Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 8 juin 2019
Acte XXX à Montpellier : sueurs froides pour les commerçants, des casseurs annoncés samedi - midilibre.fr
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3 commentaires:
«Plus de 2.000 « gilets jaunes » manifestaient samedi à Montpellier, selon la préfecture, dans une atmosphère très tendue entre manifestants et forces de l’ordre. Les manifestants répondaient à un appel national à défiler à Montpellier, pour l’acte 30 du mouvement né en novembre. Dès midi, des centaines de personnes se sont rassemblées place de la Comédie, en plein centre de Montpellier, derrière une banderole « Résistance, nous sommes du bon côté de l’Histoire ». (...)
https://www.20minutes.fr/montpellier/2536155-20190608-gilets-jaunes-2000-manifestants-tensions-montpellier-acte-30
Plus de 100, 200, 2000 manifestants ? Peu importe ! Combien d'électeurs, citoyens, contribuables ne se sentent pas vraiment GJ ? On sombre dans une "pseudo démocratie" où chaque groupuscule veut faire entendre sa voix en interdisant celle des autres ! Ça va mal finir !
MONTPELLIER : ACTE XXX, L’ART ET LES GILETS JAUNES
«Récit vindicatif, en texte et en images, de la dernière manifestation nationale des GJs.
Un lecteur nous a envoyé, in extremis, ce récit de l’acte 30 des gilets jaunes à Montpellier. Bien que l’auteur s’attaque avec un style assez véhément à l’institution policière, à l’art mainstream ainsi qu’à quelques confrères, il nous a semblé intéressant de le publier afin de rendre compte de ce dont le mouvement des GJs est encore capable.
« Il faut être intolérant pour être libre. »
Georges Darien, La Belle France.»
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«Montpellier a donc tremblé, comme cela lui arrive régulièrement depuis six mois.
La feuille de chou locale, le Midi Libre (nique sa mère !) titre aujourd’hui dimanche : « L’Acte de trop. » Sauf que trop, ce n’est sans doute pas assez. Et que la seule chose véritablement « de trop » ici, la seule chose dont on se passerait bien, et à jamais, c’est de cette répression policière, brutale, terrible, qui débuta aux alentours de midi et demi pour ne cesser que 8 heures plus tard.
8 heures de violences, de tirs de lacrymos, de LBD, de charges, de jets d’eau à pleine puissance, quasiment sans discontinuer.
Il faut dire que la police est tombée sur un os, exactement comme le 5 janvier dernier : la foule ne s’est pas laissée faire, la foule a résisté. Il y eut même, à deux reprises, sur la place de la Comédie, ce moment d’exaltation qui voit les manifestants se regrouper d’un même élan pour mettre en déroute les meutes policières. Une vague qui éventre les lignes des CRS, fout en l’air toute leur stratégie, renverse l’habituel rapport de force. Les bleus en déroute, puis la BAC en roue libre, qui se lâche, cherchant par tous les moyens à se payer du scalp, terrorisant au passage, de façon parfaitement gratuite, avec de sales rires gras, les manifestants âgés qui cherchent refuge dans les petites ruelles.
Il y eut surtout beaucoup de blessés, certains assez graves ; je n’ai jamais vu défiler autant d’ambulances pendant une manif’. Vers 16 heures, naissait alors une rumeur faisant état d’un décès chez les médics, puis d’un coma, ou d’une mort cérébrale, on ne savait pas trop, tout cela était assez confus. Ces rumeurs se sont heureusement révélées fausses, mais elles disent bien le degré de violence qui fut atteint cet après-midi là. Oui, effectivement, un flic aurait parfaitement pu tuer quelqu’un. Éborgner, mutiler, c’est tellement has-been, so « ancien monde. » Passons à la vitesse supérieure, les gars. Montrons leur qu’on en a dans le slip.»
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«Toujours dans le Midi Libre du jour, un éditorialiste droitard écrit, dans son style de petite chose flasque à la solde du pouvoir: « Manifestez, défendez vos convictions, marchez pour la liberté, mais ne touchez pas à nos villes, nos commerces, nos bâtiments publics, notre patrimoine commun, par votre violence et vos dégradations. ». Mais VOS villes, pauvre cloche, VOS commerces, VOS bâtiments publics en voie de privatisation, VOTRE patrimoine en décrépitude, NOUS n’en voulons PLUS!»
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«Le lendemain dans cette même ville, quelques glorieux anonymes traçaient à la bombe cette poésie spontanée de la révolte et de la rage sur les façades d’établissements bancaires, assurances et autres enseignes appartenant à des multinationales.
L’œuvre de Clémentine Mélois, pourtant située à l’un des principaux points d’affrontement, fut épargnée par les casseurs.
Elle doit rester affiché pendant encore deux mois.
Voila qui nous laisse largement le temps de réparer ce qui fut la principale erreur de cette belle manifestation.
« Et puis, attendez ; j’ai encore quelque chose à vous dire.
Mort aux vaches ! »
- Darien, La Belle France.»
https://lundi.am/Montpellier-acte-XXX-l-art-et-les-Gilets-Jaunes
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