"Je ne vois pas pourquoi ils font une pétition car j’y vais tous les jours. Ils auraient dû d’abord me le dire. Quand on a du courage, c’est ce qu’on fait."
Destinataire de la pétition des étaliers des halles concernant le travail sous la chaleur (lire ci-dessus), le maire d’Alès réagit en soulignant, d’abord, que le document a été remis, samedi dernier, à son premier adjoint Christophe Rivenq "d’une manière violente et non positive". "À moi, ils ne l’auraient pas fait. Il faut rappeler que les nouvelles halles de l’Abbaye sont une volonté des Alésiens incluse dans les États généraux du cœur de ville. On avait deux solutions. Soit on fait comme à Nîmes : on ferme. Soit on trouve un autre lieu, car on a le souci de ne pas perdre les clients. On a cherché des solutions. Et on a dégagé ce “trou à rats” comme ils l’appelaient, pour en faire quelque chose d’accessible, de lumineux. C’est 800 000 € tout ça."
"On ferme les halles pendant 15 jours et on n’en parle plus"
Sur le fond du problème, "c’est vrai que c’est chiant, on avait pensé aux jours de grands froids, mais pas à la chaleur". Max Roustan dit comprendre la pénibilité vécue par les commerçants, "ils sont emmerdés, c’est malheureux", mais affirme "ne pas avoir 36 solutions. Il est impossible aujourd’hui de climatiser le parking. On a bien essayé. Ils le disent, il y a un risque pour la santé. Et s’il y a un risque pour la santé je fais fermer. Je suis obligé. Si vraiment je fais contrôler officiellement la température, et si elle dépasse les degrés autorisés, je fais fermer. Je ne peux pas faire autrement. Je ne veux pas que les clients repartent avec des poissons ou de la viande pourrie par la chaleur. Si ce n’est que ça, on ferme les halles pendant les 15 jours de canicule et on n’en parle plus. Ils prendront leurs congés."
Une décision qu’il ne prendra uniquement après avoir consulté le président des halles. "Il me dira oui, il me dira non. Je respecterai. Mais il ne faut pas que ça traîne ! Si jamais demain il y en a deux ou quatre qui arrivent à l’hôpital pour intoxication, là, nous sommes responsables."
Philosophe et chercheur sur l’histoire du sabotage, Victor Cachard loue l’« efficacité » des récents incendies contre les lignes de TGV. Il estime que la revendication publiée « permet d’engager la bataille des idées ».
"Victor Cachard est philosophe, auteur de plusieurs livres sur le sabotage et son ancrage dans le milieu écologiste. Il a notamment écrit deux tomes sur l’histoire du sabotage aux éditions Libre. Ironie du sort, il s’apprêtait lui-même à prendre un train vendredi 26 juillet quand le trafic ferroviaire a été paralysé par « une attaque massive » et une série d’incendies volontaires attribués à « l’ultragauche » par le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin. Bloqué comme 800 000 autres passagers mais en phase avec le communiqué de revendication publié le lendemain, il raconte avoir tout sauf mal vécu cette interruption des flux." .../...
Sur les sabotages du réseau TGV comme sur l’interpellation de militants écologistes pourtant blanchis, le ministre de l’intérieur démissionnaire a communiqué sans précautions, quitte à être démenti par les faits.
"Depuis la démission du gouvernement, mardi 16 juillet, la communication de Gérald Darmanin et de ses collègues se limite en théorie « aux sujets qui ne peuvent pas attendre », comme le prévoit une circulaire du secrétariat général du gouvernement, qui impose aux ministres sur le départ de « rester dans un registre purement objectif et informatif »." (…)
3 commentaires:
Max n'a plus la fibre étalière...
"Je ne vois pas pourquoi ils font une pétition car j’y vais tous les jours. Ils auraient dû d’abord me le dire. Quand on a du courage, c’est ce qu’on fait."
Destinataire de la pétition des étaliers des halles concernant le travail sous la chaleur (lire ci-dessus), le maire d’Alès réagit en soulignant, d’abord, que le document a été remis, samedi dernier, à son premier adjoint Christophe Rivenq "d’une manière violente et non positive". "À moi, ils ne l’auraient pas fait. Il faut rappeler que les nouvelles halles de l’Abbaye sont une volonté des Alésiens incluse dans les États généraux du cœur de ville. On avait deux solutions. Soit on fait comme à Nîmes : on ferme. Soit on trouve un autre lieu, car on a le souci de ne pas perdre les clients. On a cherché des solutions. Et on a dégagé ce “trou à rats” comme ils l’appelaient, pour en faire quelque chose d’accessible, de lumineux. C’est 800 000 € tout ça."
"On ferme les halles pendant 15 jours et on n’en parle plus"
Sur le fond du problème, "c’est vrai que c’est chiant, on avait pensé aux jours de grands froids, mais pas à la chaleur". Max Roustan dit comprendre la pénibilité vécue par les commerçants, "ils sont emmerdés, c’est malheureux", mais affirme "ne pas avoir 36 solutions. Il est impossible aujourd’hui de climatiser le parking. On a bien essayé. Ils le disent, il y a un risque pour la santé. Et s’il y a un risque pour la santé je fais fermer. Je suis obligé. Si vraiment je fais contrôler officiellement la température, et si elle dépasse les degrés autorisés, je fais fermer. Je ne peux pas faire autrement. Je ne veux pas que les clients repartent avec des poissons ou de la viande pourrie par la chaleur. Si ce n’est que ça, on ferme les halles pendant les 15 jours de canicule et on n’en parle plus. Ils prendront leurs congés."
Une décision qu’il ne prendra uniquement après avoir consulté le président des halles. "Il me dira oui, il me dira non. Je respecterai. Mais il ne faut pas que ça traîne ! Si jamais demain il y en a deux ou quatre qui arrivent à l’hôpital pour intoxication, là, nous sommes responsables."
https://www.midilibre.fr/2024/07/30/halles-dales-sil-y-a-un-risque-pour-la-sante-je-fais-fermer-affirme-le-maire-max-roustan-12113173.php
Philosophe et chercheur sur l’histoire du sabotage, Victor Cachard loue l’« efficacité » des récents incendies contre les lignes de TGV. Il estime que la revendication publiée « permet d’engager la bataille des idées ».
"Victor Cachard est philosophe, auteur de plusieurs livres sur le sabotage et son ancrage dans le milieu écologiste. Il a notamment écrit deux tomes sur l’histoire du sabotage aux éditions Libre. Ironie du sort, il s’apprêtait lui-même à prendre un train vendredi 26 juillet quand le trafic ferroviaire a été paralysé par « une attaque massive » et une série d’incendies volontaires attribués à « l’ultragauche » par le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin. Bloqué comme 800 000 autres passagers mais en phase avec le communiqué de revendication publié le lendemain, il raconte avoir tout sauf mal vécu cette interruption des flux."
.../...
https://reporterre.net/Sabotages-des-TGV-C-est-une-arme-efficace-pour-perturber-l-ordre-du-monde
Sur les sabotages du réseau TGV comme sur l’interpellation de militants écologistes pourtant blanchis, le ministre de l’intérieur démissionnaire a communiqué sans précautions, quitte à être démenti par les faits.
"Depuis la démission du gouvernement, mardi 16 juillet, la communication de Gérald Darmanin et de ses collègues se limite en théorie « aux sujets qui ne peuvent pas attendre », comme le prévoit une circulaire du secrétariat général du gouvernement, qui impose aux ministres sur le départ de « rester dans un registre purement objectif et informatif »."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/france/310724/gerald-darmanin-un-ministre-demissionnaire-tres-bavard
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