La FNEC FP-FO du Gard dit NON à la
répression des lycéens
"La FNEC FP-FO du Gard a pris connaissance, ce jeudi 18 septembre, d'agissements disproportionnés de la Police à l'encontre de lycéens devant le lycée Philippe Lamour à Nîmes.
Dès 6h30 du matin, alors que des lycées avaient décidé d'exprimer pacifiquement leurs
revendications par un blocus symbolique, les forces de l'ordre sont intervenues. Les jeunes ont
été alignés contre un mur, fouillés. Leurs sacs ont été vidés et piétinés, les drapeaux jetés par terre. Les lycéens ont ensuite été pris en photo pendant plus de 30 minutes puis menacés d'arrestation en cas de maintien du blocage.
Les intentions de ces lycéens étaient claires : se mobiliser contre les politiques d'austérité qui
entraînent la suppression de classes et de postes, ainsi que contre les contre-réformes, en particulier celles du lycée et du baccalauréat imposées par Blanquer, ou encore Parcoursup, qui remettent en cause l'égalité d'accès à l'éducation et aux études supérieures. Ils rejettent aussi
la marche à la guerre, à laquelle participent activement le président Macron et son nouveau
Premier ministre Lecornu, ainsi que l'embrigadement imposé par le SNU et un service militaire
rénové.
La FNEC FP-FO du Gard dénonce fermement ces pratiques répressives qui visent à intimider et à criminaliser la jeunesse étudiante. La répression des lycées est inacceptable ; leur colère et leurs revendications sont légitimes et doivent être entendues et satisfaites. La FNEC FP-FO du Gard exprime tout son soutien aux lycéens concernés et les assure qu'elle sera à leur côté autant que nécessaire.
Force est de comprendre que la répression à tour de bras est le dernier recours d'un pouvoir en
déroute. La « fermeté » du ministre de l'Intérieur appartenant à un gouvernement illégitime,
renversé le 8 septembre par un vote des deux tiers des députés, n'effacera ni la colère ni les
revendications qui se sont exprimées le 10 septembre et le 18 septembre et qui continueront à s'exprimer contre le budget de guerre et l'austérité.
La FNEC FP-FO du Gard restera vigilante et mobilisée pour défendre les droits des jeunes et
des personnels aux côtés de toutes les organisations syndicales qui partagent cette exigence.
Nîmes, le 18 septembre 2025
samedi 20 septembre 2025
La FNEC FP-FO du Gard dit NON à la répression des lycéens
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Là où il y a des turbulences, ça suit" :
vendredi 19 septembre 2025
Le HuffPost – En matière de corruption, la France dégringole au classement de l’ONG Transparency International
En matière de corruption, la France dégringole au classement de l'ONG Transparency International
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Taxe Zucman : les leçons d'une victoire idéologique de la gauche
Hadrien Mathoux : « Taxe Zucman : les leçons d'une victoire idéologique de la gauche »
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Hadrien Mathoux
Directeur adjoint de la rédaction
Taxe Zucman : les leçons d'une victoire idéologique de la gauche
C'est un triomphe écrasant auquel la gauche n'était plus habituée. Pas une victoire électorale, mais un succès sondagier retentissant : d'après une étude de l'Ifop, 86% des Français soutiennent la mise en place d'une taxe de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros, soit le mécanisme proposé par l'économiste Gabriel Zucman et porté par la gauche, notamment dans le cadre des négociations avec le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu. Plus impressionnant encore : le plébiscite déborde largement les frontières de la gauche, puisque 89% des sympathisants LR et même 92% des partisans de Renaissance se disent favorables à la taxe sur les ultra-riches.
De quoi constituer un décalage patent avec le climat régnant sur de nombreux plateaux TV, où la perspective d'un impôt supplémentaire sur les multi-millionnaires est fréquemment comparée à l'arrivée du bolchevisme soviétique en France. Mais également avec la ligne défendue par les partis politiques, puisque personne, en dehors des partis composant l'ex-Nouveau Front populaire, ne défend une telle mesure.
Bien sûr, beaucoup des contempteurs de la taxe Zucman affirment qu'ils ne font que contester l'efficacité du dispositif, le jugeant contre-productif, voire délétère pour l'économie française. Le débat autour de la méthode d'imposition est vif, mais légitime, et nous l'avons d'ailleurs traité en profondeur dans nos colonnes. Mais ne nous voilons pas la face : nombreux sont ceux qui font mine de remettre en cause la technique alors que leurs motivations sont idéologiques, et qu'ils rejettent en réalité toute perspective de taxation des ultrariches.
Or c'est précisément ce point qui fait l'objet d'un consensus total dans le pays : la justice fiscale. Le fait, démontré par les travaux de l'Institut des politiques publiques, que les milliardaires sont proportionnellement moins taxés que la moyenne des Français, notamment parce qu'ils mettent en place des mécanismes pour échapper à l'impôt, est éthiquement inacceptable. Dans un contexte de restriction budgétaire et d'efforts demandés à l'ensemble des citoyens, on ne peut sérieusement défendre l'idée d'une absence de contribution de quelques poignées de nantis qui accumulent en un mois ce qu'un travailleur ordinaire ne gagnerait jamais en plusieurs vies de labeur. Peu importe la méthode, la mise en oeuvre du principe est une urgence symbolique autant qu'économique.
Le plébiscite de la taxe Zucman est aussi une leçon pour la gauche : en se recentrant sur le coeur de son combat, à savoir la justice sociale, la valorisation du travail et la lutte contre les inégalités, elle touchera bien davantage le coeur des Français qu'en mettant en avis les lubies sociétales déconnectées du sens commun qu'elle a pris pour habitude de promouvoir ces dernières années.Twitter @hadrienmathoux
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