Suite à l'article du Midi libre du 25 avril annonçant un projet de création d'une réserve d'eau à Rochegude, plusieurs associations et citoyens, réunis dans le Collectif « Eaux à gué » s'interrogent sur la pertinence de ce projet.
Avec aussi peu d'informations à ce jour, plusieurs questions se posent.
Contact collectif Eaux à gué : 06-32-38-06-83Un débat démocratique est indispensable avant toute modification de l'usage de l'eau : la rareté présente et à venir nécessite une gouvernance partagée pour décider des usages prioritaires et indispensables et des orientations agricoles d'un territoire. Nous ne pouvons accepter que des décisions aussi importantes soient prises sans débat démocratique, ou, sans que les populations concernées aient leur mot à dire, décisions qui devront être conformes avec les orientations du Plan Alimentaire Territorial local.
Le collectif Eaux à gué vous invite à une conférence de presse
le lundi 15 mai à 14h au bord du Gardon à Alès
(au pied des escaliers en venant de la place Gabriel Péri)
Le collectif vous remettra à cette occasion un texte dont les premiers signataires sont :
les ATTAC du Gard
Comité nîmois de soutien aux Soulèvements de la Terre
Saint Hilaire Durable
Terre de liens Languedoc-Roussillon
Terres Vivantes en Cévennes (SdlT)
Des citoyen-ne-s
La Confédération Paysanne participera à la conférence de presse.
jeudi 11 mai 2023
[Méga-bassine de Rochegude] Invitation à la conférence de presse du collectif Eaux à gué
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3 commentaires:
Pas de mégabassine face à la sécheresse
"Des associations et des citoyens, inquiets des perturbations d’un tel projet sur l’environnement, de la redistribution de cette eau stockée ou encore du coût. Pour eux, la construction de retenue d’eau, n’est pas la solution à la sécheresse.
"Plusieurs bassines de ce type existent déjà en France dans les Deux-Sèvres et le Marais poitevin et on voit déjà les effets sur le dessèchement de la ressource en eau et des nappes phréatiques", poursuit Didier en s'appuyant sur l'exemple de l'Espagne qui a "fait ces megabassines, pompé de l'eau partout et n'a plus d'eau nulle part', ajoute Didier Maurin, membre de la Confédération paysanne."
(…)
"Sollicités, ni l’ASA Irrigation de Saint-Jean-de-Maruéjols, ni la communauté de communes Cèze Cévennes n’ont donné suite aux demandes d'interview de France 3 Pays gardois."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/ales/secheresse-ce-projet-de-megabassine-voulue-par-les-agriculteurs-du-gard-qui-inquiete-les-riverains-2774434.html
"Cette société publique-privée, très discrète, est au cœur du développement contesté des mégabassines en France. La dernière trouvaille d’une structure dont le modèle d’un autre temps reste tourné vers l’irrigation, quitte à aller droit dans le mur."
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/180523/derriere-les-megabassines-la-cacg-un-dinosaure-de-la-gestion-de-l-eau
La CACG : du barrage de Sivens aux mégabassines de Ste Soline...
"La Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) est une société anonyme d'économie mixte, située à Tarbes (Hautes-Pyrénées). Elle compte environ 220 salariés.
Elle conçoit, construit, et met en œuvre des projets dans le but de concourir à l’aménagement du territoire. Dans ce cadre, ses principaux clients sont les collectivités territoriales, les agriculteurs et les entreprises privées. Elle est établie en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine et en Pays de la Loire.
Alors que sa gestion est critiquée par la chambre régionale des comptes en 2019, une recapitalisation publique lui permet d'éviter la faillite en 2023.
Histoire
La CACG est créée en 1959. Elle vise alors à développer en Gascogne l’agriculture « moderne », plus particulièrement le maïs hybride qui vient d’être inventé par l’Institut national de recherche pour l’agriculture.
Le canal de la Neste est utilisé. Des bornes d’irrigation sont distribuées gratuitement aux paysans. Avec le soutien de la PAC, les eaux des Pyrénées parviennent ainsi aux champs de maïs de Gascogne.
Activité
Son siège social est à à Tarbes. Elle compte sept agences à Toulouse, Bruch, Verdun-sur-Garonne, Castelnau-Magnoac, Tarbes, Cazères et Benet.
La CACG est en 2023 à la tête de 80 barrages, 3 500 kilomètres de rivières. Elle alimente en eau 280 000 habitants, l’usine Arkema de Lannemezan et surtout 200 000 hectares de cultures irriguées."
(…)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_d%27am%C3%A9nagement_des_coteaux_de_Gascogne
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/biodiversite-les-agriculteurs-presses-de-preserver-les-haies_5841212.html
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