"L’hydroélectricité est la première source d’électricité renouvelable en France. Avec 25,7 gigawatts (GW) installés sur le territoire métropolitain, il s’agit d’un des plus grands parcs hydroélectriques en Europe. Autant dire que la filière a un rôle essentiel à jouer dans l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050.
Introduit par la loi du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, l’article L211-2-1 du Code de l’énergie annonce la parution d’un décret qui fixera les conditions dans lesquelles les projets d’installations de production d’énergies renouvelables (ENR) seront réputés répondre à « une raison impérative d’intérêt public majeur » (RIIPM)." (…)
Développer la petite hydroélectricité ou se concentrer sur les projets de grandes centrales ?
"Les pouvoirs publics font valoir que les installations hydroélectriques d’une puissance supérieure à 3 MW représentent environ 60 % de la puissance totale des installations en petite hydroélectricité. Pour autant, le syndicat de la petite hydroélectricité s’insurge contre ces seuils imposés à la filière. Dans un communiqué de presse publié le 9 novembre 2023, l’organisme demande aux pouvoirs publics de ramener le seuil à 150 kW, pour faciliter le développement du secteur. Si le premier décret vise uniquement l’hydroélectricité, le second concerne les autres projets d’ENR. Pour le photovoltaïque, la puissance est fixée à 2,5 mégawatts-crête (MWc). Pour l’éolien terrestre, elle est de 9 MW.
Le syndicat estime que la filière de la petite hydroélectricité se voit appliquer des conditions plus strictes que le solaire et l’éolien qui « bénéficieront — à juste titre — de seuils de puissance plus adaptés pour bénéficier de la RIIPM ». France Hydro Électricité conclut que « la filière ne comprend pas cette approche et espère que le ministère de la Transition écologique […] saura écouter les associations d’élus qui se sont fortement mobilisées pour dénoncer le traitement injustifié qu’elle subit ».
À l’inverse, un ingénieur spécialisé dans l’énergie estime, sur le réseau social Linkedin, que « la petite hydroélectricité n’offre aucune capacité de modulation et de stockage [d’énergie, NDLR] ». « Ses deniers seraient bien mieux investis dans quelques grands projets de STEP qui fragmenteront beaucoup moins les cours d’eau et auront une utilité infiniment supérieure pour le système électrique » explique ce passionné d’hydroélectricité, que nous avions interrogé il y a quelques mois."
"Le député du Val-de-Marne Frédéric Descrozaille (Renaissance) est le chef de file des parlementaires voulant restaurer une enveloppe discrétionnaire à chaque élu, alors que cette réserve avait été supprimée en 2017 après l’affaire Fillon. Mediapart a découvert qu’il a dévoyé une autre enveloppe, celle censée couvrir ses frais, en 2021." (…)
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PHOTO ET SÉSAME SONT SUR UN BATEAU
"L’hydroélectricité est la première source d’électricité renouvelable en France. Avec 25,7 gigawatts (GW) installés sur le territoire métropolitain, il s’agit d’un des plus grands parcs hydroélectriques en Europe. Autant dire que la filière a un rôle essentiel à jouer dans l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050.
Introduit par la loi du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, l’article L211-2-1 du Code de l’énergie annonce la parution d’un décret qui fixera les conditions dans lesquelles les projets d’installations de production d’énergies renouvelables (ENR) seront réputés répondre à « une raison impérative d’intérêt public majeur » (RIIPM)."
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Développer la petite hydroélectricité ou se concentrer sur les projets de grandes centrales ?
"Les pouvoirs publics font valoir que les installations hydroélectriques d’une puissance supérieure à 3 MW représentent environ 60 % de la puissance totale des installations en petite hydroélectricité. Pour autant, le syndicat de la petite hydroélectricité s’insurge contre ces seuils imposés à la filière. Dans un communiqué de presse publié le 9 novembre 2023, l’organisme demande aux pouvoirs publics de ramener le seuil à 150 kW, pour faciliter le développement du secteur. Si le premier décret vise uniquement l’hydroélectricité, le second concerne les autres projets d’ENR. Pour le photovoltaïque, la puissance est fixée à 2,5 mégawatts-crête (MWc). Pour l’éolien terrestre, elle est de 9 MW.
Le syndicat estime que la filière de la petite hydroélectricité se voit appliquer des conditions plus strictes que le solaire et l’éolien qui « bénéficieront — à juste titre — de seuils de puissance plus adaptés pour bénéficier de la RIIPM ». France Hydro Électricité conclut que « la filière ne comprend pas cette approche et espère que le ministère de la Transition écologique […] saura écouter les associations d’élus qui se sont fortement mobilisées pour dénoncer le traitement injustifié qu’elle subit ».
À l’inverse, un ingénieur spécialisé dans l’énergie estime, sur le réseau social Linkedin, que « la petite hydroélectricité n’offre aucune capacité de modulation et de stockage [d’énergie, NDLR] ». « Ses deniers seraient bien mieux investis dans quelques grands projets de STEP qui fragmenteront beaucoup moins les cours d’eau et auront une utilité infiniment supérieure pour le système électrique » explique ce passionné d’hydroélectricité, que nous avions interrogé il y a quelques mois."
https://www.revolution-energetique.com/coup-de-massue-pour-les-petites-centrales-hydroelectriques/
Descrozaille et les enveloppes en réserve
"Le député du Val-de-Marne Frédéric Descrozaille (Renaissance) est le chef de file des parlementaires voulant restaurer une enveloppe discrétionnaire à chaque élu, alors que cette réserve avait été supprimée en 2017 après l’affaire Fillon. Mediapart a découvert qu’il a dévoyé une autre enveloppe, celle censée couvrir ses frais, en 2021."
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https://www.mediapart.fr/journal/france/121123/depute-et-clienteliste-l-assemblee-trouve-son-nouveau-heraut
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