Decathlon, Shein et Kiabi empochent
des millions d'euros grâce aux invendus8 mai 2025 Bonjour ! 💶 Les vêtements invendus sont devenus une machine à fric pour les marques de fast-fashion à cause de la loi antigaspillage, qui a rendu la surproduction rentable, révèle une enquête du média Disclose avec Reporterre. Depuis 2022, ces marques peuvent économiser 60 % d'impôts sur chaque vêtement donné à des associations. Decathlon a ainsi bénéficié de 709 000 euros de réduction d'impôts en 2024, Kiabi, de 13 millions d'euros en 2023, et pour Shein, c'est probablement encore plus. Résultat : les associations croulent sous les vêtements neufs et doivent les détruire par leurs propres moyens, voire aux frais du contribuable ! Asphyxiées par ce surplus, certaines refusent même des dons.😟 Ça nous inquiètePesticides : notre santé a Duplomb dans l'aile
Alors que la proposition de loi Duplomb est examinée aujourd'hui à l'Assemblée nationale, plus de 1 000 médecins et scientifiques dénoncent dans une lettre ouverte un texte dangereux pour notre santé. Il risque en particulier d'affaiblir l'Anses, l'agence qui autorise la mise sur le marché de produits contenant des pesticides.
Macron accueille les chercheurs étasuniens… à condition qu'ils servent l'industrie
Alors que 500 millions d'euros de crédits pour la recherche française ont été annulés fin avril, le chef de l'État a annoncé lundi 100 millions d'euros « supplémentaires » pour attirer des chercheurs étrangers, notamment ceux en provenance des États-Unis. Mais cet argent magique concerne uniquement les sciences liées à l'industrie, pas les sciences humaines et sociales.😠 Ça nous énerveUn peuple chassé de sa forêt pour faire chauffer les chaudières françaises
Depuis cinq ans, sur l'île de Bornéo, en Malaisie, une communauté autochtone lutte pour protéger son habitat, la forêt tropicale du Sarawak. Alors que la soixantaine d'habitants dépend de la forêt pour se loger, se nourrir et se soigner, elle a reçu l'ordre d'évacuer pour permettre à une multinationale de raser ces arbres sacrés afin de fabriquer des granulés de bois... dont la France est la première importatrice.🚧 A69Le coup de bluff financier d'Atosca pour relancer les travaux
Selon le concessionnaire Atosca, l'arrêt du chantier de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres lui coûterait 180 000 euros chaque jour. Mais pour les opposants, cette somme est largement surévaluée. Ils y voient une stratégie pour faire pression et tenter de relancer le chantier avant les recours en justice en mai.Sans vous, Reporterre n'existerait pasSoutenez Reporterre, même pour le prix d'un café ☕, cela ne prend que 2 minutes. Merci 🙏Faire un don✏️ Le dessin de la semaineTommy🎙️ Le monde d'après avec Lucie Castets« L'État est aujourd'hui la béquille du capitalisme »
« La France est un pays d'électeurs de gauche qui s'ignorent », soutient Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre en juillet 2024. Dans ce nouvel entretien de la série Le Monde d'après, cette haute fonctionnaire, cofondatrice du collectif Nos Services publics, développe sa vision d'une société avec plus de justice sociale.👀 Que lire et voir ?Les conseils culture de Reporterre du mois de mai
Tout savoir sur les papillons, l'appel de la Loire, un futur désirable en 2057, un apprenti berger… Reporterre vous propose une sélection des derniers essais, livres jeunesse, podcasts, documentaires et expositions de l'écologie.💌 Entre vous & nousLes coulisses de nos enquêtes. Pour la première fois, Reporterre publie une enquête en partenariat avec le média d'investigation Disclose. La journaliste Floriane Louison y dévoile comment Kiabi, Shein et Decathlon empochent des millions d'euros d'argent public en écoulant leurs stocks de vêtements auprès d'associations.
Ce partenariat s'inscrit dans la volonté de la rédaction d'identifier et de désigner les profiteurs de la surproduction, de la contamination de l'environnement et de la destruction de la biodiversité.
L'arrivée récente du journaliste Moran Kerinec comme coordinateur de notre pôle enquête va dans ce sens. D'autres collaborations avec des médias dont nous partageons les valeurs suivront. À Reporterre, nous sommes convaincus que, pour avoir plus d'impact, les médias indépendants ont tout intérêt à s'allier !Vous aimez cette infolettre ? Partagez-la avec vos amis et votre entourage.
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10 commentaires:
Après les saintes reliques, l'addition liquoreuse du prélat...!
"Il a invité dans sa chambre quelques collègues pour discuter après le dîner"
"Si le prélat italien de 78 ans n’a pas voulu dévoiler l’identité de l’intéressé, ni dire de quel pays il venait, il a toutefois indiqué : "Ce cardinal étranger, qui pensait que tout était gratuit, a invité dans sa chambre quelques collègues pour discuter après le dîner". Problème : ces hommes d’Église n’avaient rien contre un petit coup à boire.
La soirée se prolonge ainsi dans la chambre du cardinal et tout le contenu du minibar disparaît rapidement. "Résultat : ils ont vidé le minibar, ils ont rapidement fini toutes les petites liqueurs. Sauf que, plus tard, il s’est retrouvé avec tout ça sur la facture, et il l’a très mal pris", raconte Anselmo Guido Pecorari, sans préciser lors de quel conclave cela s’est déroulé."
https://www.lindependant.fr/2025/05/07/conclave-il-sest-enerve-pensant-que-cetait-gratuit-un-cardinal-vide-le-minibar-de-sa-chambre-et-se-retrouve-avec-une-addition-tres-salee-12681083.php
Renouée du Japon : un envahissement sans limites...
Dans le coin, le bâchage a été testé il y 2 ans en amont du Pont de Salindres à la conjonction des rivières Salindrinque (venant de Lasalle) et Gardon
(venant de St Jean du Gard)...
Coût de l'opération : 150.000 euros !
L’eau bouillante, un retour à l’essentiel… mais pas une baguette magique
"Ce qui distingue l’eau bouillante des autres méthodes, c’est sa simplicité d’usage et son respect de l’environnement. Pas de produits chimiques, pas de coûts prohibitifs, pas d’impact sur la biodiversité voisine. Elle permet d’agir rapidement, dès la détection des premières repousses.
Mais il faut garder en tête que cette méthode nécessite de la répétition. Une seule application ne suffit pas à éliminer l’ensemble du réseau racinaire. Il faut donc être méthodique, observer l’évolution de la zone traitée et réagir dès les premières nouvelles tiges.
Elle sera particulièrement utile pour les jardins privés, les bords de haies ou les petites zones urbaines, là où les autres techniques sont difficiles à mettre en œuvre.
La renouée du Japon reste ainsi un ennemi coriace. Face aux limites des méthodes classiques, l’eau bouillante apparaît toutefois comme une alternative sérieuse. Respectueuse de l’environnement, accessible à tous et déjà prometteuse sur le terrain, elle pourrait bien devenir votre meilleur allié dans cette lutte."
https://trucmania.ouest-france.fr/elle-ravage-les-jardins-depuis-des-annees-la-renouee-du-japon-enfin-vaincue-grace-a-une-methode-inattendue/
https://www.midilibre.fr/2025/05/12/scandales-des-eaux-minerales-nestle-une-plainte-pour-faux-temoignage-a-lencontre-du-directeur-industriel-du-site-gardois-12691564.php
LE FENNEC ET LE PARJURE
"La commission d’enquête sénatoriale chargée de faire la lumière sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille fait savoir ce lundi 12 mai dans un communiqué qu’elle va saisir la justice, après l’audition d’un dirigeant de Nestlé Waters le 26 mars dernier sur la situation du site de Perrier à Vergèze (Gard).
Le rapporteur, Alexandre Ouizille (SER), et le président, Laurent Burgoa (LR), de la commission d’enquête sur les eaux en bouteille soupçonnent le directeur industriel de Nestlé Waters, Ronan Le Fanic, de «faux témoignage» : «Ce responsable n’a pas respecté son serment de dire “toute la vérité, rien que la vérité”.» Et annoncent en conséquence saisir la procureure de Paris.
Les sénateurs estiment que le dirigeant aurait menti en affirmant devant le Sénat que l’activité de l’usine de Vergèze, où l’eau est captée, était restée «routinière» entre janvier et mars 2025, sans incident d’exploitation. Or, «l’enquête de la commission démontre que, les 10 et 21 mars 2025, les lignes de production de Perrier ont été affectées par des contaminations bactériennes dont la direction de Nestlé Waters a nécessairement été informée».
«Dans les deux cas, les évènements en question, dont la presse s’est faite l’écho, ont entraîné le blocage de nombreuses palettes de bouteilles Perrier, blocage qui n’a toujours pas été levé à ce jour», relate la commission d’enquête. «Nestlé Waters nous en a dit peu. Mais des contrevérités manifestes sont apparues. Au moins un parjure a été identifié», a affirmé Alexandre Ouizille sur X."
(…)
https://www.liberation.fr/politique/commission-denquete-sur-les-eaux-minerales-le-senat-saisit-la-justice-pour-faux-temoignage-du-directeur-industriel-de-nestle-waters-20250512_IRX6MYB5HRAZRPYX7FT67HDYUQ/
LOCALE
« Un manque de transparence et
dʼhonnêteté »
L’affaire Perrier connaît un nouveau rebondissement avec le signalement par le Sénat d’un potentiel faux témoignage d’un dirigeant de Nestlé waters. Comment en êtes-vous arrivés à cette conclusion ?
M. Le Fanic, qui est directeur industriel de Nestlé Waters a été auditionné le 26 mars 2025. Dans ses propos, il nous assure qu’il n’y a eu aucun problème sur les lignes de production de Vergèze. Or, on sait par les documents qu’ils nous ont fournis que les 10 et 21 mars 2025, les lignes de production ont été infectées par des contaminations bactériennes. Nous ne pouvions pas laisser passer cela.
Ce signalement a été diversement apprécié par les élus locaux en place.
Le conseiller régional Henry Brin estimant que vous mettiez “de l’huile sur le feu”.
Il faut faire attention de ne pas tomber dans du populisme. C’est un dossier sur lequel il faut être sérieux, que tout le monde soit responsable et sage, à l’image de la décision prise par le préfet Jérôme Bonet (le préfet du Gard a donné deux mois à Nestlé waters pour retirer les filtres mis en cause dans l’exploitation de la
source Perrier). On ne peut pas fermer les yeux sur de la filtration, car cela dénature le produit vendu. Si nous ne sommes pas sur une contamination sanitaire avérée avec Perrier, il y a un problème de tromperie sur la marchandise. L’action qu’il faut mener, c’est de saisir l’Anses, l’Agence nationale de sécurité et de santé pour qu’elle détermine à partir de quel niveau de
filtration on arrive à une eau dénaturée. C’est un dossier qui est complexe,sensible, j’en suis conscient, mais il faut que nous soyons tous responsables.
Cette pression commune sur Nestlé changera peut-être leur position sur ce dossier-là qui, franchement, manque de transparence et d’honnêteté. J’ai en ce sens beaucoup apprécié la position de Carole Delga qui souligne que Nestlé doit prendre ses responsabilités et que nous devons faire le travail ensemble.
Quelles suites vont être données à ce signalement ?
Il a été envoyé à Laure Beccuau, procureure de la République de Paris et ancienne procureure de Nîmes. Et elle analysera, en fonction des éléments qui lui sont donnés, s’il y a eu un faux témoignage ou pas. Sachant qu’un faux
témoignage sous serment peut occasionner, au maximum, une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Et par rapport au dossier Perrier ?
Nous allons donc présenter publiquement le rapporteur lundi prochain. Nous voulons amener le plus de transparence possible et redonner confiance aux consommateurs.
Carole Delga appuyait d’ailleurs sur une évolution de la réglementation par rapport à la filtration tolérée pour les eaux minérales naturelles.
.../…
.../...
Il faut travailler avec les ministères concernés, notamment celui de la Santé.
C’est pour ça que je pense que la seule instance qui peut vraiment nous aider tous, c’est l’Agence nationale de sécurité et de santé, qui pourrait donner un avis scientifique en disant à quel niveau la microfiltration ne modifie pas le micro-organisme de l’eau. Cela permettrait à tout préfet et ARS de France et de Navarre d’avoir une indication pour une position commune, et j’allais dire, irréprochable. Et que je soutiendrai cela. Car au-delà de Nestlé, il y a les nombreux emplois en jeu…
Je fais la différence entre Nestlé, qui est un industriel, et Perrier, qui est une marque internationale qu’on doit préserver. Et à travers cette marque, les personnels qui sont derrière et qui sont victimes d’agissements de l’industriel.
J’ai signé un courrier aujourd’hui (ce mardi) à l’attention du préfet du Gard pour lui que, sous son autorité, un comité de pilotage, qui regroupe l’État, les collectivités Région, Département, toutes les communes concernées, la communauté de communes, l’EPTB Vistre Vistrenque et Nestlé bien sûr, soit mis en place. Pour voir comment on peut, face aux problématiques pointées par le rapport des hydrogéologues, améliorer la nappe. Ce, afin de maintenir l’emploi et l’avenir de Perrier.
Le Sénat vient d’annoncer une saisine du procureur de Paris pour faux témoignage d’un responsable de Nestlé. Le point avec le président de la commission d’enquête sur les eaux en bouteille, Laurent Burgoa.
Emilie Bec
Mercredi 14 mai 2025
https://kiosque.midilibre.fr/reader/caf06aba-f863-4a50-be69-8c862831...
https://www.liberation.fr/environnement/pollution/affaire-des-eaux-minerales-nestle-letat-a-t-il-minore-le-scandale-20250518_XQAQ6NOXGNESFFL4PGY4IH3S3Q/
https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/05/19/fraude-aux-eaux-minerales-le-rapport-qui-met-a-nu-les-liaisons-dangereuses-entre-l-etat-et-nestle_6607136_3244.html
« La présidence de la République savait, au moins depuis 2022, que Nestlé trichait depuis des années. » Elle avait connaissance des pratiques interdites auxquelles Nestlé avait recours pour désinfecter ses eaux minérales dites naturelles, régulièrement contaminées par des bactéries d’origine fécale et des pesticides. En définitive, les sénateurs constatent que le pouvoir exécutif a préféré changer la législation en vigueur en faveur de Nestlé, privilégiant les intérêts privés au détriment des intérêts sanitaires et écologiques."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/france/190525/scandale-des-eaux-minerales-de-nestle-le-rapport-des-senateurs-pointe-la-responsabilite-de-l-etat
"Nos salariés sont secoués"
"Elle rappelle ainsi l’attachement de la population locale à Perrier, "à la valeur du travail, un savoir-faire, une fierté […]. Aujourd’hui, notre usine est ébranlée. Nos salariés sont secoués. Nestlé Waters a menti : c’est établi. L’État n’a pas pris ses responsabilités : c’est une évidence. Je refuse que des centaines de salariés investis soient sacrifiées sur l’autel du sensationnalisme ou de l’impuissance politique."
Pascale Fortunat-Deschamps demande du concret : une source protégée, des forages surveillés et contrôlés, une nappe saine, des consommateurs informés, en sécurité sanitaire : "A l’État de fixer un cap. À Nestlé Waters de s’y conformer et d’agir, pour garantir, à la fois, la pureté de l’eau et la pérennité des emplois. […] Vous pouvez compter sur moi. […] Ensemble, protégeons ce qui fait la force et la richesse de Vergèze : notre eau, notre savoir-faire, notre avenir."
https://www.midilibre.fr/2025/05/21/chez-nous-perrier-nest-pas-un-logo-mais-une-histoire-familiale-la-maire-de-vergeze-rappelle-lattachement-de-la-population-a-lentreprise-12709172.php
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