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dimanche 26 juillet 2020
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samedi 25 juillet 2020
Glioblastomes de Salindres et Rousson (Cancers du cerveau rares)
La presse télévisée nationale a récemment remis à jour l'affaire des glioblastomes de Salindres et Rousson.
Communiqué de presse du Comité de Défense et de Promotion
de l’Hôpital et de la Santé dans le Bassin Alésien
L’ARS dans sa conférence de presse du 2 févier 2020, à propos de suspicion d’excès de cas de glioblastomes sur Salindres et Rousson faisait part de la découverte de 9 cas sur ces communes entre 2006 et 2015(les glioblastomes sont des cancers du cerveau rares le plus souvent de l’adulte mais peuvent toucher l’enfant).
La surveillance a été mise en place à la suite de préoccupations de médecins et de l’Association de défense des intérêts salindrois et limitrophes. Dans ses conclusions le Comité de Liaison créé à cette occasion propose de poursuivre le recensement et l’investigation de cas de glioblastomes sur le territoire pour couvrir la période 2016 -2019.
Les alertes ont été données par des associations de patients ou par des médecins de façon individuelle. Nous sommes étonnésque les Pouvoirs Publics ne disposent pas de moyens de surveillance, de registres de cancers efficients qui pourraient faire remonter les problématiques de Santé Public.
L’analyse des données de l’enquête des gliomes de Salindres et Rousson révèle que le taux d’incidences est 3 fois supérieur à la moyenne gardoise. L’ARS à choisi de comparer le taux de gliomes de ces 2 communes au taux gardois. Ne serait-il pas plus judicieux de faire référence au taux de glioblastomesfrançais lorsque l’on sait que le Gard reste un département fortement pollué ? Cela cache t’il une volonté de minimiser le nombre de cancers décelés.
L’ARS précise également que compte tenu du peu de cas, nous pourrions avoir un regroupement naturel de la maladie dans la population. C'est-à-dire qu’il n’y ait pas de surreprésentation de gliomes (comme cela a déjà été proposé dans le cluster de bébés nés sans bras) ? Comment peut-on évoquer une telle conclusion alors que la surveillance de la population continue et que les chiffres montrent le contraire ?
Il est fait référence à l’augmentation de l’incidence, de 1%, de ces tumeurs, le même discours est inlassablement servi: ce sont le vieillissement de la population (ceux des tumeurs qui apparaissent entre 45 et 70 ans, la moyenne d’âge des maladesde ces 2 communes était de 64,5 ans), et les progrès des techniques notamment médico-chirurgicales (le traitement serait-il à l’origine des tumeurs ?). Santé Publique France tient toujours le même propos : l’augmentation des pathologies est la conséquence du vieillissement de la population.
Santé Publique France estime que 5% des tumeurs cérébrales sont liées à des facteurs héréditaires. Le texte de la conférence de presse reconnait que la répartition des glioblastomes est inhomogène sur le territoire français : c’est là la confirmationque ces tumeurs sont d’origine environnementale dans leur étiologie.
Le Comité de Liaison recommande de chercher les facteurs de risques individuels en interrogeant malades et familles sur les habitudes de vies : obésité, alcool, tabac …Santé Publique France fait principalement reposer les facteurs de risques sur le comportement individuel des malades à travers le couple alcool, tabac, pour stigmatiser et culpabiliser ceux-ci.
Cette attitude dédouane les Pouvoirs Publics de rechercher d’autres étiologies, et évite de montrer du doigt la dégradation de notre environnement par les politiques industrielles successives dont le but est toujours plus de profits.
Le rapport de l’ARS reconnait que les rayonnements ionisants sont des facteurs de risques connus des glioblastomes, les produits nitrosourés pourraient en être un autre mais cette piste est éliminée. Le texte de la conférence de presse évoque l’épigénétique comme piste à explorer dans l’avenir c’est la définition des perturbateurs endocriniens ! L’évocation des perturbateurs endocrinien introduit la notion de temps de latence très important, voir de contamination fœtale ou inter générationnel.
La seule poursuite de recherche des causes des gliomes de Salindres et Rousson se fera dans la « recherche de facteurs communs d’exposition à des rayonnements ionisants ».
Certaines observations laissent penser que des facteurs environnementaux pourraient être impliqués dans la genèse de ces cancers. Elles ne permettent pas de conclure, car trop limitées. Il faudrait aussi prendre en compte l’effet cocktail de ces substances.
Les pesticides sont des facteurs débattus ainsi que les fongicides, insecticides qui sont des dérivés nitrosés. Notre région viticole a fortement usé de ces produits. L’atrazine pesticide fortement employé par la SNCF est cité par plusieurs observations. Il reste le premier contaminant des nappes phréatiques.
Les nitrates sont les composants des engrais reconnus comme cause de cancers cérébraux chez les agriculteurs et employésde ces industries. Ces dérivés N- nitrosés pourraient se retrouver dans l’alimentation par la présence de nitrates et la transformation de ceux-ci. Ils sont classés comme cancérigènes probables pour l’homme.
Les métaux lourds dont le plomb et le mercure sont associés dans le monde du travail à une augmentation de cancers cérébraux.
L’arsenic pourrait être responsable d’une augmentation de 60% des gliomes. Celui-ci a été fortement employé dans les vignes. Les colorants, chlorures de vinyle, les solvants, les résines, le benzène, des virus …ont été évoqués.
Santé Publique France ne peut pas continuer à analyser les problèmes de santé publique avec des principes surannés. Nous devons construire notre santé sur des concepts scientifiques de notre temps, c’est la démarche de l’OMS.
Le comité de défense de l’hôpital et de promotion de la santé dans le bassin alésien apporte son soutien aux associations de riverains et aux municipalités afin que toutes hypothèses soient exploitées.
Pour le comité Dr J.M. LEYSSENNE le 25 juil. 20
Alexandre Benalla mis en examen pour "faux" et "usage de faux" dans l'enquête sur ses passeports diplomatiques
vendredi 24 juillet 2020
Précisions sur la protestation électorale de B. Iglesias
Précisions sur la protestation électorale de B. Iglesias
Après avoir organisé les élections municipales le 15 mars 2020 en appliquant les consignes de protection demandées par le gouvernement, le maire sortant Bonifacio Iglesias a adressé le 26 mars 2020 une protestation électorale au préfet du Gard pour contester le résultat de cette élection qui aurait selon lui été faussée par le niveau élevé de l’abstention liée au covid-19.
Le 28 avril, Monsieur Iglésias adressait une nouvelle lettre au Tribunal Administratif pour demander l’annulation de l’élection en complétant son argumentation (mise en cause de la gendarmerie qui aurait selon lui refusé de se déplacer pour enregistrer des procurations et quelques attestations de personnes qui ne se seraient pas déplacées par crainte pour leur santé)
Puis Monsieur Iglesias a fait appel à la SCP d’avocats CGCB et Associés pour développer son argumentation sans toutefois apporter d’éléments nouveaux.
Enfin, Monsieur Iglésias a adressé au Conseil Constitutionnel un recours en « Question Prioritaire de Constitutionnalité » pour demander l’annulation de la loi autorisant l’élection du 15 mars dernier.
Le 17 juin 2020, le Conseil Constitutionnel a jugé que « Les premier et dernier alinéas du paragraphe I de l'article 19 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19, dans sa rédaction initiale, sont conformes à la Constitution ».
Le 29 juin dernier, notre avocate a adressé un mémoire enréponse au Tribunal Administratif.
Nous pouvons supposer que les réponses que nous avons adressées au Tribunal ont été suffisamment claires et argumentées car, sans attendre l’audience, Monsieur Iglésiass’est désisté de son recours, cherchant sans doute à échapper à une très probable condamnation.
Nous prenons acte de ce désistement qui met fin à une contestation particulièrement malvenue, pendant cette période de crise.
A ce jour le Tribunal Administratif n’a toujours pas rendu son jugement, notamment en ce qui concerne le remboursement des frais engagés dans cette affaire.