes du café citoyen de Durfort « Après mines » et « Nature et énergies douces » (en demande d' une analyse de l'eau et de la terre le long du Vassorgues ). Les membres du CA des Lucioles Citoyennes se sont également prononcé sur un rapprochement des associations sur le thème de l'après mines.


ADAMVM a adressé des courriers à la Préfecture et à la DREAL et a écrit aux mairies de Durfort et de Fressac pour proposer de faire de même en demandant :

  • la publication du rapport Géoderis de 2016 « Étude sanitaire et environnementale de l'ancien site minier de Lacoste (30) »

  • la communication de l'Etude Santé Environnement de 2022 ,


Suite à cet envoi, le 31 mai, le maire de Durfort et trois de ses conseillers ont reçu une délégation d'ADAMVM ainsi qu'une durfortoise. L'association a fait un déroulé de l'historique des mines et évoqué les rapports des études non rendus publics. Rien sur le sujet n'est parvenu en mairie et les élus étaient surpris par nos informations et l'imprégnation de durfortois. Seul l'abandon des jardins leur était connu.


Après cet échange, nous leur avons remis tous les documents (cf Supra) et recommandé de solliciter la préfecture pour intégrer le CSI, demander la publication des rapports des études menées et d'interpeller le maire de Fressac resté silencieux. Leur volonté semblait être tournée vers l'action en ce sens, avec cependant une certaine frilosité quant à la communication proposée sur la commune : panneaux de signalisation, dépistage. Néanmoins ils marquaient un intérêt pour une visite du site avec des personnes averties.


Le 18 juin, le maire nous indiquait avoir rencontré le maire de Fressac, préparé un courrier destiné à la DREAL et informé l'ensemble de ses adjoints. Le compte rendu du conseil municipal du 21 juin relate ainsi dans les questions diverses :  " Mines : Le site des mines de St Felix de Pallières devra être dépollué suite à décision judiciaire. Un collectif a contacté la mairie de Durfort pour s'approprier le dossier durfortois "


Création du SIS

Projet de création du Secteur d'Information sur les Sols (SIS) concernant les anciens sites d'extraction et de traitement du minerai du secteur de La Croix de Pallières.

Le public a la possibilité de faire connaître ses observations sur ce projet de secteur d'information sur les sols du 24 juin au 25 août 2024 inclus via le questionnaire.


Venue des médias

Suite à la décision du Conseil d'Etat le 18 avril dernier, les médias reviennent dans le secteur pour traiter du sujet de l'après-mine et aussi de celui de l'extractivisme ambiant.

En mai, Stéphane Mandart, journaliste du Monde a rencontré plusieurs membres d'ADAMVM. Son article" "Dans les Cévennes, l'héritage empoisonné de l'après-mine" est paru le 11 mai.

En mai encore, c'est Eva Huin, une journaliste de France 2 qui s'est déplacée. Son reportage a été diffusé le 4 juin au journal télévisé du 20h. Le sujet commence à 00.22.45 et se termine à 00.25.55


Cette semaine, nous guiderons des journalistes de TF1 puis de RFI sur les sites de la Croix de Pallières et de Durfort. Et fin juillet, un journaliste de l'AFP se déplacera aussi pour en savoir un peu plus.

Nouveau site web en construction

Nous travaillons depuis quelques mois à la reconstruction du site web. Il devrait voir le jour dans l'été et nous permettra de diffuser régulièrement des actualités.

Une carte cadastrale interactive, avec les données de taux de pollution, y sera intégrée grâce au travail de Rémy Jamin, développeur. Merci à lui!

Adhésion à ADAMVM

Pour vos adhésions 2024, vous pouvez régler votre cotisation de 10€:

  • soit en ligne par Payasso

  • soit par virement RIB à télécharger

  • soit par chèque à l'ordre d'ADAMVM à envoyer au trésorier : Fabien LIAGRE – 180 chemin de Cornies – 30140 Saint-Félix-de-Pallières.

Nous avons besoin de vous pour continuer nos actions! Merci à vous.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

La nouvelle édition Midi Balades est arrivée

"Midi Libre a son propre guide de randonnées : Midi Balades. Si vous êtes à la recherche d’un guide pour découvrir la nature de l’Aveyron et de la Lozère, vous l’avez à votre disposition pour 4,50 €. Ce Midi Balades propose plus de 40 circuits, pour beaucoup faciles à accomplir, allant des Cévennes à l’Aubrac, du Rouergue au mont Lozère. Que vous soyez débutant ou randonneur chevronné, que vous ayez envie de vous évader quelques heures pour une balade digestive ou de découvrir un point de vue qui se mérite, Midi Balades propose cette polyvalence.

Des chemins selon les niveaux

"Nous jouons le jeu entre les offices pour renvoyer les touristes vers les lieux d’information adaptés en fonction des secteurs qu’ils souhaitent découvrir", souligne-t-il.

Le département est connu autant pour la diversité de son terrain et pour ses chemins capables de convenir aux différents niveaux de marche, que par sa variété de paysages. Les amateurs de randonnée, des débutants aux plus chevronnés, ont un large panel de choix selon qu’ils souhaitent faire une balade ou une marche sportive. Ils trouveront le circuit qui leur convient en fonction de la difficulté, de la durée et du secteur souhaité.

En plus des nombreux dépliants qui sont à retrouver dans les différents offices de tourisme de la Lozère, celui de Mende abrite, depuis trois ans, Kalkin. Cet outil est un écran tactile qui permet de visualiser en 3D les différents sentiers de balade qui existent dans le département. "Il suffit de sélectionner le moyen avec lequel vous souhaitez réaliser le parcours : à pied, en VTT, en trail. Vous pouvez aussi choisir le niveau de difficulté, la durée de la balade ainsi que le secteur", détaille Cyril Duclot en utilisant ce service accessible à tous ceux qui rentrent dans l’établissement situé place du Foirail. Cet écran permet d’observer en amont le chemin à emprunter, mais aussi la courbe de dénivelé.

Lorsque le sportif du jour a trouvé celle qui lui convient, il lui est possible de scanner un QR code à l’aide de son téléphone et ainsi de télécharger le parcours en format GPX ou PDF.

Une nouvelle demande : l’itinérance

En cet été 2024, une nouvelle demande afflue dans les offices de tourisme : l’itinérance. "On nous demande beaucoup de conseils concernant des randonnées, souvent qui durent 2 heures. Mais ces derniers temps, nous voyons une nouvelle demande se dessiner : celle de l’itinérance, indique le directeur de l’office de tourisme à Mende. Ce sont des touristes qui partent de chez eux à vélo ou à pied, qui ont réalisé leur propre parcours, et qui nous demandent quelques informations supplémentaires pour découvrir plus concrètement le territoire. C’est tout nouveau, donc il nous faut le temps de nous adapter à ce nouveau mode de voyage."
(…)


https://www.midilibre.fr/2024/07/16/la-lozere-un-territoire-de-montagne-et-de-campagne-ideal-pour-les-amateurs-de-randonnee-12083403.php

Anonyme a dit…

"Dans le cadre de l’enquête judiciaire visant Nestlé sur les traitements interdits des eaux minérales naturelles, de nouvelles investigations révèlent que la multinationale trompe les consommateurs depuis plus de quinze ans.

L’ampleur de la fraude est inédite. Par sa durée : plus de quinze ans, et par son montant : plus de 3 milliards d’euros au minimum. C’est ce que révèle un nouveau rapport d’enquête, que Mediapart a pu consulter, sur le traitement frauduleux des eaux minérales par Nestlé."
(…)


https://www.mediapart.fr/journal/france/180724/scandale-des-eaux-en-bouteille-la-fraude-de-nestle-s-eleve-plus-de-3-milliards-en-15-ans

Anonyme a dit…

LA VOIE 69 EST LIBRE...

Dans quels cas un préfet peut-il être démis de ses fonctions ?

"Depuis la création des préfets en France, donc depuis Napoléon, un préfet est nommé sans conditions particulières et révoqué de la même manière, explique Pierre Allorant. On peut le démettre de ses fonctions en conseil des ministres chaque semaine sans avoir de motivation à donner. Le Premier ministre n'a pas de raison particulière à donner."

L'éviction de Michel Vilbois restera-t-elle sans explication ? Certains agissements de ce dernier, arrivé en octobre 2023 à Albi, ont bien fait l'objet d'un audit de l’Inspection générale de l’administration (IGA) selon nos informations. "On peut effectivement imaginer des raisons managériales, très politiques, puisqu'il y a dans le Tarn le dossier de l'A69, ou une incompatibilité avec de grands élus locaux, ça arrive aussi", décrypte Pierre Allorant au micro de France Bleu Occitanie.

Son successeur devrait être nommé lors du prochain conseil des ministres

La nomination d'un préfet prend-t-elle du temps ? "Nous à Orléans par exemple, pour un recteur on a attendu presque six mois, mais un préfet, logiquement ça ira plus vite. Logiquement lors du prochain conseil des ministres, ça devrait être fait pour des raisons de sécurité d'ordre public, on ne peut pas laisser un département sans préfet." D'autant que le chantier de l'A69 fait souvent l'objet de manifestations."


https://www.francebleu.fr/infos/politique/eviction-du-prefet-du-tarn-le-premier-ministre-n-a-pas-de-raison-particuliere-a-donner-7137595

Anonyme a dit…

"Ce week-end, à Anduze, va se tenir la 15e édition de la fête du vin en Cévennes, l’occasion pour les 25 vignerons sélectionnés de mettre en lumière leur savoir-faire. Christel Guiraud, le président de l’association IGP Cévennes avoue "vouloir rester optimiste. On ne peut pas encore trop prédire l’état des récoltes. On imagine et espère qu’elle sera bonne. Par contre, la saison a été très dure, on n’a pas eu beaucoup de répits notamment au niveau de la météo. L’humidité est encore très présente même à cette période, ce qui modifie forcément le raisin."

Au-delà d’un problème climatique, il y a également une baisse importante de la demande affirme le président. "Les ventes de vins ne sont pas au beau fixe. Il y a une déconsommation globale et forcément ça touche le moral." Mais les vignerons ne sont pas du genre à se laisser abattre et tentent de s’adapter à la demande globale. "On change nos méthodes de production afin d’adhérer au mieux à ce qui est consommé."

De plus, la fête du vin doit permettre de donner une image positive. "Même s’il y a une crise viticole, même si la météo est difficile, on reste optimiste. C’est pour cela qu’on souhaite organiser des manifestations comme celle-ci." Durant tout le week-end, du vendredi soir au dimanche, les touristes ou locaux auront l’occasion de découvrir 25 vignerons de l’IGP Cévennes mais également des producteurs locaux ainsi que de nombreux artistes.


Le parc des Cordeliers sera au cœur de la fête

Le parc des Cordelier d’Anduze sera bien occupé ce week-end. "Au programme on a une nouveauté qui est la soirée plus festive organisée le vendredi de 18 h à minuit. Une sorte de bar à vin avec un groupe de musique plutôt pop. Mais également l’inauguration de la fête qui a lieu le samedi à 10 h avec l’élection de la cuvée coup de cœur et un spectacle échassier."

La fête est ouverte à tous. "On espère toujours battre les records d’avant. La fête se veut familiale, évidemment les enfants n’ont pas le droit de boire (rire) mais il y aura d’autres activités prévues pour eux. Tout se passera sur place, par exemple des food trucks seront installés pour rassasier les visiteurs. Sans oublier le magnifique cadre du parc des Cordeliers qui sera sécurisé et ombragé."

Les prix restent les mêmes que l’année passée : 6 € pour le pass dégustation. À noter que la soirée coûte 6 € également mais inclue le pass dégustation pour le week-end."
(…)


https://www.midilibre.fr/2024/07/18/les-vignerons-de-ligp-cevennes-auront-a-coeur-de-mettre-en-valeur-leur-savoir-faire-12084900.php


Anonyme a dit…

Traitements retirés

"Dans ce dossier des eaux minérales, le groupe, soupçonné d’avoir eu recours à des traitements illégaux pour purifier ses eaux, est aussi visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet d’Epinal pour tromperie. Fin janvier, Nestlé Waters a reconnu avoir eu recours à des systèmes de désinfection interdits (lampe UV, charbon actif) pour maintenir la «sécurité alimentaire» de ses eaux puisées et embouteillées dans les Vosges (Vittel, Contrex et Hépar). En France, Nestlé Waters est également propriétaire de la marque Perrier, pompée dans le Gard.

Réagissant à ces révélations, l’ONG Foodwatch, qui a porté plainte dans ce dossier, a demandé «que la justice pénale avance», «s’étonnant que cette affaire soit toujours au stade de l’enquête préliminaire». Dans un rapport de 2022, une mission de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) estimait qu’en France, «près de 30 %» des marques d’eau conditionnées «subissent des traitements non conformes» aux réglementations en vigueur en France. Un chiffre possiblement sous-estimé puisque de telles pratiques sont «délibérément dissimulées», notait également l’Igas. Nestlé rappelle avoir sollicité les autorités dès 2021 afin de régulariser la situation. Et le groupe de préciser à l’AFP : «Depuis, nous avons retiré les traitements en question.»


https://www.liberation.fr/environnement/pollution/traitement-de-leau-minerale-nestle-dans-lillegalite-depuis-au-moins-quinze-ans-20240719_5M6WEDWTHFC5PNRQYKTKZQM5GY/

Anonyme a dit…

"Ce sont les Fous chantants qui m’ont contacté. Et c’est un vrai plaisir ! Il faut avouer que je connais un peu l’équipe… Mais quand ils ont su que je faisais ce spectacle en hommage à Michel Berger, ils se sont dit que ce spectacle avait sa place lors de la semaine chantante. Pour moi, c’est un bel honneur ! En plus, jouer à la maison… C’est toujours un tel pied ! Et quel stress aussi ! Jouer devant ses proches et sa famille, seul sur scène, ça va être plus difficile ! Il y aura des yeux et des oreilles très attentives !

D’où vient de projet de rendre hommage à Michel Berger avec cet album sorti en 2022 ?

Je suis fan de chansons françaises ! De chansons nostalgiques, de chansons qui parlent d’amour. Et pour moi, Michel berger c’est le paroxysme de tout ça ! Je suis d’ailleurs né le même jour que lui, à vingt ans d’écart (rires !). Ma mère écoutait Berger, France Gall… Ça a toujours parcouru ma vie, tout le temps. J’ai toujours eu envie de faire cet hommage. Malheureusement je ne jouais pas suffisamment bien du piano… Et c’est le confinement, avec l’arrêt de la tournée des 20 ans des Fatals Picards, qui m’a permis de me remettre au piano 8 h par jour pendant des mois. Jusqu’au jour où je me suis senti prêt à écrire cet album et à construire ce spectacle. Et à chaque fois que je le joue, je prends un plaisir incroyable !

Mais on n’imagine qu’il ne faut pas s’attendre qu’à un simple concert de reprises ?

Pas du tout ! L’idée était bien sûr de ne jamais trahir, ni la mélodie, ni les textes. Mais quand même d’amener un petit peu de "moi" dedans. Ce n’est que mon avis, mais je pense que les chansons d’un artiste, quand celui-ci n’est plus parmi nous, appartiennent après à tout le monde. Et libre à chacun de continuer à les faire vivre. Et j’avais envie de faire vivre son œuvre, de surtout faire connaître tout ce qu’il a fait. On connaît bien sûr les chansons de France Gall, mais Michel Berger c’est tellement d’autres choses ! Je pense aux chansons écrites pour Johnny, pour Françoise Hardy, pour Starmania, pour Elton John et pour beaucoup d’autres !

Françoise Hardy, vous la citez, c’est aussi une figure présente ?

Oui j’en parle, et encore plus après son départ. Je joue Message personnel sur scène.

Cette génération d’artistes parle à beaucoup qui étaient contemporains de leurs carrières. Mais comment faire pour transmettre tout cet héritage aux nouvelles générations ?

En fait, c’est dingue ! Quand on voit le succès de la nouvelle version de Starmania, lancée il y a plus de quatre ans, cela montre que les chansons de Michel Berger sont intemporelles ! Elles ont dépassé les frontières. Le 14 juillet, au feu d’artifice à Paris, le spectacle a commencé par une chanson de France Gall et de Michel Berger ! Et Starmania, c’est tout ce qu’on vit en ce moment : les problèmes de société, de violence, de politique, d’écologie. On est en plein dedans. Ces chansons-là, plus toutes ses chansons d’amour… Quelques mots d’amour, ça restera une des plus belles chansons du monde. On ne peut pas passer à côté. Ce n’est pas possible. Et les mélodies ! Actuellement on vit dans un monde où les mélodies sont gadget, "kleenex"… Là, ce sont des mélodies qui restent !

Les Fous chantants, cette année, accueillent Vianney pour leur spectacle. Quel est votre avis sur cette figure montante de la chanson ?

En plus d’un très bon auteur-compositeur, d’être un garçon extrêmement charmant ! Aussi doux que Michel Berger. Il fait partie de ceux qui ont beaucoup de talents en ce moment ! Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Il fait partie des gens qui commencent à avoir une très belle place dans la chanson française.

À partir de 21 h ce dimanche 21 juillet, place des Martyrs-de-la-Résistance. Gratuit."


https://www.midilibre.fr/2024/07/19/ses-chansons-spont-intemporelles-le-musicien-alesien-jean-marc-sauvagnargues-des-fatals-picards-chante-michel-berger-pour-le-public-dales-12085043.php

Anonyme a dit…

BONNEVAUX, VACHES ET COCHONS...

Des camions finalement interdits

"La maire Roseline Boussac semble regretter de ne pas pouvoir faire plus. Selon l’élue, l’Agglo ne lui avait pas précisé la date de cet enlèvement de service.

La raison vient de la D320. Petite route, mais route principale pour se rendre au village. Mais une route qui, depuis 2018, a été classée par le Département comme interdite aux camions de plus de 3,5 tonnes. Or, les camions de ramassages utilisés pour ces tris sont de 26 tonnes.

Une différence de masse qui, ces dernières années, ne semblait préoccuper plus que cela. Cette route étant centrale pour la commune. Mais depuis l’effondrement du pont de Chamborigaud, la donne a changé. Le pont provisoire, limité à certains véhicules, fait l’objet d’une surveillance accrue, poussant les services à réorganiser le ramassage des déchets sur toute cette partie des Cévennes. "Le Département a redéposé son arrêté", indique-t-on à l’Agglo d’Alès.

Son président, Christophe Rivenq, se dit "très embêté par la situation" et indique que des échanges sont en cours pour trouver une autre solution pour la commune. "C’est compliqué. On peut chercher des camions plus petits, mais pour le verre, en raison du poids, ce n’est pas possible." Le dialogue avec le Département sur cette question en soulève d’autres pour Bonnevaux : "Il faudra repenser l’utilisation de cette route, poursuit Christophe Rivenq. En cas d’urgence, certains camions de pompiers qui devront y monter feront eux aussi plus de 3,5 tonnes. On ne va pas leur interdire le passage !"


https://www.midilibre.fr/2024/07/21/le-tri-selectif-disparait-dun-village-des-cevennes-les-camions-ne-peuvent-plus-sy-rendre-12094655.php

Anonyme a dit…

PLAN EAU ET POINTS NOIRS...

«Le moment le plus dur qu’on ait connu»

"A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Comme les Pyrénées-Orientales voisines – Perpignan n’est qu’à 40 kilomètres –, la zone traverse une sécheresse particulièrement intense et durable. Les nappes phréatiques, pas assez alimentées depuis deux ans, se retrouvent à sec. «Ces dernières années, la pluviométrie est de plus en plus faible, déplore l’édile. En 2023, 332 millimètres d’eau sont tombés, contre 400 ou 500 normalement. Jamais en vingt ans on n’était tombé aussi bas.» Cette année, la cascade a même disparu, d’après Jean-Claude Arié, un homme de 81 ans né dans le village : «C’est normal qu’elle ne coule pas l’été. Mais là, elle n’a pas coulé du tout, pas même cet hiver.»

Des coupures d’eau, Durban-Corbières en avait l’habitude dans les années 50 et 60, d’après ce villageois, mais elles étaient devenues un mauvais souvenir. L’année 2021 a marqué un tournant. «C’est le moment le plus dur qu’on ait connu», se désole Jean-Claude Arié. Cet été-là, la commune avait traversé une crise semblable à celle d’aujourd’hui durant les mois de juillet et d’août ; elle avait déjà dû être ravitaillée par des camions-citernes. L’acheminement de l’eau par camion se paie au prix fort et cela ne peut être une solution pérenne. C’est pour faire face à de telles situations délicates qu’Emmanuel Macron avait lancé en mars 2023 le «plan Eau». Il visait notamment à sécuriser l’alimentation des collectivités en tension grâce à la réparation ou le renouvellement des canalisations pour limiter les fuites d’eau. Durban-Corbières faisait partie des «points noirs» pour lesquels il y avait urgence. «Ce plan, je n’en ai pas vu la couleur, s’indigne Alain Laborde. Je l’ai un peu en travers de la gorge.»
(…)


https://www.liberation.fr/environnement/secheresse-dans-laude-un-village-prive-deau-le-soir-et-la-nuit-20240722_HSUWSFL74JFWDFC5AQLELU57Y4/

Anonyme a dit…

ALERTE : Sergio Mejia, le fiché S de Bogota sera à Anduze ce samedi !...

"C’est la première fois que La 33 (prononcer à l’espagnole), vient jouer jusqu’à Anduze, à l’invitation du festival Jazzoparc. Qu’attendez-vous de cette première venue ?

On est vraiment très heureux de revenir en France ! La dernière fois, c’était avant la pandémie de Covid, en 2019. Cela fait plaisir de pouvoir revenir voir le public français qui, avec nous, a toujours été très accueillant, très chaleureux. C’est un des pays dans lequel on a le plus joué en Europe. Et venir dans un endroit nouveau pour nous, ça ne fait qu’augmenter le plaisir.

On parle souvent des Français comme des fous de salsa. C’est votre avis ?

Je ne sais pas vraiment pourquoi les Français aiment tellement cette musique en particulier ! Mais pour nous, c’est un des pays où jouer est une expérience fabuleuse.

Votre groupe est né il y a plus de 20 ans à Bogota. Mais pourquoi ce nom particulier ? Vous avez fondé ce groupe avec votre frère, Santiago. Comment êtes-vous tombés amoureux de la salsa ainsi ?

Parce qu’on est juste né dans la rue numéro 33 ! En colombie, les rues portent des numéros, pas de noms. On a commencé à jouer dans une maison dans cette rue. Quand nous étions jeunes, nous jouions beaucoup de musiques du monde. La salsa est très populaire en Colombie, comme dans beaucoup d’autres pays sud-américains. Puis on a décidé de bouger à Montréal, au Canada, où nous avons rencontré de nombreux musiciens de jazz. Et on a trouvé là-bas beaucoup de "latinos", de Sud-Américains. Avec des influences très différentes ! Moi, même, j’aimais bien aussi jouer du rock, du punk. En revenant ensuite en Colombie, j’ai commencé à étudier la salsa, c’était vraiment ce qu’on adorait jouer, et on a rencontré des musiciens avec qui on a joué. Juste pour le plaisir au départ !

Votre musique est aussi variée que le nombre de musiciens qui composent votre orchestre (onze membres). Et comme dans toute salsa qui se respecte, vous semblez heureux quand le public danse en plus d’écouter vos morceaux… Non ?

En fait, si on vient à Anduze, c’est parce qu’on veut complètement détruire la ville (rires) ! Plus sérieusement, danser est aussi important qu’écouter ! Quand ils dansent, on voit qu’ils aiment la musique. Parfois, ça ne danse pas. Ce n’est pas grave. Tout ce que l’on désire, c’est de voir des gens aimer notre musique."

Samedi 27 juillet à 22 h 45, au parc des Cordeliers d’Anduze. Tarifs : 17 €, 13 € réduit. Infos et billetterie : jazzoparc.com



https://www.midilibre.fr/2024/07/23/si-on-vient-a-anduze-cest-parce-quon-veut-detruire-la-ville-depuis-bogota-lorchestre-de-salsa-la-33-compte-faire-bouger-le-festival-jazzoparc-12098135.php