mercredi 12 juin 2024

Tout savoir sur l'extrême droite avec Frontal



Dévoiler le vrai visage du RN, passer au crible ses mensonges, enquêter sur son arrière-boutique, traiter frontalement, journalistiquement et sans compromis les droites extrêmes : tel est l'objectif de Frontal, cette newsletter engagée lancée en septembre, avec la présidentielle de 2027 dans le viseur. Mais les événements se précipitent. Les digues sautent. Et le RN semble en mesure d'accéder au pouvoir, après son succès aux européennes et la dissolution de l'Assemblée décrétée par Emmanuel Macron.

Cette semaine, Frontal revient sur le score record du RN et la percée des populistes dans les autres pays européens. Au programme également, la séquence électorale qui commence avec la naissance du Front populaire, mais aussi Eric Ciotti qui souhaite une alliance LR-RN. Sans oublier une enquête sur les bas-fonds de l'extrême droite,  toujours plus tentés par la violence.

Frontal, c'est aussi le relais de la mobilisation de ceux qui, nombreux, luttent de toutes leurs forces, avec les premières manifestations de ce début de semaine et celles à venir.  Libé continuera, plus que jamais durant la campagne qui s'ouvre, à vous informer sur le RN, sa nébuleuse, son projet, ses faux-semblants et ses dangers.

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Eric Ciotti, en mai, à Paris. (Photo Xose Bouzas. Hans Lucas. AFP)

L'ÉVÉNEMENT

Ciotti, patron de LR, rompt la digue et s'allie avec le RN

Le patron du parti Les Républicains a annoncé ce mardi vouloir créer une alliance avec le Rassemblement national, déclenchant une crise au sommet au sein du mouvement. Une honte à portée historique.

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Ciotti à la dérive, par Dov Alfon

 

Au QG de campagne de Jordan Bardella, à Paris, dimanche soir. (Photo Denis Allard)

LA MARE AUX DROITARDS

Résultats des européennes 2024 : Jordan Bardella crève le plafond

Très large vainqueur des européennes avec près d'un tiers des voix, le parti d'extrême droite est déjà tourné vers les législatives anticipées annoncées par Emmanuel Macron, où il se présente en favori.

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Age, genre, catégorie socioprofessionnelle… le vote RN se répand partout

Arrivé en tête dans presque toutes les strates de la société aux élections européennes, le RN réalise des gains inédits chez les femmes, ainsi que parmi les cadres et les retraités, catégories qui lui étaient autrefois hostiles. 

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Reconquête passe ric-rac la frontière du Parlement européen

En passant la barre des 5 %, la liste de Marion Maréchal réussit son pari et sauve son parti de l'implosion. Mais elle reste très loin du Rassemblement national. 

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Dieudonné, Lalanne, Forteresse Europe… les petites listes radicales font un bide

 

Manifestation du groupe néofasciste français Comité du 9 mai, à Paris, le 11 mai. (Photo Miguel Medina. AFP)

ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS

«Organisation zéro» : dans le Nord, les inquiétants projets de très jeunes néonazis

Ce groupe d'une vingtaine de membres parfois mineurs, dont Libération a pu consulter des échanges privés, commet des dégradations, planifie des agressions et se documente sur la fabrication d'armes létales. Enquête sur cette marge radicale qui monte en puissance.

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En Bretagne, après la dissolution de l'Assemblée  : «Jordan Bardella pourrait avoir sa chance»

A Miniac-Morvan, en Ille-et-Vilaine, le RN est arrivé en tête aux européennes. Si le résultat ne surprend personne dans cette commune rurale de droite, des habitants comptent toutefois se mobiliser et faire barrage au parti d'extrême droite aux législatives. 

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A la soirée électorale de Jordan Bardella, à Paris, dimanche. (Photo Denis Allard)

VU DANS LA FACHOSPHÈRE

Des identitaires aux néonazis, l'extrême droite radicale célèbre la réussite de «son camp» après les européennes

Malgré ses réserves vis-à-vis de la ligne mariniste, la tendance dure de l'extrême droite espère désormais voire entrer «ses» idées à Matignon avec une victoire du RN aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

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Au Parlement européen, le 11 avril à Strasbourg. (Photo Pascal Bastien. Signatures)

Extrême droite sans frontières

Le Parlement européen sous influence des droites radicales

Si les conservateurs du Parti populaire européen restent la principale force dans le futur Parlement européen, la poussée des partis d'extrême droite un peu partout en Europe va cependant peser sur les alliances à venir.

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La vague brune submerge l'Allemagne

Une tête de liste qui minimise les crimes des Waffen-SS, son numéro  2 qu'on soupçonne d'être corrompu par les Chinois et les Russes, des millions d'Allemands qui descendent dans les rues contre l'extrême droite… Rien n'a dissuadé les électeurs de l'AfD (Alternative für Deutschland), arrivé deuxième des européennes outre-Rhin, dimanche. 

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En Italie, Meloni en tête

Le parti de la Première ministre Georgia Meloni, Fratelli d'Italia, arrive largement en tête en Italie à l'issue de l'élection de dimanche, avec des 28,8 % des voix, renforçant ainsi sa position au sein de l'Europe. 

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Rassemblement spontané place de la République, à Paris, dimanche, après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron. (Photo Cha Gonzalez)

LIGNES DE FRONT

Après la dissolution, la fronde populaire contre l'extrême droite ?

Après le score historique du RN aux européennes et avant les législatives du 30 juin, citoyens, militants et associatifs ont pris la plume ou la rue. Pour appeler la gauche à s'unir et à barrer la route du pouvoir à l'extrême droite. Notre récit.

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Léna Situations, Arkunir, Ponce… vidéastes et influenceurs prennent la parole après les résultats records du RN

Appel au vote ou publications acerbes, certaines personnalités du Web n'ont pas hésité à mettre à profit leur communauté pour faire entendre leurs voix contre le RN. 

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Mobilisation contre le RN à Marseille   : «Je suis prête à prendre un Glucksmann trop mou ou un Mélenchon à grosse tête  

Un millier de militants et sympathisants de gauche se sont retrouvés lundi soir dans la préfecture des Bouches-du-Rhône. D'accord pour s'opposer à l'extrême droite, pas toujours sur le meilleur moyen de le faire. 

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Une newsletter hebdomadaire réalisée par le service politique de Libération

Frontal #41 par Tristan Berteloot, Maxime Macé, Nicolas Massol, Pierre Plottu, avec Dominique Albertini, Lilian Alemagna, Victor Boiteau, Christophe Bourdoiseau, Jean-Baptiste Chabran, Nelly Didelot, Damien Dole, Marine Dumeurger, Frantz Durupt, Eva Fonteneau, Mathilde Frénois, Stéphanie Harounyan, Pauline Moullot, Jean Quatremer, Guillaume Tion et Jérémy Torres

 
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10 commentaires:

Anonyme a dit…

Un journaliste apprend en direct que le RN fut fondé par des SS - Sarah Legrain
À gauche


https://youtu.be/OdABchziisA?si=Jv1H4haV8RA2gUSD


source : https://x.com/jdicajdisrien/status/18...

Dans ces cas là on se demande toujours si c'est de l'ignorance ou de la mauvaise foi...
Mais dans les deux cas, ça confirme l'aveuglement de la bourgeoisie vis-à-vis du RN et de sa nature politique !

Anonyme a dit…

Les "partenariats" RN/LREM...

http://youtube.com/post/UgkxvpjAOR-n65AP31w66X2eO0OIxb5ugbvf?si=D6QfwLe0hCmgChPb

Anonyme a dit…

"En France, le Rassemblement national (RN) a mis en sourdine ses sympathies prorusses depuis le 24 février 2022, lorsque Vladimir Poutine a lancé l’invasion de l’Ukraine. Jordan Bardella s’est montré ukraino-compatible avec une remarquable constance pendant cette campagne électorale. Vierge de toute visite au Kremlin contrairement à Marine Le Pen, il n’a rien à se reprocher. Il a bien Thierry Mariani dans sa liste, vieil habitué des vols Paris-Moscou et des voyages en Asie centrale, mais le président du RN a sa réponse toute prête : « M. Mariani a été ministre de Nicolas Sarkozy » – comme si la politique russe du président Sarkozy était un gage de respectabilité.

Qu’on ne s’y trompe pas : s’il venait à gouverner, le RN renouerait sans difficulté avec son ADN diplomatique, celui du nationalisme, de la complaisance avec les autocrates et de la fascination pour la grande Russie. Les résultats des élections européennes du 9 juin puis le coup de tonnerre de la dissolution de l’Assemblée nationale, avec la perspective possible d’une cohabitation avec le RN à Paris, ont fait surgir une série d’hypothèses vertigineuses sur l’avenir des relations de l’Europe avec le reste du monde. Certaines doivent être prises au sérieux.

Le tandem franco-allemand affaibli

Ainsi, penser que Marine Le Pen à l’Elysée suivrait la même évolution que Giorgia Meloni à Rome est un leurre. Prêterait-elle une oreille aussi attentive que la première ministre italienne aux conseils de l’icône européenne Mario Draghi ? Rien n’est moins sûr, pas plus que n’est sûre la future trajectoire de Mme Meloni en fonction de l’évolution de l’environnement international."
(…)


https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/06/12/qu-on-ne-s-y-trompe-pas-s-il-venait-a-gouverner-le-rn-renouerait-avec-son-adn-diplomatique-celui-de-la-complaisance-avec-les-autocrates-et-de-la-fascination-pour-la-grande-russie_6239030_3232.html

Anonyme a dit…

"Cette fermeture du siège advient à quelques heures du bureau politique organisé par Les Républicains qui ont décidé d’organiser cette réunion exceptionnelle aujourd'hui à 15 heures afin de poser la question de la démission d’Éric Ciotti sur la table de la droite. En cause, la fameuse «alliance avec le Rassemblement national» qu’il a annoncée mardi à la surprise générale. Dans ce contexte brûlant, certains à droite commentent. «C'est délirant...», souffle un poids lourd LR. «C'est vraiment le retranchement...», souffle un autre ténor.

Contesté, Éric Ciotti condamne le rendez-vous organisé par ses détracteurs internes : «Ce bureau politique est illégal. Annie Genevard n'a aucune compétence pour le convoquer, ni pour convoquer la commission nationale d'investiture. Cela relève du président», confie le patron de la droite au Figaro."


https://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/alliance-lr-rn-ciotti-fait-fermer-le-siege-des-republicains-avant-un-bureau-politique-pour-le-renverser-20240612

Anonyme a dit…

Chants militaires

"À la barre, les quatre étudiants ont réfuté toute participation aux faits, s’enfermant souvent dans des réponses fuyantes aux questions du tribunal. Ils n’ont ainsi pas su expliquer pourquoi l’un d’eux avait écrit un message peu de temps après l’heure de l’agression, en indiquant que ses amis avaient « fumé un gay ».

À l’audience a également été évoquée leur attitude lors de leur interpellation et de leur arrivée au poste de police, la nuit des faits : ils s’y sont fait remarquer par des chants militaires ou des phrases comme « vous verrez quand Bardella sera au pouvoir, quand Hitler reviendra ».

« Vous ne savez pas qui je suis, vous verrez demain ce qui va vous arriver », a menacé l’un d’eux à l’attention des policiers. « C’était une blague », s’excuse-t-il à la barre, expliquant qu’« on a besoin de se détendre quand on a les menottes aux mains ».

Concernant les faits proprement dits, ce sont des « violences gratuites » d’une « particulière gravité », a fustigé la représentante du parquet. La défense, de son côté, a plaidé la relaxe, estimant les éléments à charge « trop fragiles ».

En dépit du contexte - celui d’une nuit où les quatre étudiants avaient certes un peu bu, pour « fêter le succès de leur favori » aux élections européennes - la justice doit « garder son calme » et ne donner aucune « coloration politique » à sa décision, a plaidé Me Roland Poynard. Seuls les « faits objectifs » comptent, et pas les opinions des prévenus, a renchéri sa collègue, Me Capucine Collin-Lejeune.

Trois des mis en cause avaient déjà été interpellés parmi un groupe de 39 personnes, lors d’un rassemblement le 10 février au cimetière de Charonne à Paris, en hommage à l’écrivain d’extrême droite Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration. La procédure avait été classée sans suite, aucune infraction n’étant suffisamment caractérisée.

Gabriel Loustau a par ailleurs comparu le 22 mai à Paris pour provocation publique à commettre un délit, menace de mort, injures à caractère discriminatoire et apologie de crime. Le jugement sera rendu le 24 juin."


https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/des-militants-d-ultradroite-condamnes-pour-agression-homophobe-a-paris-apres-la-victoire-du-rn_235408.html

Anonyme a dit…

« Il faudra peut-être que vous m’aidiez à pousser. » Il est 17 h 15, mercredi 12 juin, Annie Genevard a beau avoir le double des clefs, le portail d’un parti comme Les Républicains (LR) pèse son poids, pas seulement symboliquement. A midi, Eric Ciotti avait demandé sa fermeture pour « garantir la sécurité du personnel ». Encore chef de parti, il s’est retranché dans son bureau parisien, lâché par tous, même ses plus proches collaborateurs, depuis sa décision, mardi, d’accepter une alliance électorale avec le Rassemblement national (RN) aux législatives anticipées.

Avec l’aide du député du Lot Aurélien Pradié, et du trésorier du parti, Daniel Fasquelle, la secrétaire générale finit par entrer, comme pour reprendre possession des lieux grâce au double donné par un ancien collaborateur de M. Ciotti. « Collabos ! Vive la France ! Ciotti président ! », scande un jeune militant favorable à l’« union des droites ». Personne ne relève. Plus rien n’étonne en cette journée où LR se donne en spectacle. « On est chez les fous », soupire un employé du parti.

Quelques minutes plus tôt, à l’issue d’un bureau politique, Mme Genevard avait annoncé l’exclusion à l’unanimité d’Eric Ciotti, « en rupture totale avec les statuts et la ligne portée par LR ».

« Il a toujours été seul »

Le nouveau siège du parti de droite, qui avait déménagé en début d’année place du Palais-Bourbon, à Paris, devait être l’occasion de tourner la page des défaites électorales associées à l’ancien QG, ce vaisseau devenu fantôme de la rue de Vaugirard. Lieu, aussi, du vaudeville politique entre François Fillon et Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP en 2012. Raté.

Derrière le lourd portail bleu, Eric Ciotti n’est plus là. Il a rejoint ses locaux de la questure à l’Assemblée nationale. D’un bureau à l’autre, il refuse de démissionner, enfermé dans sa solitude. « Il a toujours été seul, c’était nous son seul entourage », soupire un ancien proche collaborateur, démissionnaire, comme presque toute cette jeune garde. Ils sont deux à être restés auprès de leur patron. Dans la soirée, le Niçois dénonce un « putsch » sur CNews, chaîne où l’union des droites a bonne presse. « Je sais que j’ai la confiance des militants », avance-t-il. Et de dénoncer le bureau politique comme un « cénacle de chapeaux à plumes » dont il nie la légalité et dont il annonce vouloir mener des « actions judiciaires ».

Eric Ciotti a-t-il assisté depuis son bureau à ce drôle de spectacle ? En début d’après-midi, tous les ténors de LR descendaient la petite rue Las Cases, dans le 7e arrondissement, en direction du Musée social, lieu d’un bureau politique aux allures de procès par contumace du chef du parti. Un automobiliste s’impatiente, bloqué par un embouteillage de caméras, autour d’une Valérie Pécresse qui se retrousse les manches avant de lâcher : « Il n’y a pas de place pour les traîtres ni pour les putschs à la petite semaine. »
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/13/les-republicains-envoient-a-eric-ciotti-son-avis-d-expulsion-apres-une-folle-journee_6239385_823448.html

Anonyme a dit…

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/en-italie-giorgia-meloni-invite-les-puissances-du-g7-dans-un-hotel-de-luxe-qu-elle-connait-tres-bien_235311.html

Anonyme a dit…

https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/13/comment-eric-ciotti-a-orchestre-avec-vincent-bollore-l-annonce-de-son-ralliement-au-rn_6239404_823448.html

Anonyme a dit…

"Sanctionner les chefs d’établissement qui ne seraient pas suffisamment vigilants quant au devoir de neutralité des professeurs… C’est l’une des mesures envisagées par le Rassemblement national s’il arrivait au pouvoir. "Nous ne menaçons personne, nous voulons juste que la loi soit respectée", tente de nuancer Roger Chudeau, souvent surnommé dans la presse le "Monsieur éducation du RN". Avant d’être élu député du Loir-et-Cher en 2022, ce fin connaisseur des rouages de la rue de Grenelle, qui fut professeur agrégé, proviseur, inspecteur général puis conseiller ministériel, avait rédigé le programme éducation de Marine Le Pen lors de la dernière présidentielle.

Les grandes lignes de ce texte nous donnent quelques indices sur les priorités de l’extrême droite. Comme le "renforcement de l’exigence de neutralité absolue des membres du corps enseignant en matière politique, idéologique et religieuse vis-à-vis des élèves qui leur sont confiés". Jusque-là, rien de vraiment nouveau puisque le devoir de neutralité est censé s’appliquer à tous les fonctionnaires. Mais le RN innove en envisageant un "accroissement du pouvoir de contrôle des corps d’inspection en la matière", et une "obligation de signalement des cas problématiques sous peine de sanctions à l’encontre des encadrants". Voilà les personnels de direction prévenus !

Le programme du RN daté de 2022 prévoit bien un serrage de vis idéologique vis-à-vis du corps enseignant. Outre le contrôle "accru" du devoir de neutralité, il est question de mettre fin à la "doctrine laxiste en matière disciplinaire", d’une "reprise en main du contenu et des modalités des enseignements" ou encore de la suppression des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspés) qui "contribuent à diffuser une idéologie délétère"…."
(…)


https://www.lexpress.fr/societe/education/du-flicage-permanent-linquietant-projet-du-rn-pour-leducation-nationale-CWVKYRRFWVEBREJJ56276OTE6Y/

Anonyme a dit…

EXTRACTIVISME SANS FRONTIÈRES ??

Les petits paysans, une « résistance au modèle extractiviste »

"L’agriculture familiale garantit plus de 60 % des aliments frais — fruits, légumes, œufs, viande... — consommés par les Argentins, y compris en milieu urbain. La capitale Buenos Aires se fournit dans son grand marché de gros (le Mercado central), vers lequel convergent les petits producteurs de la ceinture agricole de la Province de Buenos Aires.

Selon Eliana Negrete, une autre ex-employée de l’Inafci, basée à La Plata, à cinquante kilomètres de Buenos Aires, « si l’activité n’est plus rentable et que l’État n’aide pas les petits producteurs, ceux-ci n’auront d’autre choix que d’abandonner leurs exploitations, pour s’installer en milieu urbain ». La politique de Milei pourrait donc accélérer le phénomène d’exode rural.

Les travailleurs de l’agriculture familiale craignent aussi des conséquences sur le climat à moyen terme. « Les familles d’agriculteurs vivent près des montagnes, des sources d’eau, au contact de la vie, déroule Pamela Mackey, ancienne employée de l’Inafci, quinze ans d’expérience au compteur. Par leur présence, ces petits producteurs opposent une résistance aux grandes exploitations minières et à l’agrobusiness. Ils sont le sujet politique de résistance au modèle extractiviste. »


https://reporterre.net/En-Argentine-l-extreme-droite-abandonne-les-paysans