"Mais au final, on nous donne un salaire pour accomplir une mission définie par la collectivité. Nous sommes légitimes et compétents pour exécuter ces tâches, et peut-être avons-nous une expertise pour aider à concevoir nos missions, mais nous restons des exécutants.
Quand la tenue et le flingue sont au vestiaire, nous sommes aussi des citoyens, et nous avons alors comme tout le monde, ni plus ni moins que tout le monde, le droit de participer aux choix collectifs qui deviendront un jour nos missions. Vous et moi ne sommes pas légitimes pour autre chose que pour cela, c’est un métier, pas un mandat, respectons ça et cessons d’avoir des revendications en forme de programme politique. Nos revendications doivent être tournées vers les décideurs, pas vers les citoyens, donc, amis syndicalistes, calmez-vous !
Si vous ne vous sentez pas capables de rester neutres, parce que votre idéologie personnelle, votre éthique ou vos sensibilités politiques deviennent irrépressibles, pensez bien avant de parler qu’en vous entendant on pensera nous entendre tous, et que certains d’entre nous ne l’acceptent pas, et préférez la démission si le mal est trop profond !" (...)
«Je chante avec toi liberté» - Discours sur l'abolition de l'esclavage à La Réunion JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/j0F-uvH0VWM
Le 20 décembre 2020, Jean-Luc Mélenchon était au cimetière des esclaves de Saint-Paul aux côtés d'Huguette Bello, maire de la ville, pour célébrer la Fèt Kaf : l'abolition de l'esclavage sur l'île de La Réunion.
Le député insoumis a remercié la maire de Saint-Paul Huguette Bello et a salué sa lutte pour faire reconnaître en France l'esclavage comme crime contre l'humanité ainsi que celle de Younous Omarjee pour la faire reconnaître dans l'Union européenne. Il a ainsi expliqué qu'il ne pouvait y avoir d'esclavage sans esclavagistes et que c'était un système économique qui permettait que la cupidité l'emporte sur la dignité et la liberté humaines.
Jean-Luc Mélenchon a aussi salué les combattants de la liberté, ceux qui ont résisté à l'esclavage. Il a en particulier mis en avant le rôle des femmes noires de La Réunion qui se sont battues, à la Révolution, en 1792, en refusant de s'asseoir sur les places réservées aux femmes libres de couleur au théâtre et qui ont participé à la création des mouvements de femmes Sans Culotte sur l'île de La Réunion.
Le député insoumis a aussi appelé à se battre, aujourd'hui, contre toutes les formes de préjugés racistes et notamment ceux qui visent à cibler les musulmans. Il a expliqué qu'il fallait faire nôtres les mots de ceux de Champagney qui, dans une pétition, appelaient le roi à abolir l'esclavage au nom du fait que les êtres humains sont semblables. Il a expliqué que l'aboutissement de cette idée était le processus de créolisation dont la société réunionnaise est le modèle.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son discours en citant les paroles de la chanson «Je chante pour toi Liberté».
"Ça diffère beaucoup d'un mouvement traditionnel dans la mesure où les centrales syndicales peuvent être présentes mais ne sont pas devant avec un certain nombre de mots d'ordre. Le samedi, il n'y a pas de gréviste. C'est un autre type de public : les Gilets jaunes étaient, dans la majorité, des commerçants ou des artisans", ajoute Sylvain Boulouque."
Il n'y a pas d'argent magique, Il n'y a que de l'a(r)gent tragique !
Violences ACABlantes : "NOS RUES NE SONT PAS DES CHAMBRES À GAZ"
« 1, 2, 3, LE BLACK BLOC EST ROI » Les meilleurs tags de 2020 en chanson
"C’est désormais devenu un rituel : non seulement les manifestants tentent à chaque rassemblement de casser les vitrines des banques et autres assurances mais ils commettent aussi leur lot de dégradations à la peinture [1].
Si le plus souvent, il revient aux services de la voirie de les faire disparaître aux frais du contribuable, nos amis de la vie manifeste ont préféré les reprendre en chanson." .../...
MANIFESTANT EN SANG “MAQUILLÉ” : RETOUR SUR LA FAKE NEWS DE BFMTV Le Média
https://youtu.be/yNZRdtpgH0U
Morgan, 41 ans, a été victime, le samedi 12 décembre, de ce que l’on pourrait considérer comme un double assaut de violences : violences policières et violences médiatiques. Ce musicien a été blessé à sang par des forces de l’ordre qui semblent l’avoir visé alors qu’il manifestait pacifiquement, en musique en plus.
Et la journaliste Jannick Halimi, du Parisien, a expliqué sur la chaîne tout-info BFM TV, donc à des centaines de milliers de Français, qu’il n’en était rien, qu’il s’était tout simplement maquillé. Par la suite, BFM TV a rectifié, alerté par des internautes ayant vu la scène en direct grâce au journaliste Rémi Buisine de Brut.
Pour lui rendre justice, pour que ce qui s’est vraiment passé soit restitué, nous l’avons invité sur le plateau du Média TV. Il nous raconte comment il a été agressé, pourquoi il a voulu continuer la manifestation en dépit de ses blessu
VIOLENCES POLICIÈRES, GÉNÉALOGIE D’UNE VIOLENCE D’ÉTAT [Entretien avec le sociologue Michel Kokoreff]
"Alors que le dégoût de la police semble gagner chaque jour un peu plus de voix dans la population française, le sociologue Michel Kokoreff vient de publier Violences policières. Généalogie d’une violence d’Etat aux éditions Textuel. Pour celles et ceux, notamment parmi nos confrères médiatiques, qui s’échinent à dénoncer quelques « pommes pourries » exceptionnellement responsables de regrettables « bavures », cet ouvrage permet au contraire de recontextualiser et d’historiciser le travail policier. Du massacre de Sétif, aux émeutes de 2005 en passant par les manifestations des Gilets jaunes, le sociologue identifie des continuités et des ruptures dans les pratiques policières. Pour lundimatin, il revient sur cet ouvrage, sa construction, ses choix d’archives et les questions politiques qu’il soulève." .../...
Dans ton livre tu parles d’une triple radicalisation de l’institution policière, par le bas, par le haut et par le milieu est-ce que tu peux expliquer en quoi est-ce qu’elle consiste ?
"Cette généalogie conduit à mettre en relief une triple logique. Une logique « par le haut» qui passe non seulement par cette militarisation du maintien de l’ordre déjà évoquée, mais par une politique de répression tous azimuts articulant police, justice et prison. Oublions la thèse comportementaliste des « pommes pourries » - symétrique inverse de la peur des « foules haineuses ». Si les flics sont excessivement violents et font n’importe quoi, c’est qu’ils en reçoivent l’ordre dans le cadre d’une stratégie guerrière décidée en haut lieu. Après avoir fait ses classes à Bordeaux, la mutation du préfet Lallement à Paris aura été symptomatique à cet égard. Elle a été la validation de cette « stratégie offensive » à l’œuvre dans d’autres villes comme Bordeaux ou Nantes, conduisant à rendre impossible toute manifestation et à multiplier les blessé.e.s et les mutilé.e.s ; ce qui, en retour, ne peut qu’amplifier la colère et la rage des foules dans les cortèges, des gestes d’auto-défense et des tactiques offensives." .../...
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"Mais au final, on nous donne un salaire pour accomplir une mission définie par la collectivité. Nous sommes légitimes et compétents pour exécuter ces tâches, et peut-être avons-nous une expertise pour aider à concevoir nos missions, mais nous restons des exécutants.
Quand la tenue et le flingue sont au vestiaire, nous sommes aussi des citoyens, et nous avons alors comme tout le monde, ni plus ni moins que tout le monde, le droit de participer aux choix collectifs qui deviendront un jour nos missions. Vous et moi ne sommes pas légitimes pour autre chose que pour cela, c’est un métier, pas un mandat, respectons ça et cessons d’avoir des revendications en forme de programme politique. Nos revendications doivent être tournées vers les décideurs, pas vers les citoyens, donc, amis syndicalistes, calmez-vous !
Si vous ne vous sentez pas capables de rester neutres, parce que votre idéologie personnelle, votre éthique ou vos sensibilités politiques deviennent irrépressibles, pensez bien avant de parler qu’en vous entendant on pensera nous entendre tous, et que certains d’entre nous ne l’acceptent pas, et préférez la démission si le mal est trop profond !"
(...)
https://www.liberation.fr/debats/2020/12/18/je-suis-flic-et-j-ai-des-choses-a-vous-dire_1809044
«Je chante avec toi liberté» - Discours sur l'abolition de l'esclavage à La Réunion
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/j0F-uvH0VWM
Le 20 décembre 2020, Jean-Luc Mélenchon était au cimetière des esclaves de Saint-Paul aux côtés d'Huguette Bello, maire de la ville, pour célébrer la Fèt Kaf : l'abolition de l'esclavage sur l'île de La Réunion.
Le député insoumis a remercié la maire de Saint-Paul Huguette Bello et a salué sa lutte pour faire reconnaître en France l'esclavage comme crime contre l'humanité ainsi que celle de Younous Omarjee pour la faire reconnaître dans l'Union européenne. Il a ainsi expliqué qu'il ne pouvait y avoir d'esclavage sans esclavagistes et que c'était un système économique qui permettait que la cupidité l'emporte sur la dignité et la liberté humaines.
Jean-Luc Mélenchon a aussi salué les combattants de la liberté, ceux qui ont résisté à l'esclavage. Il a en particulier mis en avant le rôle des femmes noires de La Réunion qui se sont battues, à la Révolution, en 1792, en refusant de s'asseoir sur les places réservées aux femmes libres de couleur au théâtre et qui ont participé à la création des mouvements de femmes Sans Culotte sur l'île de La Réunion.
Le député insoumis a aussi appelé à se battre, aujourd'hui, contre toutes les formes de préjugés racistes et notamment ceux qui visent à cibler les musulmans. Il a expliqué qu'il fallait faire nôtres les mots de ceux de Champagney qui, dans une pétition, appelaient le roi à abolir l'esclavage au nom du fait que les êtres humains sont semblables. Il a expliqué que l'aboutissement de cette idée était le processus de créolisation dont la société réunionnaise est le modèle.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son discours en citant les paroles de la chanson «Je chante pour toi Liberté».
"Le samedi, il n'y a pas de gréviste
"Ça diffère beaucoup d'un mouvement traditionnel dans la mesure où les centrales syndicales peuvent être présentes mais ne sont pas devant avec un certain nombre de mots d'ordre. Le samedi, il n'y a pas de gréviste. C'est un autre type de public : les Gilets jaunes étaient, dans la majorité, des commerçants ou des artisans", ajoute Sylvain Boulouque."
https://www.francetvinfo.fr/politique/proposition-de-loi-sur-la-securite-globale/manifestations-contre-le-projet-de-loi-securite-globale-vers-une-nouvelle-temporalite-des-contestations_4227039.html
Il n'y a pas d'argent magique,
Il n'y a que de l'a(r)gent tragique !
Violences ACABlantes :
"NOS RUES NE SONT PAS DES CHAMBRES À GAZ"
« 1, 2, 3, LE BLACK BLOC EST ROI »
Les meilleurs tags de 2020 en chanson
"C’est désormais devenu un rituel : non seulement les manifestants tentent à chaque rassemblement de casser les vitrines des banques et autres assurances mais ils commettent aussi leur lot de dégradations à la peinture [1].
Si le plus souvent, il revient aux services de la voirie de les faire disparaître aux frais du contribuable, nos amis de la vie manifeste ont préféré les reprendre en chanson."
.../...
https://lundi.am/1-2-3-Le-black-bloc-est-roi
#Musicien #BFMTV #FakeNews
MANIFESTANT EN SANG “MAQUILLÉ” : RETOUR SUR LA FAKE NEWS DE BFMTV
Le Média
https://youtu.be/yNZRdtpgH0U
Morgan, 41 ans, a été victime, le samedi 12 décembre, de ce que l’on pourrait considérer comme un double assaut de violences : violences policières et violences médiatiques. Ce musicien a été blessé à sang par des forces de l’ordre qui semblent l’avoir visé alors qu’il manifestait pacifiquement, en musique en plus.
Et la journaliste Jannick Halimi, du Parisien, a expliqué sur la chaîne tout-info BFM TV, donc à des centaines de milliers de Français, qu’il n’en était rien, qu’il s’était tout simplement maquillé. Par la suite, BFM TV a rectifié, alerté par des internautes ayant vu la scène en direct grâce au journaliste Rémi Buisine de Brut.
Pour lui rendre justice, pour que ce qui s’est vraiment passé soit restitué, nous l’avons invité sur le plateau du Média TV. Il nous raconte comment il a été agressé, pourquoi il a voulu continuer la manifestation en dépit de ses blessu
VIOLENCES POLICIÈRES, GÉNÉALOGIE D’UNE VIOLENCE D’ÉTAT
[Entretien avec le sociologue Michel Kokoreff]
"Alors que le dégoût de la police semble gagner chaque jour un peu plus de voix dans la population française, le sociologue Michel Kokoreff vient de publier Violences policières. Généalogie d’une violence d’Etat aux éditions Textuel. Pour celles et ceux, notamment parmi nos confrères médiatiques, qui s’échinent à dénoncer quelques « pommes pourries » exceptionnellement responsables de regrettables « bavures », cet ouvrage permet au contraire de recontextualiser et d’historiciser le travail policier. Du massacre de Sétif, aux émeutes de 2005 en passant par les manifestations des Gilets jaunes, le sociologue identifie des continuités et des ruptures dans les pratiques policières. Pour lundimatin, il revient sur cet ouvrage, sa construction, ses choix d’archives et les questions politiques qu’il soulève."
.../...
Dans ton livre tu parles d’une triple radicalisation de l’institution policière, par le bas, par le haut et par le milieu est-ce que tu peux expliquer en quoi est-ce qu’elle consiste ?
"Cette généalogie conduit à mettre en relief une triple logique. Une logique « par le haut» qui passe non seulement par cette militarisation du maintien de l’ordre déjà évoquée, mais par une politique de répression tous azimuts articulant police, justice et prison. Oublions la thèse comportementaliste des « pommes pourries » - symétrique inverse de la peur des « foules haineuses ». Si les flics sont excessivement violents et font n’importe quoi, c’est qu’ils en reçoivent l’ordre dans le cadre d’une stratégie guerrière décidée en haut lieu. Après avoir fait ses classes à Bordeaux, la mutation du préfet Lallement à Paris aura été symptomatique à cet égard. Elle a été la validation de cette « stratégie offensive » à l’œuvre dans d’autres villes comme Bordeaux ou Nantes, conduisant à rendre impossible toute manifestation et à multiplier les blessé.e.s et les mutilé.e.s ; ce qui, en retour, ne peut qu’amplifier la colère et la rage des foules dans les cortèges, des gestes d’auto-défense et des tactiques offensives."
.../...
https://lundi.am/Repartir-Ordonner-Tuer-Une-genealogie-des-violences-policieres-Entretien-avec
'Tourniquet' et "Exclusion temporaire de 3 jours"...
https://www.lepoint.fr/societe/un-bicot-comme-ca-ca-nage-pas-un-policier-exclu-3-jours-22-12-2020-2406813_23.php
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