Jacques Rutten a dit…
Quitte à me contredire, je formulerai mes observations dans le cadre de cette enquête.
Je doute que les plus de 26 700 personnes qui ont signé cette pétition aient eu la prudence élémentaire de consulter les 29 documents du dossier de consultation de cette enquête.
C’est mon cas.
J‘ai le sentiment d’être tombé dans un piège.
Cette installation fonctionne depuis des années, l'autorisation date de 2014.
Ce qui est contestable, c'est le Plan régional de gestion des déchets Occitanie qui permettrait que les déchets soient apportés dans un rayon de 100 km au lieu de 50 km, pourraient-ils donc venir de Montpellier?.
Il y a un commentaire laissé le 9 octobre sur le blog du Reboussier qui m'a interpellé :
A PROPOS DE LA PETITION A ANDUZE un anonyme a écrit :
« Madame la Conseillère Départementale, et néanmoins candidate battue aux dernières municipales à Anduze, lance donc une pétition 6 mois avant les prochaines élections ...
Bien sûr, personne n'en doute, c'est dans l'intérêt de tous et de l'environnement !
Alors reprenons les caractéristiques de cette affaire:
- Le site est une ancienne carrière désaffectée pour ne pas dire abandonnée, plaie béante dans la montagne depuis des lustres, où rien ne pousse puisque la roche est à nue, visible par tous et défigurant le paysage.
- Le projet consiste à stocker des inertes, puis à être recouvert de terres afin de permettre à un écosystème de se recréer, et donc effacer cette plaie et recréer un paysage digne de ce nom.
- Le fait d'y stocker des inertes n'induit donc aucun risque pour la ressource en eau.
- Cela permettra, au contraire de ce qui est dit dans la pétition, à des espèces locales de se réinstaller dans cet espace actuellement inhospitalier.
- Quand à l'impact sur notre quotidien qui serait fait de bruit et de poussières insupportables: d'une part le stockage fonctionne depuis plusieurs mois sans que les Anduziens s'en soient rendus compte ( à l'exception évidemment des 3 maisons riveraines, dont on comprend la gène), mais surtout, est il préférable de créer d'énormes zones de stockages lointaines, donc génératrices de déplacements, et surtout est il juste d'amener chez d'autres nos propres déchets? Car chacun veut construire, rénover, améliorer et cela induit automatiquement des déchets de chantiers. que faut il en faire? Revenir à la méthode ancienne qui consistait à aller benner discrètement dans un ruisseau les gravats de chantiers?
Pour conclure, soyons sérieux, la campagne électorale est lancée, certes, mais ne vous laissez pas aller à des arguments qui peuvent se retourner contre vous, car qui peut croire que ce projet n'a pas été préalablement soumis aux services départementaux,(DRIRE ....) donc validé par vos soins à Nîmes il y a peu de temps. Alors épargnez nous l'hypocrisie qui consiste à valider un projet à Nîmes et en faire un cheval de bataille municipal à Anduze !!! ».
A titre personnel