Episode 7 : la stigmatisation d’un territoire
Les événements qui se produisent dans les prisons sont vite médiatisés (violences, suicides, mutineries, grèves, …) et sont vite relayés au niveau national. Ainsi l’image du territoire se voit très rapidement entachée et ternie. Dans notre cas, en totale contradiction avec son attractivité liée :
o A la qualité de vie (Zone Natura 2000 proche, Porte des Cévennes, Bambouseraie …)
o Aux paysages (Vallée des Gardons, Parc National des Cévennes voisin, …)
o A son histoire (Musée du désert, Maison Rouge, Vases d’Anduze, …)
o A son Patrimoine (Eglises, temples, châteaux, grottes, vignobles …)
L’impact induit en termes de notoriété est difficilement quantifiable aujourd’hui, mais on peut affirmer sans hésiter qu’il sera obligatoirement négatif. Cela est corroboré par l’étude du CREDOC 2010 citée dans le rapport au CGI (2017) de BRUX Julie et MOREL D’ARLEUX Julien [3] qui relève « un effet de stigmatisation territoriale » dont on ne peut que redouter les effets dans le cas de la commune de Boisset et Gaujac à côté d’Anduze.
Lorsque l’établissement carcéral n’est pas construit dans la ville centre où il était précédemment, la commune d’accueil ne bénéficie d’aucun surcroit d’activité et même dans certains cas elle subit un ralentissement économique.
De manière générale, le recensement des études tend à montrer un consensus sur la faiblesse des retombées économiques liées à l’implantation d’une prison.
Dans le cas particulier de Boisset et Gaujac près d’Anduze, il serait utile de se demander : Pour quelques emplois créés, combien d’emplois détruits ?