Une partie des salariés de Netto en grève illimitée
"Depuis lundi 24 février, une partie des salariés (cinq salariés sur douze) de
l'enseigne Netto (route de Calvisson) est en grève illimitée. « Nous
demandons notamment une augmentation de salaire de 150 € minimum et le
remplacement de quatre salariés qui ont quitté la société », revendique
Annabelle Soler, élue du personnel, déléguée CGT et responsable commerciale.
Agée de 31 ans, elle est salariée du magasin depuis 2018 et touche une
rémunération de 1 400 € par mois. Jointe par téléphone, la responsable de
l'enseigne, Florence Labatut précise « ne pas faire de commentaire ». Elle gère
aussi l'Intermarché de Milhau, basé dans la commune voisine. C'est en octobre
dernier que le magasin Netto a été racheté par sa nouvelle propriétaire, qui
indiquait dans un précédent article paru le 10 février dans nos colonnes : « Le
chiffre d'afaires n'était pas au rendez-vous au moment de la reprise. » La
responsable justifiait ainsi la réalisation de travaux (toujours en cours) pour « un
montant d'un million d'euros ». Ils devraient s'achever au printemps. Pour la
syndicaliste, « cela ne nous dérange pas que l'entreprise investisse une telle
somme mais il ne faut pas oublier l'aspect humain ». Les grévistes se plaignent
du « refus de versement des subventions du comité social et économique
destinées au bien-être des salariés » et ils observent « un surcroît d'activité lié
au départ des salariés qu'elle refuse de remplacer et un manque d'écoute ». À la
question, l'enseigne va-t-elle recruter à l'issue des travaux ? Florence Labatut
avait répondu début février : « On espère embaucher mais il faut faire revenir
nos clients d'abord. » Ce samedi 1er mars, à 11 heures, les grévistes ont prévu
un point presse sur place pour rendre compte de leur combat social."
Correspondant Midi Libre : 06 20 30 06 97
Mercredi 26 février 2025
https://kiosque.midilibre.fr/reader/90d2c7d1-c86e-4099-949f-b3f302...
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
jeudi 27 février 2025
Une partie des salariés de Netto en grève illimitée
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5 commentaires:
CONCLAVE : CONVEXE OU CONCAVE ?
POLITIQUE - "Il n’y a pas de fumée blanche sans feu, ni sans allumettes. Et en la matière, celles dont disposent les syndicats de travailleurs qui participent au « conclave » sur les retraites, sont surtout très humides. La conférence des partenaires sociaux voulue par François Bayrou pour examiner la réforme des retraites repoussant l’âge de départ à 64 ans commence ses travaux ce jeudi 27 février dans l’après-midi.
Autour de la table chaque semaine ces trois prochains moins : les organisations patronales (Medef, CPME, U2P) , les formations syndicales (CGT, CFTC, CFDT, FO…), le médiateur désigné Jean-Jacques Marette, et surtout le rapport de la Cour des comptes rendu par Pierre Moscovici la semaine dernière, comme base de discussions et de négociations. Le tout dans un cadre fixé par le Premier ministre dans un courrier adressé ce mercredi aux partenaires sociaux : « rétablir l’équilibre financier de notre système de retraites (en) 2030 ».
Dès lors, chacun va venir avec sa propre recette et personne n’entend y déroger. Au risque de voir la concertation faire pschitt et la réforme rester en l’état ?"
(…)
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/le-conclave-sur-les-retraites-peut-il-vraiment-abroger-le-depart-a-64-ans_246717.html
Retraites : le conclave a débuté
"Les partenaires sociaux se réunissent depuis ce jeudi en « conclave » pour
tenter d’aboutir d’ici trois mois à un accord sur le sujet sensible des
retraites, notamment en ce qui concerne le financement et l’âge de départ fixé à
64 ans par la réforme de 2023 contestée dans la rue et au Parlement.
Les syndicats veulent revenir sur l’âge de départ à la retraite.
Le président du Medef, Patrick Martin, a réitéré dans un entretien au Monde,
jeudi, la position selon laquelle remettre la réforme de 2023 en chantier est une
« mauvaise idée ». Plusieurs élus ont fait part de leur scepticisme, à l’image du
président (LFI) de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Eric
Coquerel, qui a estimé, mercredi sur BFM TV, que « rien » ne sortira de ces
négociations.
« Mascarade »
Selon une lettre de mission envoyée mercredi en fin de journée aux partenaires
sociaux, le Premier ministre François Bayrou demande de « rétablir l’équilibre
financier » du système de retraites d’ici 2030.
La Cour des comptes, sollicitée par Matignon pour une mission, juge nécessaire
la réforme contestée de 2023 mais considère qu’elle n’est « pas suffisante » pour
couvrir les besoins de financement futurs.
Les discussions, à raison d’une séance tous les jeudis, doivent s’achever fin mai
ou début juin. Ce sera déjà sans Force ouvrière : le syndicat a décidé jeudi de
quitter la table des concertations sur les retraites, quelques minutes après le
début de la réunion entre partenaires sociaux.
« Pour nous, c’est terminé, a réagi leur représentant, Michel Beaugas. Nous ne
participerons pas à cette mascarade où on veut nous faire dire qu’effectivement
la seule solution, c’est d’allonger la durée de travail pour les salariés dans ce
pays. »
Syndicats et Medef discutent depuis ce jeudi. Mais FO a déjà claqué la porte."
Vendredi 28 février 2025
https://kiosque.midilibre.fr/reader/a116337c-a408-4815-8c1a-04fe7
Résumé de la concertation (« délégation paritaire permanente ») du 27 février 2025
"La réunion a commencé par le départ de Fo, dénonçant le cadre de la concertation.
Soulignons que nous avions proposé à trois reprises depuis le 17 janvier au représentant FO
de se coordonner en cas de départ, demande réitérée 15 minutes avant d’entrer en salle, et
éludée par une non-réponse. De même FO n’a pas participé à l’intersyndicale où Sophie Binet
a proposé à toutes les organisations d’appeler à mobiliser unitairement sur la base de la
déclaration adoptée au CCN.
La Cgt a fait part de sa détermination à obtenir l’abrogation de la réforme 2023, et attendre
de cette réunion des réponses aux questions posées précédemment et restées en suspens,
notamment sur l’âge de départ.
Cela a déclenché un tour de table, au cours duquel le patronat a réaffirmé que ni l’âge de
départ ni la hausse des cotisations ne seraient des points possibles de discussion.
La question du périmètre des invitations a été tranchée : Unsa et FNSEA ne seront plus
invitées à ce stade, mais Unsa, FSU et Solidaires seront conviées toutes les 3 semaines pour
des réunions sur les régimes publics.
La Cour des comptes a apporté une partie des précisions demandées par la CGT : le retour à
un âge de départ à 62 ans nécessiterait un financement de 10,4 milliards € (5,8 Md€ pour un
âge de départ à 63 ans).
La Cgt a déploré que la Cour des comptes n’ait pas répondu à l’ensemble de la question posée : 62 ans avec annulation de l’accélération du passage à 43 annuités et rétablissement des
régimes pionniers. La Cgt a réitéré cette demande.
Des questions d’agenda ont été calées ensuite : les premiers thèmes abordés seront
précisément toutes les questions liées aux bornes d’âge, puis à l’égalité femmes/ hommes.
Un débat a eu lieu sur la demande du premier ministre de parvenir à l’équilibre financier en
2030, année pour laquelle un déficit de 6 Md€ est annoncé.
Le patronat estime que s’arrêter à 2030 est insuffisant et qu’il faut « un système de pilotage »
qui regarderait à plus long terme : allusion transparente à une règle d’or sortant le système de
la prestation définie, par ajustement à la baisse des pensions.
Les organisations syndicales ont globalement répondu ne pas être là pour tout résoudre, mais
pour combiner justice sociale et financements à la hauteur des besoins.
La Cgt a dénoncé une fois de plus la réforme de 2023 non seulement injuste, ne réglant pas
la question du manque de recettes et poursuivant la fuite en avant avec reports successifs de
l’âge de départ et autres mesures régressives.
La réunion s’est conclue par l’appel à transmission des chiffrages que souhaitent les
organisations en vue des réunions thématiques.
Comme convenu au CCN, la poursuite de la mise en œuvre du processus de lutte et la
suite de la concertation seront l’objet des débats à la CEC du 4 mars et lors de la réunion
des organisations du CCN prévue le 7 mars en visio de 15h00 à 17h00."
Déclaration de la CGT du 27 février 2025
Retraites : la CGT appelle à la mobilisation
"La CGT dénonce le double discours du gouvernement qui fait tout pour empêcher que ces
concertations ne puissent déboucher sur l’abrogation de la réforme 2023 des retraites.
Il a inventé un déficit caché, désormais démenti par la cour des comptes.
Il a tenté de diviser les syndicats en choisissant ses interlocuteurs.
Et maintenant il donne une lettre de mission impossible, en demandant de faire ce que les
précédents gouvernements n’ont pas fait, à savoir remettre les comptes à l’équilibre.
Ce faisant le gouvernement déroule le tapis rouge au patronat pour lui permettre de casser
notre régime de retraite par répartition avec son projet de capitalisation au service des
assureurs privés.
A l’inverse, comme le martèle la CGT depuis des mois, il faut commencer par abroger cette
réforme pour pouvoir ensuite discuter sérieusement du financement de notre retraite par
répartition.
Pour la CGT, l’heure est la construction du rapport de force. La CGT appelle à la mobilisation
pour gagner l’abrogation de la réforme.
- Le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes
pour exiger notamment l’égalité salariale, l’abrogation de la réforme des retraites et la fin des
violences sexistes et sexuelles. La CGT se félicite que la quasi-totalité des organisations
syndicales aient décidé cette année d’appeler à manifester et faire grève aux côtés des
associations féministes
- Le 20 mars avec les organisations de retraité.e.s pour dénoncer les attaques contre les
retraités portées par le patronat et le gouvernement et défendre leur droit à la santé
Dans le prolongement de ces 2 premières initiatives, la CGT appelle à la construction d’un
processus de mobilisation d’ampleur pour gagner enfin l’abrogation de la réforme des retraites.
Une majorité de françaises et de français comme de députés y sont favorables, la victoire est
donc à portée de main. La CGT appelle toutes les organisations syndicales à se rassembler
pour construire le rapport de force et ne pas tomber dans le piège de la division tendu par le
patronat et le gouvernement."
Sixième jour de grève chez Netto, peu dʼavancées
"En grève depuis le 24 février, à 9 heures, quatre salariés sur douze (une
salariée en congés pourrait rejoindre le mouvement ce lundi) du magasin
Netto sont en grève illimitée pour réclamer notamment « des augmentations de
salaires et le remplacement de collègues ». Avant le rachat de la nouvelle
direction en octobre dernier, l’équipe était composée de seize employés
Ce samedi 1er mars, en fin de matinée, la mine fatiguée, Anabel Soler, salariée et
élue CGT du personnel, tend des tracts aux clients qui entrent dans la grande
surface de la route de Calvisson, à Bernis. « On a eu quasiment pas d’échange
avec la direction depuis le début du mouvement si ce n’est la possibilité d’un
rendez-vous lundi, selon la responsable rencontrée ce matin », indique la
représentante du personnel en grève.
Du côté de la direction, Florence Labatut confirme qu’un rendez-vous pourrait
être fixé ce lundi. La responsable supervise les travaux engagés et semble en
faire sa priorité. « Je ne peux pas dire aux ouvriers qui interviennent de s’arrêter.»
Interrogés, les clients qui se glissent par la porte d’entrée réagissent
généralement par un soutien aux employés en grève. « C’est normal qu’ils
défendent leur droit. » Un autre a appris cette grève par les informations : « Ils
ont raison de se battre. »
Les travaux de rénovation se poursuivent malgré tout
Ils et elles, ce sont aussi Priscillia Masclaux, Killian Begassat et Ayoub qui font le
piquet de grève, soutenus par des membres de la CGT, au nombre de douze,
dont Pascal, retraité de la SNCF qui vit à Bernis. La secrétaire générale de la
CGT UD30 a même fait le déplacement exprès.
Marie Dufresne est « venue soutenir mes camarades » et se sent « fière de ses
collègues en grève depuis six jours face à une direction qui fait la sourde oreille».
En attendant, l’enseigne reste ouverte et ses travaux de rénovation, d’un coût
1 million d'€, devraient s’achever à la fin du mois selon la direction."
Correspondant Midi Libre : 06 20 30 06 97
Une réunion entre salariés et employeur pourrait avoir lieu ce lundi 3 mars.
Dimanche 02 mars 2025
https://kiosque.midilibre.fr/reader/f83dd858-6fda-44c4-8f7c-43656d
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