«Je veux exprimer un désaccord total avec le discours du chef d’état-major des armées. Ce n’est pas à lui d’aller inviter les maires ni qui que ce soit à des préparations guerrières décidées par personne», a renchéri sur X Jean-Luc Mélenchon. Le leader insoumis a également reproché au chef d’état-major des armées français de «prévoir des sacrifices qui seraient la conséquence de nos échecs diplomatiques sur lesquels son avis public n’a pas été demandé».
Même constat pour le patron du Parti communiste français, Fabien Roussel, au positionnement proche de celui de LFI sur le dossier russo-ukrainien. «C’est NON ! 51 000 monuments aux morts dans nos communes ce n’est pas assez ? Oui à la défense nationale mais non aux discours va-t-en-guerre insupportables !» a-t-il tonné sur X.
Tonalité similaire à l’autre bout du champ politique, où le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, a estimé sur LCI que le général Fabien Mandon n’avait pas «la légitimité» pour tenir ces propos et a dénoncé «une faute» de sa part, «ou alors le président de la République lui a demandé de le faire et c’est encore plus énorme»." (…)
"Enveloppé dans la fumée du feu de palettes du piquet de grève, monté devant l’usine de production des sirops Teisseire de Crolles (Isère) près de Grenoble, dans la vallée du Grésivaudan, François Ruffin, dans son éternel blouson de cuir beige, se saisit du micro. Face à lui, une centaine de salariés de l’usine, en grève depuis six semaines pour nombre d’entre eux. La fermeture du site, avec 205 suppressions de postes, est annoncée pour avril.
«On assiste ici à un pillage d’une marque, d’une industrie, d’un territoire ; à un vol de trésorerie et de savoir-faire, mené par Carlsberg, grand groupe scandinave, tempête le député de la Somme. Teisseire, une usine rentable, une poule aux œufs d’or, doit être défendue comme un rempart. On a laissé partir Arcelor, Alstom, Pechiney et tant d’autres, alors on veut maintenant que l’Etat s’interpose. Qu’on arrête ici les pilleurs en costume, les pilleurs fonds de pension, les pilleurs actionnaires, qui agissent avec la complicité de l’Etat !» (…)
«Comment a-t-on fait pour que l’écologie soit l’un des mots les plus détestés du pays ?» La question, toujours un peu taillée à la truelle, est de l’ex-insoumis François Ruffin, lors de l’émission Au Poste du journaliste David Dufresne le 28 octobre. «Je le sens moi : quand on dit écologie, les gens reculent de deux pas en se disant merde ils vont encore me demander de changer ma bagnole alors qu’elle roule encore», ajoutait le député de la Somme. Depuis le mouvement des gilets jaunes né en novembre 2018, il y a sept ans exactement, un récit colle à la peau de la gauche : la défense de l’environnement se ferait contre le pouvoir d’achat des classes populaires. Et viendrait d’élites urbaines donneuses de leçons, empêtrées dans leurs propres contradictions. L’extrême droite, elle, progresse dans la France rurale(…)
3 commentaires:
«C’est NON !»
«Je veux exprimer un désaccord total avec le discours du chef d’état-major des armées. Ce n’est pas à lui d’aller inviter les maires ni qui que ce soit à des préparations guerrières décidées par personne», a renchéri sur X Jean-Luc Mélenchon. Le leader insoumis a également reproché au chef d’état-major des armées français de «prévoir des sacrifices qui seraient la conséquence de nos échecs diplomatiques sur lesquels son avis public n’a pas été demandé».
Même constat pour le patron du Parti communiste français, Fabien Roussel, au positionnement proche de celui de LFI sur le dossier russo-ukrainien. «C’est NON ! 51 000 monuments aux morts dans nos communes ce n’est pas assez ? Oui à la défense nationale mais non aux discours va-t-en-guerre insupportables !» a-t-il tonné sur X.
Tonalité similaire à l’autre bout du champ politique, où le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu, a estimé sur LCI que le général Fabien Mandon n’avait pas «la légitimité» pour tenir ces propos et a dénoncé «une faute» de sa part, «ou alors le président de la République lui a demandé de le faire et c’est encore plus énorme»."
(…)
https://www.liberation.fr/politique/accepter-de-perdre-nos-enfants-les-propos-du-chef-des-armees-font-bondir-au-sein-de-la-classe-politique-20251120_XU37DA34K5CUFDDLUKOC27VWNY/
"Enveloppé dans la fumée du feu de palettes du piquet de grève, monté devant l’usine de production des sirops Teisseire de Crolles (Isère) près de Grenoble, dans la vallée du Grésivaudan, François Ruffin, dans son éternel blouson de cuir beige, se saisit du micro. Face à lui, une centaine de salariés de l’usine, en grève depuis six semaines pour nombre d’entre eux. La fermeture du site, avec 205 suppressions de postes, est annoncée pour avril.
«On assiste ici à un pillage d’une marque, d’une industrie, d’un territoire ; à un vol de trésorerie et de savoir-faire, mené par Carlsberg, grand groupe scandinave, tempête le député de la Somme. Teisseire, une usine rentable, une poule aux œufs d’or, doit être défendue comme un rempart. On a laissé partir Arcelor, Alstom, Pechiney et tant d’autres, alors on veut maintenant que l’Etat s’interpose. Qu’on arrête ici les pilleurs en costume, les pilleurs fonds de pension, les pilleurs actionnaires, qui agissent avec la complicité de l’Etat !»
(…)
https://www.liberation.fr/economie/social/ou-sont-passes-les-144-millions-deuros-la-famille-ruffin-frere-et-soeur-au-chevet-de-lusine-teisseire-en-greve-20251120_CNPYPOO2DJDSXEWQ25FZSUXVSM/
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«Comment a-t-on fait pour que l’écologie soit l’un des mots les plus détestés du pays ?» La question, toujours un peu taillée à la truelle, est de l’ex-insoumis François Ruffin, lors de l’émission Au Poste du journaliste David Dufresne le 28 octobre. «Je le sens moi : quand on dit écologie, les gens reculent de deux pas en se disant merde ils vont encore me demander de changer ma bagnole alors qu’elle roule encore», ajoutait le député de la Somme. Depuis le mouvement des gilets jaunes né en novembre 2018, il y a sept ans exactement, un récit colle à la peau de la gauche : la défense de l’environnement se ferait contre le pouvoir d’achat des classes populaires. Et viendrait d’élites urbaines donneuses de leçons, empêtrées dans leurs propres contradictions. L’extrême droite, elle, progresse dans la France rurale(…)
https://www.liberation.fr/politique/dans-une-ruralite-tentee-par-le-rn-des-ecologistes-en-mission-redemption-20251121_DSRDWVL7N5CJFJJCDEKCQPC6RE/
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