mardi 2 juillet 2024

« C’est quoi le RN » : à ceux qui s’interrogent après les résultats des législatives 2024, nos clés pour comprendre

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/c-est-quoi-le-rn-a-ceux-qui-s-interrogent-apres-les-resultats-des-legislatives-2024-nos-cles-pour-comprendre_236284.html


Note réboussière :

RN  RENOUVEAU NOIR 




3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Alors que les résultats officiels du ministère de l’Intérieur sont tombés, nombreux électeurs de gauche tentaient ce lundi 1er juillet de se consoler en notant que le Rassemblement national fait finalement moins de 30 % des votes (29,25 %), et qu’il est talonné par le Nouveau Front populaire (27,99 %). Soit un écart de 402 616 voix et 1,26 %.

Ce pourcentage du RN ne comptabilise pas les 3,90 % des voix accordées à l’Union de l’extrême droite, la terminologie choisie par le ministère de l’Intérieur pour désigner les LR fidèles à Eric Ciotti dans son alliance avec le Rassemblement national. Grâce à ce contrat, le patron renégat de LR et ses alliés de droite ont pu se présenter sans candidat RN face à eux.

Cette alliance des droites extrêmes fait 33,15 % des bulletins exprimés. Soit un écart avec l’union de la gauche nettement plus marqué de 5,16 %."
(…)


https://www.liberation.fr/checknews/avec-moins-de-30-des-votes-exprimes-le-rassemblement-national-est-il-finalement-plus-bas-quannonce-20240701_ZDVKTZUEWRF4ZB5DNHCCLUJHYU/

Anonyme a dit…

MACRON / RN : INSTALLER LE FASCISME EN 9'57 CHRONO
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/Wpp3Irs9t98?si=cfa9F8wVst5ealhI



Face à la défaite de son camp aux élections européennes, Emmanuel Macron expliquait devant un parterre de journalistes le 12 juin qu'il assumait « engager un mouvement de clarification » en ayant dissous l'Assemblée nationale, convoquant des législatives éclairs trois semaines plus tard.

Trois semaines d'aboiements médiatiques s'en sont suivi, tentant de disqualifier le seul bloc qui pourrait faire face à la vague d'extrême droite : le Nouveau Front populaire. Inlassablement, les mêmes éléments de langage en boucle sur les plateaux : « extrême gauche », « antisémite », « une union qui ne vaut pas mieux que l'extrême droite », « cordon sanitaire autour de LFI », ou encore "ennemi politique". Toutes les stratégies de communication sont bonnes pour tenter de sauver ce qui peut l'être, dans la rhétorique du « moi ou le chaos ».

Ce président, qui se présentait 7 ans plus tôt comme le rempart à l'extrême droite a finalement précipité son accession au pouvoir, en 9’57 minutes chrono.

Journaliste : Oriane Marty
Montage : Alexandre Cassier
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert

Anonyme a dit…

"L’expérience de Giorgia Meloni en Italie prouverait-elle que des partis d’extrême droite se modèrent une fois arrivés au pouvoir ? Directeur de recherche en sociologie au CNRS, professeur à l’école Polytechnique et auteur des Candidats (PUF), Etienne Ollion travaille en Italie sur l’exercice du pouvoir de la cheffe de Fratelli d’Italia, présidente du Conseil depuis octobre 2022. Selon le sociologue, si Meloni a effectivement tout fait pour modérer son image en arrivant aux manettes après une campagne très radicale, elle a aussi remplacé les responsables à la tête des administrations, de l’audiovisuel public ou des institutions culturelles, tout en poursuivant des opposants devant les tribunaux. Surtout, elle ambitionne aujourd’hui de réformer la Constitution pour renforcer l’exécutif.

Mais pour Etienne Ollion, du fait de la faiblesse des contre-pouvoirs en France, un Jordan Bardella à Matignon, même en situation de cohabitation, disposerait de bien plus de moyens que son homologue italienne afin d’imposer une politique radicale, "avec peu de limites" institutionnelles. Enfin, le chercheur rappelle qu’en cas d’absence de majorité à l’Assemblée nationale, un "gouvernement technique", comme ce fut le cas en Italie avec Mario Draghi, n’a rien d’une solution idéale…"
(…)


https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/etienne-ollion-bardella-au-pouvoir-pourrait-avoir-un-impact-bien-plus-fort-que-meloni-en-italie-XBQVX6R7PJDD7ITJZP55QIGPXM/