"Une situation qui n’a pas manqué de faire réagir la Filpac-CGT des personnels de La Marseillaise. « Habitué des pressions sur la presse et des dérapages haineux, le député UDR du Gard Alexandre Allegret-Pilot, s’en prend cette fois à notre journal. Le parlementaire d’extrême droite a en effet déposé plainte pour diffamation contre le directeur de la publication Léo Purguette et notre collègue Tristan Arnaud, pour avoir simplement fait notre travail d’information. Il attaque deux articles, l’un qui épinglait ses publications xénophobes, sexistes, transphobes ; l’autre qui revenait sur l’aide apportée illégalement à une entreprise lorsqu’il était haut fonctionnaire à Bercy. Des informations qui dérangent le député, qui traitait notre journal de «torchon» », écrit-elle dans un communiqué, avant de poursuivre : « Nous apportons tout notre soutien à notre collègue attaqué, face à ces intimidations d’une extrême droite de plus en plus décomplexée. Aussi, nous relayons les appels du journal à la solidarité financière pour assurer notre défense et faisons confiance à la justice pour reconnaître la rigueur de notre travail d’information. »
Et de conclure : « Plus que jamais, nous redisons notre engagement à combattre ces idées de haine et ceux qui les portent. Ces attaques, qui ne sont pas les premières venant de l’extrême droite, ne feront que renforcer notre volonté dans ce combat. »
Des personnalités et organisations, ont témoigné en quelques heures, leur soutien à La Marseillaise, à l’image de la maire de La Grand-Combe, Laurence Baldit, de la coopérative CPMM, de la FSU 13, des UD CGT 13 et 83... qui appellent à ne pas céder aux intimidations de l’extrême droite et à se joindre à l’élan de solidarité financière.
Dans une déclaration, le Club de la presse Marseille Provence Alpes du Sud s’affirme « solidaire de La Marseillaise et appuiera les actions menées par ce titre de presse. Pour que seul l’intérêt général guide la presse, le Club défend la liberté d’informer et au sens plus large les libertés fondamentales. Nous relaierons les différentes actions militantes et financières menées par le groupe de presse. Ce journal issu de la Résistance permet le maintien du pluralisme et la diversification des titres de presse. Cette action en justice est par extension une atteinte à la démocratie »."
"On aurait cru croiser Charles Ingalls sur les routes de Lozère, cette semaine. Carriole, cheval, deux chiens, et une barbe blanche au vent. Non, ce n’était pas un décor de western ni un épisode de La Petite Maison dans la prairie, mais bien Jean-Paul Reynaud, 76 ans, ancien paysan du Vercors, aujourd’hui nomade. Depuis avril dernier, Jean-Paul Reynaud parcourt les routes de France en carriole. Parti du village de Le Percy, dans le sud de l’Isère, cet ancien paysan a troqué son tracteur contre un cheval et une ancienne carriole en bois aménagée. À l’intérieur : un matelas, un réchaud, de quoi cuisiner… l’essentiel pour vivre en toute simplicité. Son périple l’a mené dans les Pyrénées, au Pays basque, dans les Landes, la Bretagne, et aujourd’hui en Lozère, sur la route de Pied-de-Borne. " Là je redescends doucement vers Vallon-Pont-d’Arc, puis je rentrerai chez moi par le Rhône". Depuis trois ans, il sillonne les routes six mois par an… à 5 km/h. "Je roule à 5. Je fais entre 20 et 30 kilomètres par jour. Tranquille".
Sa carriole ? Il l’appelle son “camping-chars”. " Un matelas, un réchaud, un peu de vaisselle… C’est simple, mais ça me suffit". Pas de superflu, juste l’essentiel. Et deux chiennes fidèles, qui ne le quittent jamais : "on est une vraie équipe". Mais attention, ce n’est pas de tout repos. " Il faut être vigilant tout le temps. Le cheval, faut le gérer, faut pas dormir. C’est pas si pépère qu’on croit !" Lorsqu’on évoque La Petite Maison dans la prairie, il sourit : "je n’ai jamais eu la télé, je ne connais pas" ! Ce mode de vie, pour lui, c’est avant tout un choix de liberté, une façon de rester en mouvement… et de redécouvrir la France à son rythme. Ce qui l’anime, ce sont les rencontres. " Les gens s’arrêtent, ils posent des questions, ils veulent caresser le cheval. Le cheval, ça attire. Et puis ça rappelle des souvenirs. Les anciens me parlent de leur grand-père, des chevaux de trait. C’est touchant"." (…)
3 commentaires:
Et le boeuf, il est cévenol aussi ?
« Atteinte à la démocratie »
"Une situation qui n’a pas manqué de faire réagir la Filpac-CGT des personnels de La Marseillaise. « Habitué des pressions sur la presse et des dérapages haineux, le député UDR du Gard Alexandre Allegret-Pilot, s’en prend cette fois à notre journal. Le parlementaire d’extrême droite a en effet déposé plainte pour diffamation contre le directeur de la publication Léo Purguette et notre collègue Tristan Arnaud, pour avoir simplement fait notre travail d’information. Il attaque deux articles, l’un qui épinglait ses publications xénophobes, sexistes, transphobes ; l’autre qui revenait sur l’aide apportée illégalement à une entreprise lorsqu’il était haut fonctionnaire à Bercy. Des informations qui dérangent le député, qui traitait notre journal de «torchon» », écrit-elle dans un communiqué, avant de poursuivre : « Nous apportons tout notre soutien à notre collègue attaqué, face à ces intimidations d’une extrême droite de plus en plus décomplexée. Aussi, nous relayons les appels du journal à la solidarité financière pour assurer notre défense et faisons confiance à la justice pour reconnaître la rigueur de notre travail d’information. »
Et de conclure : « Plus que jamais, nous redisons notre engagement à combattre ces idées de haine et ceux qui les portent. Ces attaques, qui ne sont pas les premières venant de l’extrême droite, ne feront que renforcer notre volonté dans ce combat. »
Des personnalités et organisations, ont témoigné en quelques heures, leur soutien à La Marseillaise, à l’image de la maire de La Grand-Combe, Laurence Baldit, de la coopérative CPMM, de la FSU 13, des UD CGT 13 et 83... qui appellent à ne pas céder aux intimidations de l’extrême droite et à se joindre à l’élan de solidarité financière.
Dans une déclaration, le Club de la presse Marseille Provence Alpes du Sud s’affirme « solidaire de La Marseillaise et appuiera les actions menées par ce titre de presse. Pour que seul l’intérêt général guide la presse, le Club défend la liberté d’informer et au sens plus large les libertés fondamentales. Nous relaierons les différentes actions militantes et financières menées par le groupe de presse. Ce journal issu de la Résistance permet le maintien du pluralisme et la diversification des titres de presse. Cette action en justice est par extension une atteinte à la démocratie »."
https://www.lamarseillaise.fr/societe/maj-la-marseillaise-attaquee-en-justice-par-un-depute-d-extreme-droite-NM18275549
"On aurait cru croiser Charles Ingalls sur les routes de Lozère, cette semaine. Carriole, cheval, deux chiens, et une barbe blanche au vent. Non, ce n’était pas un décor de western ni un épisode de La Petite Maison dans la prairie, mais bien Jean-Paul Reynaud, 76 ans, ancien paysan du Vercors, aujourd’hui nomade. Depuis avril dernier, Jean-Paul Reynaud parcourt les routes de France en carriole. Parti du village de Le Percy, dans le sud de l’Isère, cet ancien paysan a troqué son tracteur contre un cheval et une ancienne carriole en bois aménagée. À l’intérieur : un matelas, un réchaud, de quoi cuisiner… l’essentiel pour vivre en toute simplicité. Son périple l’a mené dans les Pyrénées, au Pays basque, dans les Landes, la Bretagne, et aujourd’hui en Lozère, sur la route de Pied-de-Borne. " Là je redescends doucement vers Vallon-Pont-d’Arc, puis je rentrerai chez moi par le Rhône". Depuis trois ans, il sillonne les routes six mois par an… à 5 km/h. "Je roule à 5. Je fais entre 20 et 30 kilomètres par jour. Tranquille".
Sa carriole ? Il l’appelle son “camping-chars”. " Un matelas, un réchaud, un peu de vaisselle… C’est simple, mais ça me suffit". Pas de superflu, juste l’essentiel. Et deux chiennes fidèles, qui ne le quittent jamais : "on est une vraie équipe". Mais attention, ce n’est pas de tout repos. " Il faut être vigilant tout le temps. Le cheval, faut le gérer, faut pas dormir. C’est pas si pépère qu’on croit !"
Lorsqu’on évoque La Petite Maison dans la prairie, il sourit : "je n’ai jamais eu la télé, je ne connais pas" ! Ce mode de vie, pour lui, c’est avant tout un choix de liberté, une façon de rester en mouvement… et de redécouvrir la France à son rythme. Ce qui l’anime, ce sont les rencontres. " Les gens s’arrêtent, ils posent des questions, ils veulent caresser le cheval. Le cheval, ça attire. Et puis ça rappelle des souvenirs. Les anciens me parlent de leur grand-père, des chevaux de trait. C’est touchant"."
(…)
https://www.francebleu.fr/infos/insolite/a-76-ans-il-traverse-la-france-en-carriole-et-fait-une-pause-en-lozere-5485351
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