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Shein suspendu ? Dans le viseur du gouvernement, le site devant le tribunal ce mercredi
L'État a assigné Shein pour demander la suspension de son site en France et assortir sa réouverture à « un certain nombre de conditions », explique Bercy.
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Derrière l'optimisme de façade, l'accord de paix en Ukraine encore loin d'être conclu
Donald Trump a envoyé son émissaire spécial discuter avec Vladimir Poutine des « quelques points de désaccord » qui empêchent de parvenir à un texte concluant.
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Ce que se sont dit Steve Witkoff et l'émissaire russe lors de leur appel très embarrassant
Dans une conversation téléphonique avec le conseiller diplomatique du président russe, Steve Witkoff a expliqué comment les Russes pouvaient obtenir ce qu'ils veulent de Trump.
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La réforme des retraites sera-t-elle suspendue ? Le Sénat entaille la promesse de Lecornu
La droite sénatoriale, majoritaire, avait promis de rétablir le passage à 64 ans supprimé à l'Assemblée nationale. C'est chose faite.
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Quelques pistes pour déceler si votre enfant subit des violences en milieu périscolaire
Insultes, punitions, violences sexuelles : que faire quand on soupçonne son enfant d'être victime de maltraitances en milieu périscolaire ? Éclairage d'une psychologue pour aider les parents à déceler les signaux et à agir.
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On ne s'y attendait pas, mais « Zootopie 2 » fait mouche, et même plus que le premier
Le long-métrage des studios Disney fait son grand retour au cinéma avec une intrigue encore plus poignante et hilarante.
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Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mercredi 26 novembre 2025
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2 commentaires:
Plus de pouvoir pour les maires
"Ce n’est pas tout. « Ce jugement est doublement inédit, car pour la première fois, le tribunal administratif reconnaît qu’un maire peut refuser un permis de construire en se fondant sur des motifs environnementaux liés au changement climatique, même lorsque le projet concerne une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) », ajoute Arnaud Gossement.
Jusqu’ici, ce type de question relevait principalement de l’autorisation environnementale, délivrée par le préfet, qui permet l’exploitation d’une installation industrielle. Le permis de construire, lui, relève de l’urbanisme. Ce précédent ouvre donc la voie à une jurisprudence qui légitime le rôle des élus locaux dans la protection de l’environnement au moment même où ils examinent les demandes de construction.
Malgré ces bonnes nouvelles, l’affaire n’est peut-être pas terminée. Le porteur de projet a deux mois pour faire appel du jugement. Contactés par Reporterre, la municipalité de Saint-Brancher n’a pu être jointe au moment de la rédaction de cet article et le parc naturel du Morvan n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations."
https://reporterre.net/Un-jugement-inedit-un-tribunal-dit-non-a-un-megapoulailler-en-anticipant-le-manque-d-eau
Raconte-moi les civelles...!
Un trafic quasi industriel
"À leur arrivée à Dakar, les mules évitaient les scanners des douanes grâce à des agents corrompus. Elles étaient prises en charge et conduites vers une villa discrète d’un quartier proche du port de la capitale, avec comme consigne d’éteindre leur téléphone portable.
En perquisitionnant les lieux, conjointement avec la police sénégalaise, les enquêteurs ne découvrent que quelques machines de refroidissement et des valises. Mais les photos retrouvées sur les téléphones de trafiquants témoignent d’un haut niveau de sophistication. L’entrepôt clandestin comprenait 16 piscines oxygénées, grâce à du matériel importé de Chine. Il a probablement fonctionné de fin 2022 à fin 2023 et employait six personnes.
Les perquisitions se poursuivent dans la brousse, à 200 km au nord de Dakar, dans la ville de Ndande. C’est là que les enquêteurs retrouvent le matériel quasiment industriel qui servait à faire fonctionner le vivier clandestin de Dakar. L’eau des piscines était maintenue entre 10 et 12 °C par des climatiseurs à eau de grande puissance et des bulleurs. Ces éléments confirment que le Sénégal était l’étape clé d’une route de contrebande particulièrement active, jusqu’ici passée sous les radars des douanes.
« Les civelles ne restaient au Sénégal que le temps de se régénérer et de se réoxygéner, avant de continuer leur voyage vers l’Asie », dit Cécile Bloch-Thior, de l’ONG sénégalaise Eagle, qui lutte contre les trafics d’animaux et enquête depuis longtemps sur des soupçons de trafic d’anguilles.
L’étape sénégalaise servait aussi à établir de faux papiers aux civelles. Des certificats d’authenticité étaient falsifiés pour maquiller ces anguilles européennes en anguilles du Mozambique, une espèce moins menacée, non protégée par des quotas de pêche. Un sésame pour passer sans encombre les contrôles douaniers et sanitaires à l’export. « C’est cette fraude douanière qui explique le détour par le Sénégal. Elle permettait d’exporter légalement de grandes quantités de marchandises », résume Clément L.
« Petit Li » quittera la faste demeure escorté par les policiers
Les poissons étaient conditionnés, vivants, dans des sachets d’eau oxygénée entreposés dans des cartons qui partaient en camion frigorifique pour l’aéroport de Dakar, environ une fois par mois. Direction l’Asie, par avion. « Le Sénégal était une très grosse route du trafic, confirme Cécile Bloch-Thior, on suppose qu’elles arrivaient de plusieurs endroits, notamment d’Espagne via le Maroc ou la Mauritanie. » Jusqu’à 15 tonnes de civelles ont pu emprunter cette route, soit 78 à 84 millions d’euros de larcin.
Le coup de filet des enquêteurs français et sénégalais confirmera l’ampleur de ce trafic. Après l’interpellation de deux hommes de main sénégalais, leur piste s’est dirigée vers une figure discrète, que les locaux nomment « Petit Li ». Armateur de plusieurs bateaux de pêche, entrepreneur multifacettes, « Petit Li » est retrouvé chez lui à quelques encablures du vivier clandestin. Une bâtisse luxueuse, témoin de son envergure, où les enquêteurs retrouvent un lot de plusieurs dizaines de milliers d’euros de matériel de pointe pour l’élevage de civelles et 120 millions de francs CFA en petites coupures (environ 180 000 d’euros). Il quittera la faste demeure escorté par les policiers, pour être placé en garde à vue."
…/…
https://reporterre.net/Messagerie-chiffree-entrepots-clandestins-trafic-de-poissons-vivants-Plongee-inedite-dans-les-rouages-du-plus-grand-crime-environnemental-d-Europe
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