Discutons-en en visio mardi 25 mars à 20h : https://meet.jit.si/GardRencontre250325
"On n’accepte pas de s’inscrire dans le calendrier administratif, non démocratique ! Le CDEN a acté le 11 mars dernier 62 fermetures de postes, malgré les 26 votes CONTRE (et 3 abstentions).
Le budget Bayrou est le plus dévastateur jamais connu : au niveau national, ce sont 5000 classes qui ferment !
Une mobilisation nationale s’organise, et dans de nombreux départements les DASEN ont dû céder : dans l’Yonne, devant une mobilisation d’ampleur, le Dasen a dû lâcher sur près de 40 écoles ; en Gironde, annulation de 31 fermetures et abondement de 10 ouvertures supplémentaires.
Dans le Gard, 3 écoles se sont mobilisées, et l’une d’entre elles a gagné l’annulation de sa fermeture. La mobilisation paie, continuons !
Samedi 15 mars, une manifestation s’est déroulée devant le Ministère de l’Education nationale, à laquelle le Snudi-FO du Gard était présent. Le ministère a été contraint de recevoir une délégation, certes 2 jours plus tard. Bousculée par les parents d’élèves qu’ils ne s’attendaient pas à rencontrer, la ministre a dû lâcher sur les décharges de direction parisiennes. C’est une première victoire, continuons !
Les revendications des écoles d’Aramon et de Boisset-et-Gaujac ont été déposées sur la table de la Ministre, qui s’est engagée à prendre contact avec la Dsden.
Réunissons toutes les revendications !
Afin de ne pas rester isolés, le Snudi-FO du Gard propose une rencontre en visio des personnels de l’Education nationale, parents et élus qui refusent l’état de faits, ce mardi 25 mars à 20h pour en discuter.
Nous nous inscrivons par là dans un comité national de liaison qui s’est constitué suite à la manifestation au Ministère, rassemblant des enseignants, des parents, des élus, des syndicalistes de toute la France. Un appel a été adopté le 19 mars dernier (en PJ), pour coordonner les actions et leur donner un écho national.
Discutons d’un blocage par la grève et les occupations d’écoles à partir du 1er avril : organisons un rapport de force ! C’est par l'action commune que nous parviendrons à la satisfaction de nos revendications !
Rappel des actions menées dans notre département :
Saint-Jean du Gard : l’annonce d’une fusion des écoles maternelle et élémentaire, et de 2 fermetures de classes mobilise les parents d’élèves et le Conseil municipal qui interpelle les sénateurs. En conséquence : Saint-Jean du Gard ne sera même pas évoqué dans les mesures de carte scolaire ! Le Dasen a reculé !
Aramon : la fermeture d’une classe provoque une action commune des parents et des élus : l’école est bloquée sur 2 journées, et les personnels des 4 écoles de la commune sont à 100% en grève le jour du CDEN.
Pancartes : “école en colère”, “classe supprimée, enfants sacrifiés”, “la qualité plutôt que la quantité”, “défendre notre école, notre village”.
Branoux-les-Taillades : parents et élus manifestent contre la fermeture d’une classe. Une pancarte “Mauny, l’école n'est pas une entreprise, les enfants ne sont pas des marchandises !”
Boisset-et-Gaujac : les parents et les élus se mobilisent. Ils s’attendaient à une ouverture en maternelle car les effectifs y sont conséquents, c’est une fermeture en élémentaire qui leur est imposée !
Amplifions ce mouvement, car les restrictions budgétaires du service public de l’Education ne sont pas acceptables dans le contexte fragilisé que vivent les écoles : l’Inclusion et les élèves hautement perturbateurs, la concurrence de l’Ecole privée, le droit à l’accès à une éducation de qualité et à une formation adaptée aux besoins des élèves, le manque d’aides spécialisées et le problème du remplacement doivent nous faire réagir ! La réalité du terrain doit être prise en compte."
"Le budget 2025 s’élève quant à lui à 1,8 Mds d’euros pour l’Hérault. « L’Hérault traverse une crise budgétaire sans précédent. En 2024, nous avons dû absorber 103 millions d’euros. 2025 s’annonce encore plus difficile, avec des prévisions inquiétantes pour nos recettes et des charges qui continuent de croître. La majorité départementale est plus que jamais au travail pour garantir que les services publics essentiels continuent de fonctionner et que les Héraultais bénéficient des mêmes services de qualité« , insiste Kléber Mesquida, président du Conseil départemental de l’Hérault.
Une baisse de 16% par rapport à 2024
Le nouveau budget alloué à la culture dans l’Hérault a été voté en pleine tempête cette année : 9,1 millions d’euros. L’enveloppe a été adoptée presque à l’unanimité du Conseil départemental (trois abstentions, le reste des élus se sont prononcés pour). C’est une baisse de 16% par rapport au budget alloué en 2024 (12,4 millions d’euros). Fin janvier, Kléber Mesquida avait annoncé lui-même dans un communiqué de presse une baisse de 48% des subventions accordées à la culture."
3 commentaires:
Communiqué du Snudi-FO du Gard :
Fermetures de classes : on ne renonce pas !
Discutons-en en visio mardi 25 mars à 20h : https://meet.jit.si/GardRencontre250325
"On n’accepte pas de s’inscrire dans le calendrier administratif, non démocratique ! Le CDEN a acté le 11 mars dernier 62 fermetures de postes, malgré les 26 votes CONTRE (et 3 abstentions).
Le budget Bayrou est le plus dévastateur jamais connu : au niveau national, ce sont 5000 classes qui ferment !
Une mobilisation nationale s’organise, et dans de nombreux départements les DASEN ont dû céder : dans l’Yonne, devant une mobilisation d’ampleur, le Dasen a dû lâcher sur près de 40 écoles ; en Gironde, annulation de 31 fermetures et abondement de 10 ouvertures supplémentaires.
Dans le Gard, 3 écoles se sont mobilisées, et l’une d’entre elles a gagné l’annulation de sa fermeture. La mobilisation paie, continuons !
Samedi 15 mars, une manifestation s’est déroulée devant le Ministère de l’Education nationale, à laquelle le Snudi-FO du Gard était présent. Le ministère a été contraint de recevoir une délégation, certes 2 jours plus tard. Bousculée par les parents d’élèves qu’ils ne s’attendaient pas à rencontrer, la ministre a dû lâcher sur les décharges de direction parisiennes. C’est une première victoire, continuons !
Les revendications des écoles d’Aramon et de Boisset-et-Gaujac ont été déposées sur la table de la Ministre, qui s’est engagée à prendre contact avec la Dsden.
Réunissons toutes les revendications !
Afin de ne pas rester isolés, le Snudi-FO du Gard propose une rencontre en visio des personnels de l’Education nationale, parents et élus qui refusent l’état de faits, ce mardi 25 mars à 20h pour en discuter.
Nous nous inscrivons par là dans un comité national de liaison qui s’est constitué suite à la manifestation au Ministère, rassemblant des enseignants, des parents, des élus, des syndicalistes de toute la France. Un appel a été adopté le 19 mars dernier (en PJ), pour coordonner les actions et leur donner un écho national.
Discutons d’un blocage par la grève et les occupations d’écoles à partir du 1er avril : organisons un rapport de force ! C’est par l'action commune que nous parviendrons à la satisfaction de nos revendications !
Rappel des actions menées dans notre département :
Saint-Jean du Gard : l’annonce d’une fusion des écoles maternelle et élémentaire, et de 2 fermetures de classes mobilise les parents d’élèves et le Conseil municipal qui interpelle les sénateurs. En conséquence : Saint-Jean du Gard ne sera même pas évoqué dans les mesures de carte scolaire ! Le Dasen a reculé !
Aramon : la fermeture d’une classe provoque une action commune des parents et des élus : l’école est bloquée sur 2 journées, et les personnels des 4 écoles de la commune sont à 100% en grève le jour du CDEN.
Pancartes : “école en colère”, “classe supprimée, enfants sacrifiés”, “la qualité plutôt que la quantité”, “défendre notre école, notre village”.
Branoux-les-Taillades : parents et élus manifestent contre la fermeture d’une classe. Une pancarte “Mauny, l’école n'est pas une entreprise, les enfants ne sont pas des marchandises !”
Boisset-et-Gaujac : les parents et les élus se mobilisent. Ils s’attendaient à une ouverture en maternelle car les effectifs y sont conséquents, c’est une fermeture en élémentaire qui leur est imposée !
Amplifions ce mouvement, car les restrictions budgétaires du service public de l’Education ne sont pas acceptables dans le contexte fragilisé que vivent les écoles : l’Inclusion et les élèves hautement perturbateurs, la concurrence de l’Ecole privée, le droit à l’accès à une éducation de qualité et à une formation adaptée aux besoins des élèves, le manque d’aides spécialisées et le problème du remplacement doivent nous faire réagir ! La réalité du terrain doit être prise en compte."
Un député exténué par sa fonction...
Audiard l'aurait reconnu et lui aurait adressé sa célèbre maxime...!
https://x.com/AllegretPilot/status/1904194680851476536
"Le budget 2025 s’élève quant à lui à 1,8 Mds d’euros pour l’Hérault. « L’Hérault traverse une crise budgétaire sans précédent. En 2024, nous avons dû absorber 103 millions d’euros. 2025 s’annonce encore plus difficile, avec des prévisions inquiétantes pour nos recettes et des charges qui continuent de croître. La majorité départementale est plus que jamais au travail pour garantir que les services publics essentiels continuent de fonctionner et que les Héraultais bénéficient des mêmes services de qualité« , insiste Kléber Mesquida, président du Conseil départemental de l’Hérault.
Une baisse de 16% par rapport à 2024
Le nouveau budget alloué à la culture dans l’Hérault a été voté en pleine tempête cette année : 9,1 millions d’euros. L’enveloppe a été adoptée presque à l’unanimité du Conseil départemental (trois abstentions, le reste des élus se sont prononcés pour). C’est une baisse de 16% par rapport au budget alloué en 2024 (12,4 millions d’euros). Fin janvier, Kléber Mesquida avait annoncé lui-même dans un communiqué de presse une baisse de 48% des subventions accordées à la culture."
https://infoccitanie.fr/herault-au-coeur-de-la-tempete-le-departement-vote-91me-pour-la-culture/
Enregistrer un commentaire