jeudi 4 juillet 2024

Post de Marcel sur X


7 commentaires:

Anonyme a dit…

"Aucun syndicat de police n’a appelé au « barrage républicain ». Jean-Claude Delage et Philippe Capon, anciens secrétaires généraux des syndicats de police majoritaires, Alliance et l’Unsa, dénoncent auprès de Mediapart un parti qui « encourage le racisme, la xénophobie et clive la société »."
(…)


https://www.mediapart.fr/journal/france/040724/deux-anciens-responsables-des-syndicats-de-police-alliance-et-unsa-alertent-sur-les-dangers-du-rn

Anonyme a dit…

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/edgar-morin-lheure-dune-nouvelle-resistance-est-venue-face-aux-mensonges-aux-illusions-aux-hysteries-collectives-20240704_ZAHYI4HNPFESPCELTAD2JLWRDI/

Anonyme a dit…

« Ils vont chasser les immigrés qui ne travaillent pas pendant six mois »

« Ce qui m’inquiète, c’est qu’ils vont chasser les immigrés qui ne travaillent pas au bout de six mois », confie Aïssata*, qui explique par ailleurs ne pas être « très intéressée par la politique ». Cette Malienne de 37 ans, arrivée en France il y a 7 ans, s’interroge : « Est-ce qu’ils savent que pour renouveler un titre de séjour pour travailler, il faut attendre souvent plus de 6 mois ? » « Pourtant, ajoute-t-elle, quand tu pars au travail le matin, tu vois bien que c’est les immigrés qui font tout le travail difficile. Moi, pour manger, je suis obligée de faire le ménage. » À force, Aïssata a mal aux genoux, et a besoin de soin. Son espoir avec le titre de séjour, « c’est d’avoir la carte Vitale ». Son AME est périmée, elle attend des nouvelles de l’Assurance maladie. « L’autre jour, j’ai dû payer, mais j’ai pas d’argent. Je me débrouille pour essayer de manger, mais c’est dur. »

« Si on allait bien, on n’aurait pas à être ici, » estime Aminata*, Sénégalaise qui « aide les personnes âgées ». Elle ne parvient pas à avoir de rendez-vous à la préfecture et a peur de perdre ses droits. Des larmes s’échappent. « On ne sait pas comment vivre dans ce pays », résume Fatima*, congolaise arrivée en France il y a 10 ans. Son visage à elle aussi est marqué par l’inquiétude. Il y a une semaine, sa carte de séjour a périmé. Sans nouvelle de la préfecture pour le renouvellement, son contrat de « cantinière » pour les écoles à la mairie de Paris a pris fin. « Je travaille pour l’État et je paie tout, je paie les impôts, l’État prend ce qu’il veut. Mais j’ai perdu mon travail parce que je n’ai pas eu les papiers à temps. » Mère de deux enfants de 12 ou 16 ans, elle se retrouve sans ressources. « C’est très dur. Et Marine Le Pen en plus de tout ça. C’est triste ! »

"Nous aussi, on est des humains."
Fatima

Accoudé sur un meuble, Ibra* souligne : « Marine Le Pen, elle s’est engagée contre les immigrés, mais avant qu’elle arrive, c’était dur déjà. On est fatigués. Même pour manger, c’est la galère. » Arrivé du Sénégal à l’été 2015, l’homme de 42 ans, commis en cuisine, n’a plus de titre de séjour depuis un an. Dans sa mallette, de nombreuses fiches de paie « qui ne suffisent pas » pour obtenir un titre. Celui qui n’a pas vu sa famille depuis 5 ans « à cause des papiers », estime que « ça ne marchera pas de refouler les immigrés, ils ne vont pas pouvoir gérer tout ça comme ils veulent. J’espère. »

Après son entretien avec la bénévole de la Fasti, avant de sortir du local, Fatima reprend : « On souffre dans ce pays, on souffre. Et Marine Le Pen, c’est dur. » Elle ajoute : « Nous aussi, on est des humains. »


https://www.politis.fr/articles/2024/07/reportage-legislatives-est-ce-quon-va-nous-poursuivre-comme-des-betes/

Anonyme a dit…

"Suite à son passage dans le journal télévisé, cet extrait de dix secondes a été repris en masse sur TikTok. Les utilisateurs racontent qu’elle leur est restée en tête, la détourne pour l’appliquer à des situations personnelles, et certains inventent même une chorégraphie correspondant aux mots du candidat. D’autres s’amusent à imiter la façon de parler de Raphaël Glucksmann, et son « accent parisien » très prononcé sur ces quelques phrases.

Raphaël Glucksmann, chanteur country

Face au succès de l’extrait, un compte TikTok décide d’aller plus loin. Jeudi 4 juillet, @rap.ia.cover, qui publie des reprises de chanson créées par intelligence artificielle, partage « la fameuse réplique de Raphaël Glucksmann mise sur de la country par le voyageur temporel ».
(…)

Les propos de l’eurodéputé sont répétés par une voix de cow-boy à l’accent américain, sur une instrumentalisation country. Depuis sa publication, la musique a été utilisée plus d’une centaine de fois. Sur TikTok, les gens se filment avec des filtres cow-boy, ou de vrais chapeaux, en train de danser et de tourner leur lasso invisible.

Certains affirment même qu’il s’agit du « son de l’été ». En légende, ils sont nombreux à encourager à aller voter au second tour. De quoi donner envie aux électeurs de gauche de danser dans l’isoloir le 7 juillet."



https://www.huffingtonpost.fr/divertissement/video/raphael-glucksmann-prend-position-sur-la-gauche-sa-phrase-devient-un-tube-country-culte-sur-tiktok_236493.html

Anonyme a dit…

"Le Festival d'Avignon n'existera plus"

"Raphaël Arnault, 29 ans, représentant du Nouveau Front populaire dans la première circonscription du Vaucluse à Avignon, tenait à soutenir le mouvement. Le candidat, fiché S fait polémique depuis plusieurs semaines. "Le Rassemblement national veut supprimer le statut d'intermittent du spectacle. Si ce statut est supprimé, le Festival d'Avignon n'existera plus", nous a-t-il affirmé. "Même si ce festival n'est pas politique en soi, la culture est un antidote contre l'extrême droite", a-t-il poursuivi.

Raphaël Arnault a aussi salué tout le public du Festival d'Avignon. "Ça fait un bien fou dans la période et surtout dans cette circonscription où le pire pourrait arriver, mais aussi l'espoir avec notre programme. On veut remettre en avant le 1% du PIB pour la culture avec le Nouveau Front populaire, comme avait réussi à le faire Jack Lang".

Le cortège s'est ensuite lancé dans les rues d'Avignon devant des touristes interloqués et surpris. "On ne sait pas trop pourquoi ils manifestent", lance un touriste espagnol, venu avec sa famille. D'autres applaudissent depuis les terrasses des restaurants et scandent à leur tour les slogans du cortège comme "Bardella t'es foutu, tout le monde est dans la rue !" ou "C'est pas les immigrés, c'est pas les sans-papiers, c'est le RN qu'il faut virer !".

De la place de l'Horloge, à la place Pie, en passant par le théâtre Benoît-XII, le cortège ne cessait de s'agrandir, avec des passants, restaurateurs, artistes, intermittents, membres du festival, touristes et même des enfants avec leurs parents dans les rues pavées d'Avignon. "Vouloir la paix n'a rien d'extrême" était inscrit sur l'affiche d'une manifestante alors que certains continuent à distribuer des tracts et à faire la promotion de leurs spectacles auprès du cortège.

Le légendaire "Siamo tutti antifascisti" (nous sommes tous antifascistes) a également accompagné la manifestation jusqu'à son terme, avenue de la République, alors que le soleil commençait doucement à se coucher."


https://www.francetvinfo.fr/culture/festival-avignon/reportage-bardella-t-es-foutu-tout-le-monde-est-dans-la-rue-le-festival-d-avignon-vent-debout-contre-l-extreme-droite-avant-le-second-tour-des-legislatives_6645366.html

Anonyme a dit…

"Mardi 2 juillet, emboîtant ainsi le pas à d’autres personnalités, dont nombre de sportifs de haut niveau, Aya Nakamura a pris position contre le Rassemblement national sur les réseaux sociaux, appelant à «tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner» pour le second tour dimanche des élections législatives. «Je suis bien [placée] pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays», a-t-elle témoigné sur X (ex-Twitter). Avant d’ajouter : «Je [comprends] que ma position d’artiste nécessite que je prenne la parole, car c’est un moment important pour nous toutes et tous», tout en rappelant qu’il n’y a, à ses yeux, qu’un «seul extrême». Sacrée artiste féminine aux dernières Victoires de la musique, celle qui a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a sorti l’an passé son quatrième disque, intitulé «DNK»."


https://www.liberation.fr/societe/police-justice/attaques-racistes-contre-aya-nakamura-lenquete-progresse-avec-plusieurs-gardes-a-vue-20240705_JGYZPTFS6BA2FO7TESQRP32TFQ/

Anonyme a dit…

"Sur scène ou en coulisse, des artistes et responsables culturels profitent du Festival d’Avignon pour se poser trois questions existentielles. Ils se tournent vers le passé pour jauger leur responsabilité dans la montée de l’extrême droite, se demandent comment agir avant le scrutin législatif du dimanche 7 juillet et imaginent à quelle sauce ils seront mangés demain.

Prenons la réunion privée, sans public ni journalistes, qui a eu lieu dans la majestueuse chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon (Gard), à la périphérie de la cité des Papes, les 1er et 2 juillet. Une quinzaine de responsables de directions régionales des affaires culturelles (DRAC) étaient autour de la table. Ces hauts fonctionnaires sont les relais précieux du ministère de la culture dans les villes et villages, font le lien avec l’Etat, attribuent des subventions à des sites patrimoniaux comme à des artistes.

Ces cadres sont tenus au devoir de réserve. Leurs mots sont mesurés. Mais on les sent fébriles. Ils ont su, dans le passé, composer avec des ministres de gauche ou de droite, comme ils le font au jour le jour avec des maires de tous bords. Mais, cette fois, ils craignent l’inconnu et une rupture. Que faire si une directive du ministère heurte leurs convictions ? Rester ou démissionner ? Résister, mais comment ? « Chacun agira en son âme et conscience. » La question est d’autant plus cruciale que, début juillet, chaque DRAC doit faire remonter au ministère de la culture les propositions de subventions pour le budget de 2025.

La tendance est à garder la tête froide au nom d’un constat : « Le gouvernement n’est pas l’Etat. » Entendez : la gestion culturelle en France, portée par des tempéraments forts et des mécanismes complexes où l’argent de l’Etat se mêle à celui des collectivités locales, dépend autant de l’administration que de ministres souvent remplacés au moment où ils comprennent comment ça marche.

Citadelle assiégée

A la tête du Festival d’Avignon, Tiago Rodrigues est loin de ces combinaisons où il faudra jouer serré. De tous les responsables d’importantes institutions culturelles, il est le plus offensif contre le Rassemblement national (RN). Aussi, dans la nuit du 4 au 5 juillet, la cour du Palais des papes a été le théâtre d’une « Nuit d’Avignon », visant à fédérer des paroles contre l’extrême droite. Son combat est clair : « Nous nous battrons pour qu’au soir du 7 juillet, Avignon entre en célébration plutôt qu’en résistance. » Il qualifie de « trahison » le fait de « collaborer avec l’extrême droite »."
(…)


https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/07/06/en-etrillant-le-rn-le-directeur-du-festival-d-avignon-cherche-surtout-a-conforter-la-famille-des-artistes-pas-a-seduire-les-electeurs-indecis_6247339_3232.html