mardi 25 juin 2024

Pour parvenir à leurs fins, les extrêmes droites utilisent tout un ensemble de stratagèmes afin de vider la démocratie de tout sens.


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LÉGISLATIVES : COMMENT LE RN S'EMPARE DU POUVOIR
BLAST, Le souffle de l'info

https://youtu.be/-51wTZXhjmg?si=nwfyQh4DPhlyyTTU

En France, le Rassemblement national a réussi sa « dédiabolisation », comme tous les autres mouvements « post-fascistes » en Hongrie, en Pologne, aux Pays-Bas, en Italie ou encore en Allemagne.
Ainsi, contrairement aux anciens fascistes qui attaquaient directement la démocratie en promouvant un régime autoritaire, les extrêmes droites européennes affichent leur soutien à la démocratie. Et c'est ce qui rend nos néo-fascistes contemporains encore plus dangereux que les anciens : ils se déguisent sous les atours de la démocratie. Ils se présentent
comme respectueux de la Constitution et des institutions démocratiques. Ils attaquent la gauche parce qu'elle est désordonnée, sale et irrespectueuse de l'Assemblée.
Et malgré ces apparences trompeuses, il n'y a pas de doutes : non les extrêmes droites ne sont pas des forces démocratiques. Ni quand elles tentent d'arriver au pouvoir, ni quand elles y parviennent et encore moins quand elles y restent.

Dans cet épisode, nous allons voir comment, pour parvenir à leurs fins, les extrêmes droites utilisent tout un ensemble de stratagèmes afin de vider la démocratie de tout sens.

Réalisation : Camille Chastrusse et Victor Ulysse Sultra, doctorant en droit public
Montage : Camille Chastrusse
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ACCOUCHEMENT EN NEUF MOIS ET ATTOUCHEMENT À TROIS JOURS DES LÉGISLATIVES ...


"Le GUD (Groupe union défense) et trois autres structures d'extrême droite basées à Lyon ont été dissous en Conseil des ministres, a annoncé la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, mercredi 26 juin, à quelques jours du premier tour des élections législatives. Hormis le GUD, syndicat étudiant d'ultradroite créé dans les années 1970 et réactivé récemment, le groupuscule Les Remparts ainsi que La Traboule et Top Sport Rhône, deux associations gérant le bar et la salle de sports où se retrouvent ses membres dans le Vieux-Lyon, ont également été dissous. Une association islamiste, Jonas Paris, a également été dissoute."
(…)


https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-gabriel-attal/le-gouvernement-a-dissous-le-syndicat-etudiant-gud-et-trois-autres-groupes-d-extreme-droite_6627165.html

Anonyme a dit…

QUAND FINKIELKRAUT FAIT DE L'HUMOUR À DOUBLE DÉTENTE !...

« La dieudonnisation de la gauche radicale n’a rien d’étonnant. Ce qui me crève le cœur, moi, c’est la dieudonnisation d’une partie des journalistes et des salariés de Radio France. » Quand Alain Finkielkraut prononce cette phrase, le 8 juin, dans l’émission « Répliques » qu’il présente sur France Culture depuis 1985, ses invités Philippe Val, ancien directeur de France Inter et de Charlie Hebdo et désormais chroniqueur sur Europe 1, et Laurent Gerra, humoriste sur RTL, acquiescent.

Pour les trois hommes, réunis pour débattre de « L’humour dans tous ses états » et plus particulièrement, pendant quelques minutes, de celui qui aurait fait défaut à Guillaume Meurice lorsqu’il a fait sa blague polémique, c’est un fait acquis : non seulement les soutiens internes à l’humoriste, aujourd’hui licencié, appartiennent forcément à la gauche radicale, mais ils sont assimilables à Dieudonné M’Bala M’Bala, l’humoriste condamné pour antisémitisme, propos négationnistes, diffamation, incitation à la haine raciale, injure à caractère raciste, apologie du terrorisme, etc.

Sur le moment et dans les jours qui suivent, personne à Radio France ne réagit. « Parce que plus personne n’écoute Finkielkraut depuis longtemps », grince un salarié qui, comme beaucoup de ses collègues lorsqu’il a entendu le producteur de France Culture, s’est « senti insulté ». Mais le 18 juin, France Inter envisage d’inviter le philosophe dans sa matinale du lendemain. Dans le magazine Le Point, l’essayiste vient d’expliquer que, bien qu’il « n’aurait jamais imaginé voter un jour en faveur du Rassemblement national pour faire barrage à l’antisémitisme » (supposé de La France insoumise), il pourrait y être « contraint à plus ou moins longue échéance s’il n’y a pas d’alternative ».

« Clarifier le rôle de Radio France »

« L’idée était d’inviter un intellectuel de droite qui venait de dire qu’il pourrait voter Rassemblement national », justifie-t-on à la direction de France Inter. Mais alors que l’indignation se répand dans la rédaction qui apprend ce qui s’est dit dans « Répliques » et stupéfie ceux qui le découvrent, et qu’il devient évident qu’il faudra l’interroger sur la séquence problématique, l’invitation est reportée sine die. « Ce sont les aléas normaux d’une programmation. Alain Finkielkraut pourra tout à fait être invité une autre fois », précise-t-on encore à la station.

Quelques jours plus tard, lundi 24 juin en début d’après-midi, entre 50 et 70 salariés de France Inter se pressent dans le studio 421. Ils sont là pour échanger avec la présidente Sibyle Veil, que certains souhaitaient entendre « clarifier le rôle de Radio France » après le licenciement de Guillaume Meurice. Assez vite, la conversation aborde le sujet Alain Finkielkraut. Si Guillaume Meurice a été licencié pour « déloyauté », comment comprendre que le producteur de France Culture ne se voie pas adresser le même reproche ? Les règles déontologiques, explique en effet l’un des présents à la réunion, stipulent noir sur blanc que les salariés « ne doivent pas se livrer à des actes de violence, ni proférer d’insultes ou d’injures dans les emprises de la société ou à l’occasion de l’exercice de leur activité professionnelle »."
(…)



https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/06/27/a-france-inter-les-insultes-d-alain-finkielkraut-ne-passent-pas_6244705_3236.html