vendredi 25 juillet 2025

Fwd: Du «ni-ni» au «tout sauf LFI» : LR préfère le RN au front populaire


La «valeur travail», un horizon à dépasser à gauche
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Du «ni-ni» au «tout sauf LFI» : LR préfère le RN au front populaire

Par Lilian Alemagna

A la tête de LR, Bruno Retailleau enclenche cet été un revirement stratégique pour la droite française. En évoquant les prémices d'alliances avec l'extrême droite pour battre la gauche aux municipales, il met en danger y compris son camp. Lire la suite 

En Afrique de l'Ouest, cachez cette démocratie qu'on ne saurait voir

Par Bokar Sangaré

L'essai courageux du journaliste Ousmane Ndiaye, vient percuter le discours en vogue sur le continent du «relativisme démocratique», qui profite surtout aux juntes militaires, explique le chercheur Bokar Sangaré. Lire la suite 

Famine à Gaza : qui stoppera Nétanyahou ?

Par Alexandra Schwartzbrod

Entre tirs sur les civils affamés et distribution d'aide erratique, le Premier ministre israélien pousse sa vengeance à l'extrême. Seule une mobilisation massive des sociétés civiles dans le monde pourrait faire bouger les lignes. Lire la suite 

Un an après les Jeux olympiques : vaste artifice que de raviver le passé

Par Paul Quinio

Cette énergie mise à ranimer la mémoire des Jeux de Paris traduit les difficultés traversées depuis un an à investir sur le sport, encore considéré comme quantité négligeable. Lire l'édito 

«Sycamore Gap Tree» : inspirons-nous des Britanniques pour donner aux arbres tous les droits et le respect qu'ils méritent

Par David Happe, expert arboricole et écrivain

Après la condamnation des deux hommes qui avaient tronçonné le vénérable érable anglais, l'expert arboricole et auteur David Happe déplore qu'aucun cadre juridique clair ne garantisse en France la préservation des arbres. Lire la suite 

Monsieur Macron, il est encore juridiquement possible de renoncer à la loi Duplomb

Par Jean-Louis Clergerie, professeur émérite de droit public

Face au succès de la pétition en faveur de son abrogation le président de la République peut demander à son gouvernement de ne pas appliquer la loi le temps d'en faire voter une autre, rappelle le professeur Jean-Louis Clergerie. Lire la suite 

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Conception graphique: Nicolas Valoteau


3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Il est des jours où, suite à une succession de nouvelles accablantes, une petite lumière jaillit. Une bonne nouvelle, enfin. Même si elle laisse un goût un peu amer, d’arriver très tard.

Aujourd’hui, jeudi 17 juillet 2025, la cour d’appel de Paris a ordonné la libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah et son expulsion vers le Liban, le 25 juillet. C’était le plus vieux prisonnier politique français, et l’un des plus vieux en Europe. Chaque année, ses soutiens manifestaient devant sa prison à Lannemezan (65), pour réclamer sa libération et la fin d’un énorme déni de justice.

Georges Ibrahim Abdallah, 74 ans, militant marxiste libanais, figure de la cause palestinienne et de la lutte contre l’impérialisme, croupissait dans les prisons françaises depuis quarante ans. Arrêté en 1984, il a été condamné en 1987 à la réclusion à perpétuité pour complicité dans les assassinats à Paris, en 1982, d’un agent du Mossad israélien et d’un attaché militaire américain.
Il a été condamné sans aucune preuve de sa participation, qu’il a toujours niée, pour s’être solidarisé avec ces assassinats, les qualifiant d’«actes de résistance» contre «l’oppression israélienne et américaine». Il a aussi été condamné à cause d’un contexte très particulier, sous le coup de l’émotion provoquée par la vague d’attentats des années 1985-1986 (sont celui de la rue de Rennes), œuvres de pro-iraniens identifiés très peu de temps après la condamnation de Georges Ibrahim Abdallah, et sans aucun lien avec son organisation politique, les FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises).

Au-delà du symbole de la lutte pour la cause palestinienne, cette libération est surtout la fin d’une affaire d’État et d’un acharnement des autorités politiques françaises sous pression des Etats-Unis et d’Israël. Son avocat, Jean-Louis Chalanset, parle même de « vengeance d’Etat ». En effet, outre la condamnation sans preuve, Georges Ibrahim Abdallah était libérable depuis 1999, et le gouvernement français s’est toujours opposé à sa sortie de prison, malgré une dizaine de demandes de libération et deux avis favorables émis par les tribunaux depuis 20 ans. En 2013, la justice avait autorisé sa libération à condition que le ministre de l’intérieur (Manuel Valls) prenne un ordre d’expulsion, refusé par celui-ci.
Ce que les autorités françaises ne lui pardonnent pas, c’est de ne jamais s’être « repenti » de ses engagements anticoloniaux et pro-palestiniens. Elles ont préféré s’asseoir pendant 40 ans sur les principes-mêmes de l’État de droit, pour ne pas fâcher leurs alliés américains et israéliens, qui ne se sont jamais cachés de leur immixtion dans les affaires intérieures françaises.

Cette libération est une victoire. Une victoire au goût amer donc, mais une victoire. En ces temps où le peuple palestinien subit les pires atrocités, cette petite lueur doit aussi nous servir pour ne pas perdre espoir."

A voir : Fedayin, le combat de Georges Ibrahim Abdallah, collectif Vacarmes film. : https://fedayin-lefilm.com/


https://resistons.net/a-la-une/georges-ibrahim-abdallah-libere-la-fin-dune-vengeance-detat/

Anonyme a dit…

LES ZONES DE NON-DROIT EN MARCHE !

« Interdiction totale d’accès pour les journalistes [qui l’accompagnaient, ndlr], obligation de laisser mon téléphone pour empêcher la prise d’images de mon côté (y compris en retirant la carte SIM) », déplore-t-il sur le réseau social X, accusant au passage le Garde des Sceaux de vouloir « cacher » des choses. Dans la foulée, le mouvement insoumis s’est également fendu d’un communiqué promettant d’utiliser « tous les leviers à disposition », et d’alerter le président de la République. Et de cingler : « En limitant le regard des élus et en interdisant celui des journalistes, le gouvernement installe une zone de non-droit ».
(…)


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/un-depute-lfi-a-t-il-ete-entrave-en-voulant-visiter-la-prison-haute-securite-de-gerald-darmanin_252916.html

Anonyme a dit…

Lorsqu'un clown aménage dans un palais, il ne devient pas roi.
Le palais devient un cirque.
Proverbe turc


Dati, Retailleau : AU GOUVERNEMENT, TOUT FOUT LE CAMP !
Pure Politique


https://youtu.be/lJPeROrKIpk?si=_q0Rs7zhSejDF9UW


Bruno Retailleau qui flingue Emmanuel Macron et Rachida Dati qui accuse les juges de complot. C’est le sommaire de ce numéro 145 de Pol’Express.

Journaliste : Serge Faubert
Images : Serge Faubert
Édition : Maxime Hector