"La scène qui s’est déroulée le 28 février dans le bureau ovale de la Maison blanche est largement relayée dans les médias. Elle doit être comprise comme une des illustrations de la ligne politique du pouvoir en place aux Etats-Unis. Zelinsky a été traité comme le sont les millions de travailleurs et de travailleuses de l’Etat fédéral insulté·es et licencié·es, ou les migrants et migrantes. Le capitalisme dans sa forme la plus crue règne à Washington. Et le capitalisme a besoin de l’impérialisme pour durer. La volonté américaine d’accaparer les ressources naturelles ukrainiennes rejoint la prédation russe. L’impérialisme chinois fait de même dans d’autres régions du monde.
Nous aurions pu échapper à l’alliance entre Trump et Poutine, si la résistance populaire ukrainienne avait été suffisamment soutenue depuis trois ans, pour expulser les troupes russes de toute l’Ukraine. Une défaite de Poutine dans sa guerre d’annexion, de vol des enfants, de destruction des infrastructures et habitations, aurait contribué à affaiblir, voire abattre, son régime. Mais si les annonces gouvernementales et politiciennes se sont succédé, la réalité du soutien est demeurée en deçà des besoins ukrainiens. Ne parlons pas de celles et ceux qui n’ont eu de cesse de renvoyer dos à dos l’État russe agresseur et le peuple ukrainien agressé, réclamant une « paix » entérinant l’occupation militaire entamée en 2014, élargie depuis 2022 !
Plus que jamais, nous devons poursuivre le soutien à nos camarades syndicalistes en Ukraine ; avec eux et elles, nous sommes aussi en lien avec les collectifs féministes, LGBTQI, de citoyennes et citoyens, écologistes, de soldats, etc. Ils et elles se battent sur deux fronts : contre les politiques antisociales du gouvernement et contre les troupes de Poutine. Nous soutenons leurs actions.
Avec le Réseau syndical international de solidarité et de luttes ou l’intersyndicale nationale Ukraine, nous avons organisé six convois syndicaux. Les 23 et 24 février, nous participions aux manifestations ou rassemblements dans plusieurs villes de France. L’Union syndicale Solidaires est impliquée dans le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine et son collectif français. Nous poursuivons le combat pour
* une paix juste et durable en Ukraine, * le retrait des troupes russes de l’ensemble du pays, * le retour des enfants ukrainiens volé·es, * la libération des prisonnier·es de guerre et prisonnier·es politiques détenu·es en Russie, * le jugement des responsables de crimes de guerre et au premier chef d’entre eux, Poutine, * pour l’annulation de la dette ukrainienne et pour une aide inconditionnelle à la Nous appelons les forces progressistes à agir ensemble et rappeler, dans les faits, que les peuples font l’histoire !reconstruction du pays.
Un troisième front est désormais ouvert : contre l’impérialisme américain qui s’est allié à Poutine.
En Ukraine, comme en Palestine, en Afrique, ou en Kanaky, partout, l’impérialisme, les régimes liberticides, l’extrême droite sont les ennemis des populations qui aspirent à la liberté, à l’émancipation sociale !"
"J’ai été très critiqué ces derniers jours, et aussi très soutenu, par d’innombrables personnes, diverses et informées de la réalité historique. Je remercie ici celles et ceux qui m’ont adressé des messages de sympathie et de compréhension. Les autres, je ne les remercie pas.
Beaucoup d’historiens de la période de la conquête algérienne ont été sollicités. Tous m’ont donné raison sur la réalité des faits.
J’ai été roulé dans le mépris et l’injure par le Bolloréland. @Cyrilhanouna m’a insulté. C’est un réflexe. @PascalPraud m’a insulté. C’est corporate. @Le_Figaro a rejoint le Bolloréland.
J’ai été suspendu professionnellement, ce qui ne m’était jamais arrivé. Certains remarquent qu’en dix ans de provocations et de remarques méprisantes et injurieuses - « votre mère aurait dû vous appeler Corinne » - , malgré des condamnations judiciaires qui ont fait de lui un délinquant, @ZemmourEric n’a jamais été suspendu par une entreprise de presse. Il a au contraire été promu.
La liberté d’expression, beaucoup portée en écharpe ces derniers temps, s’apparente aussi à une vaste rigolade.
@MLP_officiel a déclaré récemment : « Venir dire que la colonisation a été un drame pour l’Algérie, ça n’est pas vrai. » J’aurais pu lui envoyer deux ou trois livres sur la question. Je ne l’ai pas fait.
Une école maternelle parisienne porte toujours le nom de Lamoricière, un général de la conquête d’Algérie que Charles-André Julien, un des historiens de référence de la période, a qualifié ainsi : « Le plus inhumain de tous les grands chefs d’Afrique ». Que des enfants de France soient scolarisés dans un lieu portant le nom d’un criminel de guerre est sidérant.
Il y a encore beaucoup de choses à dire sur le sujet. Elles seront dites.
2 commentaires:
"La scène qui s’est déroulée le 28 février dans le bureau ovale de la Maison blanche est largement relayée dans les médias. Elle doit être comprise comme une des illustrations de la ligne politique du pouvoir en place aux Etats-Unis. Zelinsky a été traité comme le sont les millions de travailleurs et de travailleuses de l’Etat fédéral insulté·es et licencié·es, ou les migrants et migrantes. Le capitalisme dans sa forme la plus crue règne à Washington. Et le capitalisme a besoin de l’impérialisme pour durer. La volonté américaine d’accaparer les ressources naturelles ukrainiennes rejoint la prédation russe. L’impérialisme chinois fait de même dans d’autres régions du monde.
Nous aurions pu échapper à l’alliance entre Trump et Poutine, si la résistance populaire ukrainienne avait été suffisamment soutenue depuis trois ans, pour expulser les troupes russes de toute l’Ukraine. Une défaite de Poutine dans sa guerre d’annexion, de vol des enfants, de destruction des infrastructures et habitations, aurait contribué à affaiblir, voire abattre, son régime. Mais si les annonces gouvernementales et politiciennes se sont succédé, la réalité du soutien est demeurée en deçà des besoins ukrainiens. Ne parlons pas de celles et ceux qui n’ont eu de cesse de renvoyer dos à dos l’État russe agresseur et le peuple ukrainien agressé, réclamant une « paix » entérinant l’occupation militaire entamée en 2014, élargie depuis 2022 !
Plus que jamais, nous devons poursuivre le soutien à nos camarades syndicalistes en Ukraine ; avec eux et elles, nous sommes aussi en lien avec les collectifs féministes, LGBTQI, de citoyennes et citoyens, écologistes, de soldats, etc. Ils et elles se battent sur deux fronts : contre les politiques antisociales du gouvernement et contre les troupes de Poutine. Nous soutenons leurs actions.
Avec le Réseau syndical international de solidarité et de luttes ou l’intersyndicale nationale Ukraine, nous avons organisé six convois syndicaux. Les 23 et 24 février, nous participions aux manifestations ou rassemblements dans plusieurs villes de France. L’Union syndicale Solidaires est impliquée dans le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine et son collectif français. Nous poursuivons le combat pour
* une paix juste et durable en Ukraine,
* le retrait des troupes russes de l’ensemble du pays,
* le retour des enfants ukrainiens volé·es,
* la libération des prisonnier·es de guerre et prisonnier·es politiques détenu·es en Russie,
* le jugement des responsables de crimes de guerre et au premier chef d’entre eux, Poutine,
* pour l’annulation de la dette ukrainienne et pour une aide inconditionnelle à la Nous appelons les forces progressistes à agir ensemble et rappeler, dans les faits, que les peuples font l’histoire !reconstruction du pays.
Un troisième front est désormais ouvert : contre l’impérialisme américain qui s’est allié à Poutine.
En Ukraine, comme en Palestine, en Afrique, ou en Kanaky, partout, l’impérialisme, les régimes liberticides, l’extrême droite sont les ennemis des populations qui aspirent à la liberté, à l’émancipation sociale !"
https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/le-soutien-a-la-resistance-ukrainienne-est-partie-integrante-de-notre-combat-pour-la-liberte-et-lemancipation-la-bas-ici-partout-dans-le-monde/
jean-michel aphatie
@jmaphatie
Bonjour à tous.
"J’ai été très critiqué ces derniers jours, et aussi très soutenu, par d’innombrables personnes, diverses et informées de la réalité historique. Je remercie ici celles et ceux qui m’ont adressé des messages de sympathie et de compréhension. Les autres, je ne les remercie pas.
Beaucoup d’historiens de la période de la conquête algérienne ont été sollicités. Tous m’ont donné raison sur la réalité des faits.
J’ai été roulé dans le mépris et l’injure par le Bolloréland.
@Cyrilhanouna m’a insulté. C’est un réflexe.
@PascalPraud m’a insulté. C’est corporate.
@Le_Figaro a rejoint le Bolloréland.
J’ai été suspendu professionnellement, ce qui ne m’était jamais arrivé. Certains remarquent qu’en dix ans de provocations et de remarques méprisantes et injurieuses - « votre mère aurait dû vous appeler Corinne » - , malgré des condamnations judiciaires qui ont fait de lui un délinquant,
@ZemmourEric n’a jamais été suspendu par une entreprise de presse. Il a au contraire été promu.
La liberté d’expression, beaucoup portée en écharpe ces derniers temps, s’apparente aussi à une vaste rigolade.
@MLP_officiel a déclaré récemment : « Venir dire que la colonisation a été un drame pour l’Algérie, ça n’est pas vrai. » J’aurais pu lui envoyer deux ou trois livres sur la question. Je ne l’ai pas fait.
Une école maternelle parisienne porte toujours le nom de Lamoricière, un général de la conquête d’Algérie que Charles-André Julien, un des historiens de référence de la période, a qualifié ainsi : « Le plus inhumain de tous les grands chefs d’Afrique ». Que des enfants de France soient scolarisés dans un lieu portant le nom d’un criminel de guerre est sidérant.
Il y a encore beaucoup de choses à dire sur le sujet. Elles seront dites.
Etonnant, non ?"
(…)
https://x.com/jmaphatie/status/1897597554235195891
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