Le spectacle continue : quand on pense toucher le fond, bah LREM nous prouve qu'on peut encore mieux faire... Franchement c'est du génie à ce niveau là!
7 mars : l'argument déroutant de Véran contre une « France à l’arrêt » LeHuffPost
https://youtu.be/jWZJrNU5c-4
Olivier Véran estime que « mettre le pays à l’arrêt, c’est prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois.»
Mettre « la France à l’arrêt », comme les organisations syndicales en ont l’ambition à partir du mardi 7 mars pour s’opposer à la réforme des retraites, ce serait « négliger la santé de nos enfants », a estimé Olivier Véran ce mercredi 1er mars au sortir du Conseil des ministres. Et ce au travers d’un discours - un brin - alarmiste.
Une tirade caricaturale qui vise, clairement, l’intersyndicale à quelques jours de la reprise de la mobilisation sociale. Les chefs des huit centrales, de la CGT à la CFDT, veulent « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain » à l’heure où la réforme des retraites du gouvernement est toujours aussi impopulaire.
"La sécheresse, c’est la faute des syndicats ? La crise sanitaire, idem ? Et pourquoi pas la défaite en Coupe du monde?", a ironisé Laurent Berger, patron de la CFDT.
"Caricature gonflée et déplacée"
"Il avance une seconde option: "Olivier Véran en fait des caisses, il ne croit pas un mot de ce qu'il raconte". Dans ce cas, ses déclarations seraient "une tentative de plus de disqualifier le mouvement social contre la réforme des retraites".
Or, "cette caricature est à la fois gonflée et déplacée", selon Matthieu Croissandeau. D'abord, en raison de la bonne tenue du mouvement social. Celui-ci "est le miroir inversé du spectacle que nous offre la classe politique". Si "les débats parlementaires" ont révélé "de profondes divisions, les syndicats eux sont restés unis". Surtout, les centrales "n'ont pris personne par surprise", leur plan étant connu depuis des semaines.
Pour notre éditorialiste, cette stratégie du gouvernement "traduit à la fois une forme de frayeur devant la menace de blocage" et "une impuissance face à ce mouvement".
"En politique, quand vous êtes obligés d'agiter des éventails, c'est que vous n'avez généralement plus beaucoup d'arguments", commente-t-il. (…)
3 commentaires:
Le spectacle continue : quand on pense toucher le fond, bah LREM nous prouve qu'on peut encore mieux faire... Franchement c'est du génie à ce niveau là!
7 mars : l'argument déroutant de Véran contre une « France à l’arrêt »
LeHuffPost
https://youtu.be/jWZJrNU5c-4
Olivier Véran estime que « mettre le pays à l’arrêt, c’est prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois.»
Mettre « la France à l’arrêt », comme les organisations syndicales en ont l’ambition à partir du mardi 7 mars pour s’opposer à la réforme des retraites, ce serait « négliger la santé de nos enfants », a estimé Olivier Véran ce mercredi 1er mars au sortir du Conseil des ministres. Et ce au travers d’un discours - un brin - alarmiste.
Une tirade caricaturale qui vise, clairement, l’intersyndicale à quelques jours de la reprise de la mobilisation sociale. Les chefs des huit centrales, de la CGT à la CFDT, veulent « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain » à l’heure où la réforme des retraites du gouvernement est toujours aussi impopulaire.
Iñaki Echaniz
@Inakiechaniz
"En janvier la retraite à 1200€ minimum devait concerner 2 millions de pers, le 15/02 c’était 40.000.
Aujourd’hui il admet que ce sera 10 à 20.000 soit 1,2% à 2,5% des retraités
Après la veste, la boussole, @olivierdussopt a visiblement perdu sa calculatrice. Ou son honnêteté…"
(...)
https://www.ladepeche.fr/2023/03/01/apres-la-veste-il-a-perdu-sa-calculatrice-ou-son-honnetete-un-depute-ps-attaque-olivier-dussopt-sur-les-1200-euros-de-pension-11031089.php
"La sécheresse, c’est la faute des syndicats ? La crise sanitaire, idem ? Et pourquoi pas la défaite en Coupe du monde?", a ironisé Laurent Berger, patron de la CFDT.
"Caricature gonflée et déplacée"
"Il avance une seconde option: "Olivier Véran en fait des caisses, il ne croit pas un mot de ce qu'il raconte". Dans ce cas, ses déclarations seraient "une tentative de plus de disqualifier le mouvement social contre la réforme des retraites".
Or, "cette caricature est à la fois gonflée et déplacée", selon Matthieu Croissandeau. D'abord, en raison de la bonne tenue du mouvement social. Celui-ci "est le miroir inversé du spectacle que nous offre la classe politique". Si "les débats parlementaires" ont révélé "de profondes divisions, les syndicats eux sont restés unis". Surtout, les centrales "n'ont pris personne par surprise", leur plan étant connu depuis des semaines.
Pour notre éditorialiste, cette stratégie du gouvernement "traduit à la fois une forme de frayeur devant la menace de blocage" et "une impuissance face à ce mouvement".
"En politique, quand vous êtes obligés d'agiter des éventails, c'est que vous n'avez généralement plus beaucoup d'arguments", commente-t-il.
(…)
https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/catastrophe-ecologique-agricole-sanitaire-avant-le-7-mars-le-gouvernement-joue-la-strategie-de-la-peur_AV-202303020377.html
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