Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
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Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
8 commentaires:
DIKTAT : la testostérone est montée alors que l'accord commercial sur les minerais stratégiques venait d'être abordé...
Face au refus de Zélinsky, la moutarde est montée au nez de Trump et Vance...
La dollarisation de la réflexion est une affection de courte vue !
* "La signature d'un accord sur les minerais en jeu. Alors que le président ukrainien a quitté la Maison Blanche sans signature de projet d'accord sur les minerais stratégiques en Ukraine, le président américain a de nouveau lancé depuis son Bureau ovale : "Le président Poutine et le président Zelensky vont devoir se parler" pour "mettre fin au massacre de millions de personnes". C'est après le rejet de Kiev de la proposition de Washington concernant ses ressources naturelles que les tensions se sont accrues, Donald Trump accusant Volodomyr Zelensky d'être un "dictateur" tout en amorçant un brusque rapprochement avec le Kremlin."
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-altercation-entre-volodymyr-zelensky-et-donald-trump-le-secretaire-d-etat-americain-marco-rubio-appelle-volodymyr-zelensky-a-s-excuser_7103793.html
Le président des situations exceptionnelles
"Doubynianskiy revient sur “l’Ukrainegate” de la fin 2019, déclenché aux États-Unis par une conversation téléphonique entre Donald Trump et Zelensky à propos de Hunter Biden, le fils de Joe Biden, et de ses affaires en Ukraine. De ce fait, “le nom du président ukrainien a été connu dans le monde entier”.
En janvier 2020, un avion de ligne ukrainien a été abattu par des militaires iraniens. Cette catastrophe, “une des pires de l’histoire de l’aviation ukrainienne, a été comme un signal adressé par le futur Axe du mal – bien avant l’apparition des premiers Shahed dans le ciel ukrainien”. Le gouvernement de Zelensky a ensuite dû gérer la crise du Covid. Or, “il est difficile d’accuser de dilettantisme un novice en politique quand il est face à des difficultés qui réduisent tous les autres dirigeants de la planète au rang de dilettantes”. Le confinement ukrainien de 2020-2021 “n’a pas été des plus efficaces, mais les dirigeants occidentaux ont-ils vraiment fait mieux ?” Doubynianskiy constate :
“À la fin de 2020, il paraissait certain que Zelensky resterait dans l’Histoire comme le président du temps du Covid. Mais aujourd’hui, ce qui s’est passé avant le 24 février 2022 a pour ainsi dire perdu toute importance.”
Volodymyr Zelensky, affirme l’auteur, sera à tout jamais le “président de la guerre”. Le conflit “exige du chef de l’État des efforts colossaux, une résistance incroyable, une volonté de fer”. Si bien que de nos jours, on ne compare pas ses actes “à Biden, Scholz ou Macron, mais à des monuments légendaires comme Churchill ou Roosevelt”.
“La propagande russe se sert de la prolongation sans vote du mandat de Zelensky pour prétendre qu’il sera un ‘président illégitime’ à partir du 20 mai 2024.” Pendant ce temps, en Ukraine même, “les opposants de Zelensky doivent décider quelles sont leurs priorités et s’il est plus important pour eux de régler de vieux comptes politiques ou de ne pas faire le jeu des Russes”. Mais surtout, conclut Doubynianskiy, “si personne ne juge les vainqueurs, les perdants, eux, ne peuvent espérer aucune pitié – voilà la formule dont doit se souvenir Zelensky alors qu’il entame la sixième année imprévue de son mandat présidentiel”."
https://www.courrierinternational.com/article/vu-d-ukraine-volodymyr-zelensky-un-president-sans-mandat
Les potos, ça sert à ça...!
"La rencontre a failli capoter. La visite de Volodymyr Zelensky ce vendredi 28 février à Washington a été annulée par les Américains avant d'être finalement confirmée après un appel d’Emmanuel Macron, selon une source diplomatique française à BFMTV."
(…)
https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/info-bfmtv-trump-a-voulu-annuler-la-venue-de-zelensky-a-washington-mais-macron-l-en-a-dissuade_AN-202502270506.html
Dès l'arrivée, ça sentait la loose...
Surtout avec des saltimbanques de cette trempe !
« Vous ne portez pas de costume ? » : Zelensky moqué sur sa tenue à la Maison- Blanche
Le Parisien
https://youtube.com/shorts/IGF5AhYAf7Y?si=PCQlBsMZndjHOeMY
Donald Trump s’est moqué de la tenue du président ukrainien lors de son arrivée à la Maison-Blanche. Quelques minutes plus tard, un journaliste Brian Glenn* l’a aussi interrogé sur son refus de porter un costume. #shorts
* Brian Glenn est rapidement devenu l'un des journalistes préférés de Donald Trump, ayant probablement réalisé plus d'interviews individuelles avec Trump au cours de l'année écoulée que n'importe quel autre journaliste.
Sur les plateaux télé, les images diffusées en boucle
"La télévision n'est pas en reste, les chaînes d'information sont en boucle depuis vendredi soir sur ce sujet, rediffusant les images de la rencontre et interrogeant de nombreux invités et experts. La passe d'armes, choquante, entre les deux présidents est commentée à l'infini. Sur le plateau de CNN, un ancien vétéran de l'armée américaine et de la guerre en Irak, Paul Rieckhoff, qualifie l'épisode de "honteux, dégoûtant, irrespectueux, dangereux, et mauvais non seulement pour l'Ukraine mais aussi pour la sécurité nationale américaine. C'est anti-américain et traître de tenir de tels propos", conclut-il.
Même sidération pour Christiane Amanpour, l'une des journalistes les plus reconnus de la télé américaine : "Jamais dans l'histoire de la diplomatie moderne, je n'ai vu quelque chose comme cela sur les questions de guerre et de paix."
"On doit se demander de quel côté est l'administration Trump : du côté de l'Ukraine ou de Poutine ? Ce qu'on a vu laisse à penser que Donald Trump reprend tous les arguments de Vladimir Poutine."
La journaliste Christiane Amanpour sur CNN
Du côté de Fox News, média pro-Trump, on préfère mettre en avant l'interview exclusive de Volodymyr Zelensky après l'altercation avec le président américain, au cours de laquelle le président ukrainien ne s'excuse pas après l'échange houleux, mais estime tout de même que sa relation avec Donald Trump "peut être réparée"."
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/altercation-trump-zelensky-la-presse-americaine-decrit-le-spectacle-le-plus-honteux-de-l-histoire-politique-du-pays-avec-un-donald-trump-rhabille-en-parrain_7104228.html
https://www.liberation.fr/international/europe/treve-dun-mois-en-ukraine-pas-daccord-selon-le-royaume-uni-sur-la-proposition-evoquee-par-macron-20250303_6S3PVSHZMFCJ7KYJOMTYGTR72Y/
Le capitalisme est toujours le même, quel que soit le nom sous lequel on le camoufle : « vous croyez mourir pour la patrie alors que vous mourrez pour les industriels » écrivait Anatole France au lendemain de la boucherie de 14-18...
"Les entreprises du secteur de la défense s'envolent ce lundi à la Bourse de Paris, Thales et les grands acteurs à l'échelle du continent inscrivant de nouveaux pics historiques. Après la grosse altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky vendredi, le message de soutien des Européens a été réaffirmé. Ursula von der Leyen doit présenter cette semaine un « plan exhaustif pour réarmer l'Europe ». Les analystes de JP Morgan AM relèvent fortement leurs objectifs de cours, arguant que « davantage de dépenses militaires sont à venir »."
(…)
https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/thales-et-les-acteurs-de-la-defense-a-de-nouveaux-records-en-bourse-il-y-a-un-large-consensus-pour-que-leurope-prenne-son-avenir-en-main-2151684
UNE LETTRE D’ANATOLE FRANCE
« On croit mourir pour la patrie
on meurt pour des industriels »
Cher citoyen Cachin,
Je vous prie de signaler à vos lecteurs le récent livre de Michel Corday, les Hauts Fourneaux[1], qu’il importe de connaître.
On y trouvera sur les origines de la conduite de la guerre des idées que vous partagerez et qu’on connaît encore trop mal en France ; on y verra notamment (ce dont nous avions déjà tous deux quelque soupçon) que la guerre mondiale fut essentiellement l’œuvre des hommes d’argent, que ce sont les hauts industriels des différents États de l’Europe qui, tout d’abord, la voulurent, la rendirent nécessaire, la firent, la prolongèrent. Ils en firent leur état, mirent en jeu leur fortune, en tirèrent d’immenses bénéfices et s’y livrèrent avec tant d’ardeur, qu’ils ruinèrent l’Europe, se ruinèrent eux-mêmes et disloquèrent le monde.
Écoutez Corday, sur le sujet qu’il traite avec toute la force de sa conviction et toute la puissance de son talent. — « Ces hommes-là, ils ressemblent à leurs hauts fourneaux, à ces tours féodales dressées face à face le long des frontières, et dont il faut sans cesse, le jour, la nuit, emplir les entrailles dévorantes de minerai, de charbon, afin que ruisselle au bas la coulée du métal. Eux aussi, leur insatiable appétit exige qu’on jette au feu, sans relâche, dans la paix, dans la guerre, et toutes les richesses du sol, et tous les fruits du travail, et les hommes, oui, les hommes mêmes, par troupeaux, par armées, tous précipités pêle-mêle dans la fournaise béante, afin que s’amassent à leurs pieds les lingots, encore plus de lingots, toujours plus de lingots… Oui, voilà bien leur emblème, leurs armes parlantes, à leur image. Ce sont eux les vrais hauts fourneaux ! » (page 163).
Ainsi, ceux qui moururent dans cette guerre ne surent pas pourquoi ils mouraient. Il en est de même dans toutes les guerres. Mais non pas au même degré. Ceux qui tombèrent à Jemmapes ne se trompaient pas à ce point sur la cause à laquelle ils se dévouaient. Cette fois, l’ignorance des victimes est tragique. On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.
(…)
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