dimanche 16 mars 2025

Manifestation pour la Palestine à Alès - Association France Palestine Solidarité

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Carte scolaire dans le Gard : ces pertes de postes qui ne passent pas Créations et suppressions

Chaque année, la carte scolaire rendue publique lors d’un Conseil
départemental de l’Éducation nationale focalise souvent les attentions sur les ouvertures et fermetures de classes dans les écoles publiques gardoises
du premier degré. D’autres décisions ont été prises aussi lors du CDEN de mardi 11 mars au sujet des collèges. Et autant dire qu’elles ne passent pas auprès des syndicats enseignants représentés lors de la réunion.
Une baisse de près de 500 élèves
Christophe Mauny, le Dasen du Gard (Directeur académique des services de l’Éducation nationale), a annoncé à l’assistance un effectif de collégiens « qui sera orienté à la baisse par rapport à l’année précédente, soit moins 480 élèves.
En raison de cette situation, le département du Gard va rendre treize emplois par rapport à l’année précédente. Malgré cela, le nombre moyen d’élèves par division passera de 26,01 à 25,6 et le nombre d’heures alloué par élèves passera de 1,17 à 1,19 ».
Du côté de l’UNSA, Nadège Biot rappelle que lors du groupe de travail du 6 mars dernier, trois fermetures de postes avaient été annulées. « Les demandes de création de postes n’ont pas obtenu satisfaction. Toutes les organisations syndicales ont voté contre la répartition des moyens dans les collèges du Gard.
En tout, quinze suppressions de postes ont été annoncées. Après le retrait de treize, les deux restants seront utilisés pour des ajustements », précise l’UNSA.
Pour sa part, la FSU du Gard évoque la baisse des effectifs « estimée à 504 élèves sur plus de 27 700 collégiens attendus » et réagit aux chiffres annoncés par le Dasen : « La moyenne d’élèves par classe ne reflète pas la réalité des
situations dans de nombreuses classes de collège où l’on retrouvera encore 30 élèves ou plus par division.»

Groupes de niveaux ou de besoins maintenus

La FSU s’oppose au fléchage des équivalents temps plein dans le but de suivre les directives du ministère de l’Éducation à propos du maintien des groupes de niveaux ou de besoin en 6e et en 5e : « On dénonce l’acharnement du ministère à maintenir l’organisation des groupes dits de besoin pour la rentrée 2025 alors même que le dispositif a été invalidé par le conseil d’État. Ces moyens alloués pour pourvoir les groupes de niveaux sont autant d’heures non disponibles pour mettre en place d’autres dispositifs en concertation avec les équipes et
répondre aux besoins locaux lors de la répartition des moyens. »
L’UNSA révèle que pour les groupes de besoin en 6e et en 5e ainsi que pour l’accompagnement des élèves de 4e et de 3e, ce seront 644 heures qui seront allouées. Elle indique que l’administration a souligné, lors du CDEN, le manque d’attractivité du métier d’enseignant et les diffcultés de recrutement qui ne facilitent pas la situation.
La baisse des effectifs prévue et le maintien de groupes de besoin font tousser les syndicats.

Yan Barry
ybarry@midilibre.com

Mercredi 19 mars 2025
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