mardi 9 juillet 2024

DIRECT. Législatives 2024 : le Nouveau Front populaire exhorte Emmanuel Macron à se tourner "immédiatement" vers lui pour "permettre de former un gouvernement"

DIRECT. Législatives 2024 : le Nouveau Front populaire exhorte Emmanuel Macron à se tourner "immédiatement" vers lui pour "permettre de former un gouvernement"
https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/direct-resultats-des-legislatives-2024-les-tractations-se-poursuivent-a-gauche-les-deputes-font-leur-rentree-a-l-assemblee_6655374.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Faudrait peut-être qu'ils se mettent d'accord sur qui pour gouverner cette gauche qui ne s'unit que pour gagner les élections et produit aussitôt des frondeurs ? La victoire du NFP n'est qu'apparence, elle est factice, le seul gagnant réel c'est le RN avec plus de députés qu'avant mais heureusement pas assez pour faire une majorité absolue. Si la gauche ignore qu'elle ne doit cette pseudo victoire qu'au front républicain pour écarter le RN, elle est foutue pour une majorité de français !

Anonyme a dit…

Le NFP exhorte ? Mais qui exhorte ? Hidalgo a raison, pendant les JO gardons Atal pour la stabilité immédiate et attendons que les groupes à l'assemblée se constituent en vue d'alliances possibles ou impossibles ! Ce n'est pas à un chef de parti quel qu'il soit à décider tout seul ! On a vu pour Ciotti ! Un 1er ministre sectaire et arcbouté sur son programme électoral de droite ou de gauche, n'a aucune chance de survie à court terme ! Une majorité de français hors RN ... et LFI, ne le souhaite. Encore une fois ce n'est pas le NFP qui a gagné (ni aucun autre d'ailleurs), c'est le RN qui a perdu !

Anonyme a dit…

"Emmanuel Macron est arrivé par la coulisse au sommet de l’OTAN, sans un mot ni un regard pour les journalistes. Mercredi 10 juillet, à peine le pied posé à Washington pour rejoindre les célébrations des 75 ans de l’Alliance atlantique, démarrées la veille sans lui, le chef de l’Etat s’engouffre au premier étage du centre de conférences de la capitale américaine pour rejoindre le tout nouveau premier ministre britannique, Keir Starmer. Souriant, l’air léger lorsqu’il échange une franche poignée de mains avec le président des Etats-Unis, Joe Biden, le locataire de l’Elysée pense avoir mis plus qu’un océan entre lui et la crise politique qui agite son pays. Le voici dans son élément, parmi ses pairs, à évoquer les grands tourments du monde : l’invasion russe en Ukraine et les tensions dans l’Indo-Pacifique.

La lettre aux Français qu’il vient de faire paraître dans la presse régionale doit le placer en surplomb du brouhaha politique hexagonal. Emmanuel Macron a rédigé la missive mardi de l’Elysée, au dire de son entourage, avant d’en finaliser les détails dans l’A330 qui le conduisait aux Etats-Unis. Le courrier, présenté par la présidence de la République comme « un format d’apaisement », met fin à un silence inhabituel d’une dizaine de jours.

Fallait-il que le chef de l’Etat parle pour assurer sa tranquillité à l’OTAN ?

Trois jours après le dénouement des élections législatives, Emmanuel Macron se pose en arbitre des élégances, presque en maître du jeu. A ceux qui fustigent son choix d’avoir dissous l’Assemblée nationale, le 9 juin, risquant de livrer le pays aux mains de l’extrême droite, le président répond en se félicitant de la « mobilisation » des Français le 30 juin et le 7 juillet, « signe de la vitalité de notre République » et d’un « besoin d’expression démocratique ». Son choix était donc le bon, laisse-t-il entendre.

Et ses adversaires du Nouveau Front populaire (NFP) ont tort de crier victoire, cingle-t-il. « Personne ne l’a emporté » à l’issue de ce scrutin, juge-t-il dès les premières lignes de sa missive, ignorant que l’alliance de gauche est arrivée en tête (195 sièges selon le décompte du Monde du 8 juillet), suivie d’Ensemble pour la République (168 sièges) et du Rassemblement national (RN, 143 sièges), loin devant Les Républicains (LR, 46 sièges). Emmanuel Macron dépeint une Assemblée nationale où « les coalitions qui ressortent de ces élections sont toutes minoritaires » pour mieux relativiser l’avance du NFP."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/11/emmanuel-macron-dans-une-lettre-aux-francais-conteste-la-victoire-du-nouveau-front-populaire-et-defend-un-large-rassemblement-sans-rn-ni-lfi_6248468_823448.html