"L'involonté terme inventé par le philosophe Michael Foessel, pour décrire la mobilisation «Bloquons tout», prévue le 10 septembre. En bas de l'échelle, dans les familles, dans les couples, au travail, «on ne veut plus» y aller, signe d’un effondrement du cadre politique qui ne trompe pas, estime l'intellectuel. Ce règne de la non-volonté rappelle celui des grèves féministes, quand les femmes disent basta. Fini le ménage et le boulot, manière de montrer, par la désertion, que le travail féminin, gratuit comme rémunéré, est indispensable à la société. Si les femmes ne sont plus là pour assurer la prise en charge des enfants, des malades, des personnes âgées, des plus fragiles, si elles ne passent plus l'aspirateur dans les bureaux comme à la maison, l'édifice s'écroule.
Préparez-vous pour la bagarre, nous prévenait il y a quelques années l'autrice Rose Lamy sur son compte Instagram. S'éclipser pour mieux s'y préparer. Reprendre son souffle, «utiliser la joie de vivre comme moteur de révolte», soutient Victoire Tuaillon. Après le succès des Couilles sur la table, la journaliste revient avec un nouveau podcast Renverser la table. Etre féministe et exulter de joie, un bon début de programme de rentrée." Cécile Daumas.
Et maintenant ? La parenthèse Bayrou refermée, que peut faire Emmanuel Macron, qui se retrouve à nouveau en première ligne et doit désigner un nouveau Premier ministre ? Car malgré les appels à dissoudre l’Assemblée nationale, il apparaît peu probable que le chef de l’État se risque à donner encore la parole aux électeurs. Si ceux-ci dessinent un hémicycle à nouveau divisé en trois blocs, sans majorité, la seule issue à cette énième impasse serait sa démission. Or, Emmanuel Macron l’a dit : il compte aller au bout de son bail élyséen. « À moins que, tel Machiavel, il provoque des législatives pour laisser le pouvoir au RN. Mais je ne suis pas sûr qu’il ait envie de rentrer dans l’histoire comme le Président ayant cohabité avec Le Pen », pointe un Macroniste de la première heure. Il lui faut donc trouver l’oiseau rare. Le mouton à cinq pattes qui parviendrait à survivre au vote du budget à l’automne. Un casting complexe. Car les chiffres sont implacables : pour passer entre les fourches caudines de la censure, il faut soit réunir le bloc présidentiel et une grande partie de la gauche, soit aller du PS aux LR en passant encore par les groupes macronistes. Depuis plusieurs jours, les noms de certains des ministres actuels, au centre de l’échiquier, reviennent donc en force parmi les potentiels Premiers ministres. Certains auraient même réactivé dans le week-end leurs réseaux à gauche. Ce serait le cas du chef des Armées Sébastien Lecornu, le fidèle Macroniste cité à chaque remaniement, ou du ministre de l’Économie Éric Lombard que l’on dit « ami » avec Olivier Faure. Mais nommer l’architecte du désormais ex-budget de François Bayrou pourrait aussi passer pour une provocation. Or, Boris Vallaud l’a dit à la tribune de l’Assemblée nationale, en ne donnant pas la confiance à François Bayrou, c’est aussi « la politique du président de la République » que les socialistes ont rejeté. Peu probable que ceux-ci s’associent à des ministres du bloc présidentiel. Nommer un socialiste à Matignon ? Les intéressés se disent « prêts » à prendre le pouvoir. Mais après Boris Vallaud, c’est Laurent Wauquiez qui a fait savoir que Les Républicains, agitant le chiffon rouge Mélenchon, « ne siégeront pas avec des Insoumis ou dans un gouvernement qui appliquerait le programme du Nouveau front populaire, y compris socialiste ». Le chef de file LR à l’Assemblée a tout de même consenti que « la situation suppose des compromis ». Autrement dit, une personnalité plus éloignée de LFI pourrait avoir sa chance. On pense à la présidente de région Occitanie Carole Delga, qui à la tête des Régions de France sait travailler avec ses pairs de droite. Ou de l’actuel président de la Cour des comptes Pierre Moscovici qui a pour lui de connaître mieux que quiconque la situation budgétaire. Emmanuel Macron pourrait aussi chercher à gagner du temps en nommant une personnalité plus consensuelle que les partis seraient tentés de tester, voire d’accompagner. Les noms de Jean-Louis Borloo, Christine Lagarde, Jean Castex, Jean-Yves Le Drian, Laurent Berger ou Charles de Courson reviennent souvent. « Ce que l’on sait avec Emmanuel Macron, c’est qu’on ne sait rien. Il décide seul. Et le 10 septembre, selon le niveau de mobilisation, pourrait changer la donne », pose encore ce fidèle. Seule certitude alors, en nommant son 7e Premier ministre en huit ans, le Président va égaler le record de François Mitterrand sous la Ve République. Sauf que pour son aîné, ce fut en quatorze ans. Ludovic Trabuchet
Mardi 09 septembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/591a93ee-186f-4afe-980f-d8b25f3ff...
Ça ira (La Lutte est belle!) - clip officiel [ #LaLutteEstBelle ! - L'Album des 130 ans de la CGT ] Valentin Vander
https://youtu.be/SuzRyek7lg0?si=TC2PN3m-PAWDZB4B
Troisième extrait de "La Lutte est belle!" L'album des 130 ans de la CGT (sortie le 12 septembre 2025).
Clip réalisé par Rachel Dano / @rachel_dno Chef opérateur : Matteo Bonaddio Cadreuse : Jeanne Dugas Avec les images de : Bruno Troulet, Lucas Perrin et Valentin Vander Etalonnage : Ruben Attia
Paroles & Musique : Valentin Vander
Interprété par : Bonbon Vodou, Cali, Inès Pech, Vulves Assassines, Mouss et Hakim, Petite Gueule, Planète Boum Boum, Fred et Mathilde des Ogres de Barback, Les Goguettes (en trio mais à quatre) & Valentin Vander
Mixage : Pierre Antoine-Piezanowski Mastering : Adrien Pallot Enregistré au Studio Ferber
Avec les participantes et participants de l'album "La Lutte est belle" par ordre d'apparition : Valentin Vander, Petite Gueule, Planète Boum Boum, Inès Pech, Mathilde, la chorale "Le bruit qui court", Maya Kamaty, Thérèse, Les Goguettes (en trio mais à quatre), Vulves Assassines, Bonbon Vodou, Blumi, Florian Rubin Kunz, Brice Ninck, Cali, Yann-Lou Bertrand, Mouss et Hakim, Sages comme des Sauvages, Hervé Koster, Corinne Masiero, Les Ogres de Barback, Sophie Binet, Davy, Noé Preszow, Alain Verderosa, Lucas Perrin, Arno de Casanove, Guillaume Meurice, Ferdinand de Fournoux,
Merci à tou.te.s les militant.e.s de la manifestation du 1er mai 2025 qui ont accepté de participer joyeusement au clip !
6 commentaires:
LE 10 SEPTEMBRE ON DÉBRANCHE MACRON ! #bayrou #10septembre #macron #manifestation #giletsjaunes
Cerveaux Non Disponibles
https://youtube.com/shorts/RBHeZsFqYR0?si=1u8VCOyFw5VJ3dlU
Débranchez tout !
Paru dans Libération...
"L'involonté terme inventé par le philosophe Michael Foessel, pour décrire la mobilisation «Bloquons tout», prévue le 10 septembre. En bas de l'échelle, dans les familles, dans les couples, au travail, «on ne veut plus» y aller, signe d’un effondrement du cadre politique qui ne trompe pas, estime l'intellectuel. Ce règne de la non-volonté rappelle celui des grèves féministes, quand les femmes disent basta. Fini le ménage et le boulot, manière de montrer, par la désertion, que le travail féminin, gratuit comme rémunéré, est indispensable à la société. Si les femmes ne sont plus là pour assurer la prise en charge des enfants, des malades, des personnes âgées, des plus fragiles, si elles ne passent plus l'aspirateur dans les bureaux comme à la maison, l'édifice s'écroule.
Préparez-vous pour la bagarre, nous prévenait il y a quelques années l'autrice Rose Lamy sur son compte Instagram. S'éclipser pour mieux s'y préparer. Reprendre son souffle, «utiliser la joie de vivre comme moteur de révolte», soutient Victoire Tuaillon. Après le succès des Couilles sur la table, la journaliste revient avec un nouveau podcast Renverser la table. Etre féministe et exulter de joie, un bon début de programme de rentrée."
Cécile Daumas.
DELGA ET LES DÉGÂTS...
REGION
À la recherche de lʼoiseau rare
Et maintenant ? La parenthèse Bayrou refermée, que peut faire Emmanuel Macron, qui se retrouve à nouveau en première ligne et doit désigner un nouveau Premier ministre ?
Car malgré les appels à dissoudre l’Assemblée nationale, il apparaît peu
probable que le chef de l’État se risque à donner encore la parole aux électeurs.
Si ceux-ci dessinent un hémicycle à nouveau divisé en trois blocs, sans majorité, la seule issue à cette énième impasse serait sa démission. Or, Emmanuel Macron l’a dit : il compte aller au bout de son bail élyséen. « À moins que, tel Machiavel, il provoque des législatives pour laisser le pouvoir au RN. Mais je ne suis pas sûr
qu’il ait envie de rentrer dans l’histoire comme le Président ayant cohabité avec Le Pen », pointe un Macroniste de la première heure.
Il lui faut donc trouver l’oiseau rare. Le mouton à cinq pattes qui parviendrait à survivre au vote du budget à l’automne. Un casting complexe. Car les chiffres
sont implacables : pour passer entre les fourches caudines de la censure, il faut soit réunir le bloc présidentiel et une grande partie de la gauche, soit aller du PS aux LR en passant encore par les groupes macronistes. Depuis plusieurs jours, les noms de certains des ministres actuels, au centre de l’échiquier, reviennent
donc en force parmi les potentiels Premiers ministres. Certains auraient même réactivé dans le week-end leurs réseaux à gauche. Ce serait le cas du chef des Armées Sébastien Lecornu, le fidèle Macroniste cité à chaque remaniement, ou
du ministre de l’Économie Éric Lombard que l’on dit « ami » avec Olivier Faure.
Mais nommer l’architecte du désormais ex-budget de François Bayrou pourrait aussi passer pour une provocation.
Or, Boris Vallaud l’a dit à la tribune de l’Assemblée nationale, en ne donnant pas la confiance à François Bayrou, c’est aussi « la politique du président de la République » que les socialistes ont rejeté. Peu probable que ceux-ci s’associent à des ministres du bloc présidentiel.
Nommer un socialiste à Matignon ? Les intéressés se disent « prêts » à prendre le pouvoir. Mais après Boris Vallaud, c’est Laurent Wauquiez qui a fait savoir que Les Républicains, agitant le chiffon rouge Mélenchon, « ne siégeront pas avec des Insoumis ou dans un gouvernement qui appliquerait le programme du Nouveau front populaire, y compris socialiste ». Le chef de file LR à l’Assemblée a tout de
même consenti que « la situation suppose des compromis ». Autrement dit, une
personnalité plus éloignée de LFI pourrait avoir sa chance. On pense à la présidente de région Occitanie Carole Delga, qui à la tête des Régions de France sait travailler avec ses pairs de droite. Ou de l’actuel président de la Cour des
comptes Pierre Moscovici qui a pour lui de connaître mieux que quiconque la situation budgétaire.
Emmanuel Macron pourrait aussi chercher à gagner du temps en nommant une personnalité plus consensuelle que les partis seraient tentés de tester, voire d’accompagner. Les noms de Jean-Louis Borloo, Christine Lagarde, Jean Castex,
Jean-Yves Le Drian, Laurent Berger ou Charles de Courson reviennent souvent. «
Ce que l’on sait avec Emmanuel Macron, c’est qu’on ne sait rien. Il décide seul.
Et le 10 septembre, selon le niveau de mobilisation, pourrait changer la donne », pose encore ce fidèle. Seule certitude alors, en nommant son 7e Premier
ministre en huit ans, le Président va égaler le record de François Mitterrand sous la Ve République. Sauf que pour son aîné, ce fut en quatorze ans.
Ludovic Trabuchet
Mardi 09 septembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/591a93ee-186f-4afe-980f-d8b25f3ff...
ALÈS : La manifestation citoyenne rejoint celle des syndicats devant la sous-préfecture.
https://www.facebook.com/objectifgard/posts/al%C3%A8s-la-manifestation-citoyenne-rejoint-celle-des-syndicats-devant-la-sous-pr%C3%A9fe/1382715453857292/
Ça ira (La Lutte est belle!) - clip officiel [ #LaLutteEstBelle ! - L'Album des 130 ans de la CGT ]
Valentin Vander
https://youtu.be/SuzRyek7lg0?si=TC2PN3m-PAWDZB4B
Troisième extrait de "La Lutte est belle!"
L'album des 130 ans de la CGT (sortie le 12 septembre 2025).
Clip réalisé par Rachel Dano / @rachel_dno
Chef opérateur : Matteo Bonaddio
Cadreuse : Jeanne Dugas
Avec les images de : Bruno Troulet, Lucas Perrin et Valentin Vander
Etalonnage : Ruben Attia
Paroles & Musique : Valentin Vander
Interprété par : Bonbon Vodou, Cali, Inès Pech, Vulves Assassines, Mouss et Hakim, Petite Gueule, Planète Boum Boum, Fred et Mathilde des Ogres de Barback, Les Goguettes (en trio mais à quatre) & Valentin Vander
Mixage : Pierre Antoine-Piezanowski
Mastering : Adrien Pallot
Enregistré au Studio Ferber
Avec les participantes et participants de l'album "La Lutte est belle" par ordre d'apparition :
Valentin Vander, Petite Gueule, Planète Boum Boum, Inès Pech, Mathilde, la chorale "Le bruit qui court", Maya Kamaty, Thérèse, Les Goguettes (en trio mais à quatre), Vulves Assassines, Bonbon Vodou, Blumi, Florian Rubin Kunz, Brice Ninck, Cali, Yann-Lou Bertrand, Mouss et Hakim, Sages comme des Sauvages, Hervé Koster, Corinne Masiero, Les Ogres de Barback, Sophie Binet, Davy, Noé Preszow, Alain Verderosa, Lucas Perrin, Arno de Casanove, Guillaume Meurice, Ferdinand de Fournoux,
Merci à tou.te.s les militant.e.s de la manifestation du 1er mai 2025 qui ont accepté de participer joyeusement au clip !
℗ et ©️ 2025 La Vie Ouvrière & Contrepied Productions
PIQUE ET PIQUE ET COLÉGRAM !!!
Un montage terrifiant. Ils veulent reproduire 2017 - Emmanuel Glucksmann
À gauche
https://youtu.be/MiUer9npVKs?si=Xe7gYfwjxhfaiELl
https://x.com/Libre_In...
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