ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d'indiscrétions politiques. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !
Le bal des faux culs. Cette semaine, nous allons vous dévoiler la teneur véritable des relations qu'entretiennent nos cinq députés gardois du mouvement La République en marche ! Et vous allez le voir, c'est un sacré feuilleton car, derrière les bonnes manières de circonstance et la bienséance de façade, la réalité n'est pas celle que l'on pourrait imaginer. Accrochez-vous ! Commençons par Annie Chapelier : elle apprécie les députés Philippe Berta et Anthony Cellier, mais trouve Olivier Gaillard "un peu machiste sur les bords". Quant à Françoise Dumas, elle ne la voit jamais, "elle est toujours à l'étranger". Et bam, sur le bec ! Si officiellement, Françoise Dumas et Olivier Gaillard ne veulent pas réagir et souhaitent rester dignes, officieusement, ils ne peuvent pas se retenir et, croyez-nous, c'est beaucoup moins glorieux. On vous passera les noms d'oiseaux et l'on résumera ainsi : Françoise et Olivier détestent Annie. Seulement l'affaire se complique. En "off" toujours, selon des propos rapportés, Anthony Cellier n'aimerait pas beaucoup non plus Annie, alors que celle-ci l'apprécie. On vous l'avait dit, au sein du petit microcosme des députés gardois de la cohorte présidentielle, c'est un monde cruel. Dans cet univers impitoyable que n'auraient pas renié les fans de la série télévisée Dallas, seul Philippe Berta, plus sage ou plus chanceux, semble passer, pour le moment, à travers les fourches caudines de la critique. Fort heureusement, et pour finir sur une note plus positive, le sixième larron, Gilbert Collard, réussit à fédérer nos cinq députés autour d'un mépris unanime. Inutile de souligner que ce dernier en est certainement ravi. C'est bien connu, Gilbert ne danse pas au bal des faux-culs...
Jérémy Rosier au cabinet du maire ? C'est l'idée qui germe dans la tête de plusieurs élus à la ville de Nîmes. Une embauche pour pallier le départ de Jean-Albert Chièze, ex-directeur de cabinet du maire, Jean-Paul Fournier. Embauché depuis 2012 comme collaborateur de Franck Proust, cet homme de l'ombre est titulaire d'un master en droit juriste européen. Il a fait ses premières armes au cabinet de l'ex-ministre et président du CESE (Conseil économique sociale et environnemental), Jean-Paul Delevoye. Pour les partisans de M.Rosier, c'est surtout « sa connaissance du milieu local qui pourrait être un plus pour la préparation des prochaines Municipales. » Reste à savoir si son patron, Franck Proust, serait prêt à s'en séparer…
La fibre optique pour tous, bientôt dans le Gard. WiGard, c'est le nom du réseau très haut débit que le Département du Gard construit pour les Gardois. Il va signer la fin des inégalités entre communes gardoises grâce aux 269 millions d'euros investis par le Département. Les Gardois bénéficieront d'abord d'une montée en débit dans les territoires non ou peu desservis d'ici 2020, puis de l'accès au très haut débit grâce à la fibre optique d'ici 2022. C'est lors de la session du 11 juillet prochain que l'assemblée départementale validera le choix de l'opérateur après une étape en cours de négociation exclusive. Les premiers travaux pourraient débuter en fin d'année.
Municipales : ça pourrait « marcher » pour Les Républicains… C'est du moins ce qu'a laissé entendre Marc Taulelle, adjoint à la ville de Nîmes et farouche partisan d'un quatrième mandat de Jean-Paul Fournier. Comme l'a soumis la direction nationale d'En Marche !, le Républicain n'est pas contre l'idée d'intégrer quelques marcheurs dans la liste des prochaines Municipales. « Après ça dépend lesquels ! Ce qui m'intéresse, c'est la compétence. Stéphane Tortajada, qui est chef d'entreprise et l'attaché parlementaire du député Berta, François Courdil, le sont. »
L'amiante plombe la série TV au collège Bigot. Selon nos informations, la société de production qui devait louer les anciens locaux du Collège Bigot à Nîmes a fait machine arrière. Le projet de tournage d'une série TV est donc définitivement abandonné. La raison en est que l'ancien établissement scolaire recèle beaucoup d'amiante et que la dépollution du site entraînerait un surcoût trop important pour la production. Par contre, le Département, ayant toujours un coup d'avance, a cette fois déjà de nouveaux potentiels acheteurs. C'est une société immobilière qui proposerait le projet le plus séduisant comportant un volet social et économique. Affaire à suivre là aussi le 11 juillet prochain lors de l'assemblée départementale.
Lulu et les élus. Il y a plusieurs jours, un observateur de la vie politique nîmoise est entré en contact avec notre rédaction sous couvert d'anonymat et sans apporter de preuve aux infos qu'il pense détenir. Celui qui se fait appeler Lulu nous assure que les contacts se multiplient entre l'adjoint Les Républicains de Nîmes, Richard Tiberibo, et l'élu Rassemblement national (ex-Front national),Yoann Gillet, en vue des prochaines Municipales. Aux dires de notre nouvel ami, "les deux élus, sur une ligne commune, préparent l'avenir et notamment l'après Fournier. Ils ne cachent d'ailleurs plus en public leur entente très cordiale". Une prise de guerre pour le RN ? Ce ne serait pas étonnant quand on sait à quel point Yoann Gillet, issu lui-même de l'UMP, entretient d'excellentes relations avec les élus LR (en dehors de Fournier, Proust et Burgoa). Info ou intox ? L'avenir le dira et d'ici là Lulu sera peut-être sorti de l'anonymat. En attendant, qu'on se le dise : Lulu est comme Dieu ou le sucre dans le café, il est partout mais on ne le voit pas...
Bonne nouvelle pour Magna Porta. Le laboratoire Nîmois Phytocontrol, leader français des analyses de contaminants s'est associé avec Nîmes métropole dans le cadre d'un projet de plateforme technologique sur la sécurité alimentaire et la promotion de l'agriculture durable. À terme l'objectif est d'accueillir des chercheurs français et internationaux sur 1000 m2 sur le site Magna Porta de Manduel-Redessan. Ces chercheurs seraient accueillis à côté du futur hôtel d'entreprise du Mas Larrier. Il y a quelques jours, les porteurs du projet ont appris la bonne nouvelle : le projet est éligible dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir (PIA). Doté de près de 57 milliards d'euros, ce programme mis en place par l'État vise à financer des investissements innovants et prometteurs sur tous les territoires.
La rédaction