pour les grands amateurs des Y-phone! et Bon weekend
KEEP SMILING
Après avoir creusé le sol sur une profondeur de 100 mètres, des scientifiques russes ont trouvé des traces de fils de cuivre âgés de plus de 1000 ans, et en sont arrivés à la conclusion que leurs ancêtres avaient déjà un réseau téléphonique interurbain mille ans auparavant.
Pour ne pas être en reste, dans les semaines qui suivirent, des scientifiques américains ont creusé leur sol sur une profondeur de plus de 200 mètres, et on vit ensuite dans les journaux :
"Des scientifiques américains ont trouvé des traces de fibres optiques évaluées à plus de 2000 ans d'âge,
et en sont venus à la conclusion que leurs ancêtres avaient déjà un réseau de communications digitales d'une
technologie très avancée à l'époque de notre seigneur Jésus-Christ, soit environ 1000 ans avant les Russes"
Une semaine plus tard les Wallons ont publié le rapport suivant :
"Apres avoir creuse le sol Wallon sur une profondeur de 500 mètres, les scientifiques n'ont absolument rien trouvé du tout.
Nous pouvons donc en conclure qu'il y a 5000 ans, chaque wallon avait déjà un téléphone portable" ....
100 entreprises responsables de plus de 70 % des émissions mondiales de carbone
Selon un rapport de l'ONG internationale Carbon Disclosure Project, plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre émaneraient de seulement 100 entreprises.
À elles seules, 100 entreprises seraient responsables de 71 % des émissions globales de gaz à effet de serre… et sans surprise, il s'agit principalement d'industries pétrolières : c'est ce que révèle un rapport de l'ONG Carbon Disclosure Project (CDP) réalisé en collaboration avec le Climate Accountability Institute (CAI). Il s'appuie sur des données publiques s'étendant de 1988 à 2015. Une répartition d'autant plus disproportionnée que les 25 premières firmes du classement sont responsables de la moitié des émissions globales. Pour l'ONG, l'enjeu est désormais d'appeler les investisseurs, privés ou publics, à davantage de conscience environnementale en ne finançant pas les entreprises qui misent encore sur l'énergie fossile.
Des émissions estimées à partir de la production
« Agir pour le climat n'est plus uniquement le fait des politiques », affirme Pedro Faria, directeur technique de CDP et auteur du rapport. « C'est aussi un mouvement porté par le public […], soutenu par les quantités croissantes de données ouvertement accessibles. » Car les chiffres officiels des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont souvent recensées à large échelle, au niveau national par chaque pays. C'est afin d'offrir une vision différente que le CAI constitue sa propre base de données reliant émissions et sociétés, appelée « Carbon Majors ».
Calcul
Pour son calcul des émissions de GES, l'ONG recourt à une méthode publiée en 2006 par le GIEC. Elle estime ainsi les émissions de chaque société à partir des chiffres de sa production, le plus souvent disponibles publiquement par exemple à travers des rapports annuels. La méthodologie distingue notamment différentes typologies d'hydrocarbures ou de charbons produits, ou encore le type d'application (par exemple, chauffage ou métallurgie).
Les différents types de production (Pp) sont multipliés par un facteur d'émission spécifique EFp
Rediriger les investissements financiers pour décarboner l'économie
« Sur les 635 milliards de tonnes d'équivalent CO2 issues des 100 plus gros producteurs, 32% peuvent être rattachés à des investissements publics, 9% à des investissements privés, et même 59% à des investissements nationaux », alerte le rapport. Parmi les sociétés privées les plus émettrices, on compte sans surprise ExxonMobil, Shell, BP, Chevron, Peabody, Total, ou BHP Billiton. Du côté des entreprises nationalisés, on compte évidemment l'Arabie Saoudite, la Russie, la Chine, ou encore l'Inde, avec Saudi Aramco, Gazprom, National Iranian Oil, Coal India, Pemex, et CNPC (PetroChina). Enfin, la production de charbon en Chine a été agrégée en incluant divers acteurs comme Shenhua Group, Datong Coal Mine Group, ou encore China National Coal Group. Au total, le charbon chinois est responsable de plus de 14% des émissions globales de gaz à effet de serre !
Désinvestissements
Une telle initiative s'inscrit dans le sillage du mouvement « Divest-Invest », qui incite les institutions et les personnes à se désengager de leurs investissements dans les combustibles fossiles à haute intensité carbone, afin d'accélérer la transition énergétique vers des énergies propres. Car c'est aussi la quête de rentabilité des investisseurs, publics ou pricés, qui les fait miser sur le fossile… au péril de l'environnement.
Retrouvez le tableau des 100 entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre (équivalent carbone) ci-dessous :
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Google continue d'enregistrer votre localisation même si vous désactivez l'historique des positions
C'est la polémique du jour : une enquête de l'agence AP explique comment le géant du web continue de stocker votre position précise, y compris lorsque vous désactivez le suivi. Mais il y a une parade.
Petite tempête autour de Mountain View. L'agence AP, aidée par des chercheurs de l'université de Princeton, vient de publier une enquête qui montre comment Google continue d'enregistrer votre position précise régulièrement, même si vous n'utilisez pas le service «Historique des positions».
Pour rappel, «Historique des positions» est un service un tantinet flippant qui profite du GPS de votre mobile pour enregistrer en permanence l'endroit où vous vous situez et vous suivre à la trace. Vous pouvez consulter votre profil à cette adresse pour découvrir ce que Google sait de vos allées et venues.
Ce service, rappelle Google, est complètement opt-in. Et c'est vrai : lors du paramétrage initial de votre smartphone, vous aurez le choix de l'activer ou non. Le problème, c'est que même si vous ne souhaitez pas l'utiliser, il y a de fortes chances que la firme de Mountain View stocke tout de même régulièrement votre position précise, par le biais d'un autre service -lui aussi désactivable cependant- baptisé «Activité sur le Web et les applications».
Un exemple de positionnement enregistré avec l'historique des positions désactivé, après une requête météo dans Chrome.
Grâce à lui, l'entreprise enregistre l'intégralité de votre activité : pages sur lesquelles vous surfez avec Chrome, applications Google que vous utilisez… et aussi votre position précise, souvent : dès que vous consultez la météo, que vous cherchez un itinéraire dans Maps, que vous faites une recherche d'un lieu sur le moteur… on pourrait multiplier les exemples. Des informations suffisamment riches pour, au bout de quelques jours, bâtir un profil solide de vos déplacements, connaître votre résidence ou votre lieu de travail.
A dire vrai, que Google enregistre notre position précise lorsqu'on demande la météo n'a rien de très surprenant. Mais de nombreux utilisateurs pourraient effectivement croire qu'il suffit de désactiver «Historique des positions» pour empêcher Google de conserver une trace de notre géolocalisation. Eh non ! L'AP insiste en particulier sur une des phrases du descriptif de service, qu'elle estime mensongère : « Quand l'historique des positions est désactivé, les lieux où vous vous rendez ne sont plus enregistrés». Ce qui n'est effectivement pas clair : si Google n'enregistre pas le le nom du lieu (le nom du café dans lequel vous vous trouvez, par exemple) il conserve tout de même votre position à quelques mètres près.
Comment empêcher Google de vous traquer ?
Pour empêcher cette collecte, il y a un moyen simple : il vous suffit de désactiver non seulement l'historique des positions, mais également votre activité sur le web. Il vous suffit pour cela d'accéder à cette page et de décocher les deux options. Attention toutefois, cela pourrait avoir un impact sur la pertinence de certains services Google, notamment Assistant. Autre solution, plus radicale mais terriblement plus efficace : couper la géolocalisation sur votre smartphone. Android comme iOS proposent un widget dans leur centre de contrôle pour le faire rapidement.
Les dernières déclarations de M. Hulot à la suite du verdict du 10 août 2018 – de 289 millions de dollars – de la Cour Supérieure de l'État de Californie pour le Comté de San Francisco doivent retenir l'attention.
Il est d'usage – dans les démocraties qui s'en tiennent à la séparation des pouvoirs – que les membres de l'exécutif ne commentent pas les décisions judiciaires, encore moins celles qui sont rendues dans un pays étranger.
« Un ministre n'a pas à commenter une affaire judiciaire », a déclaré M. Christophe Castaner, délégué général de LaREM et ministre des Relations avec le Parlement, le 5 février 2018 à la suite d'une déclaration controversée de Mme Marlène Schiappa, Secrétaire d'État à l'Égalité entre les Femmes et les Hommes, à propos de l'affaire Alexia Daval.
Il est d'usage aussi, surtout quand on a de hautes responsabilités, de s'informer un minimum de ce dont on veut parler. M. Hulot s'est exprimé dans la foulée des premiers comptes rendus de presse sur le verdict et en a tiré ce qu'il entendait vouloir dire – en contradiction avec la portée et les termes du verdict.
Et en fait en contradiction avec lui-même ! Ou bien ce verdict « confirme ce que de nombreux lanceurs d'alerte ont dit depuis tant d'années sur la dangerosité du glyphosate », ou bien c'est un « cas d'école du principe de précaution » – ce qui signifie qu'on ne sait rien sur la dangerosité.
Mais l'activisme fait fi tant des faits que de la logique quand cela le sert…
La médiocrité médiatique de Nicolas Hulot
À ma connaissance, aucun média n'a relevé que M. Hulot a franchi des lignes rouges non seulement de la politique mais aussi de la simple décence.
C'est une décision de justice très argumentée, qui est providentielle, car elle rend enfin visible ce que certains s'obstinaient à ignorer depuis trop longtemps : le fait que l'objectif dissimulé de Monsanto, sa stratégie ignoble, est de mettre en coupe réglée les ressources alimentaires de la planète. (Repris du Monde)
Pour l'alliance du marchand de poisons et du marchand de médicaments, c'est déjà fait (du JDD) :
Les multinationales ne sont puissantes que parce que nous sommes faibles. Est-ce qu'un jour nous comprendrons que Monsanto-Bayer n'a pas d'autre objectif que de mettre en coupe réglée les ressources alimentaires de la planète ? D'un côté, on empoisonne et, de l'autre, on soigne : à un moment donné, on doit se révolter.
Au prochain coup de menton, il nous fera le coup de l'alliance entre l'Agent Orange et le Zyklon B (le point Godwin a déjà été marqué par RTL.be).
La propagande de bas étage régurgitée
Mais quelle déconnexion des réalités aussi… Monsanto, c'est de l'ordre de 15 Md$ de chiffre d'affaires par an, autant que Whole Foods, le grand distributeur états-unien de produits biologiques ; les ventes de Walmart, le plus grand distributeur mondial, frisent les 500 Md$ (pour Carrefour, ce furent 88 Md€ en 2017, année difficile).
En fait, M. Hulot succombe ici à la propagande anti-Monsanto la plus débile – et malheureusement efficace –, à la thèse de la multinationale qui, prétendument, veut faire main basse sur les semences et ainsi prendre le contrôle de la population du monde conformément à un aphorisme malheureux de Henry Kissinger – lequel n'a pas vu ce que cela pouvait donner : les émeutes de la faim.
Dans Libération, il régurgite aussi deux bobards largement démentis mais invariablement répétés selon les bons principes d'Adolf et Joseph :
N'oublions jamais que Monsanto a traîné au tribunal des fermiers américains qui cultivaient malgré eux des plantes brevetées par le groupe, simplement parce que le vent les avait disséminées dans leurs champs. Et cette décision ne viendra pas non plus réparer les centaines de paysans indiens qui se sont retrouvés dans des détresses psychologiques et économiques, notamment ceux qui ont cultivé le coton BT.
La « leçon » aux sénateurs
Tançant les sénateurs qui ont osé supprimer du projet de loi « Agriculture et alimentation » la disposition qui prévoyait de séparer la vente et le conseil en matière de pesticides (une séparation du reste bien inefficace au vu par exemple de la situation dans le domaine des médicaments), il a lancé (dans le JDD) :
Qu'ils comprennent bien une bonne fois pour toutes qu'une entreprise comme Monsanto n'a en aucun cas comme volonté le bien-être de l'humanité mais simplement le bien-être de ses actionnaires.
Une sentence assénée par celui dont les exploits de saltimbanque télévisuel furent financés par Rhône-Poulenc, ci-devant groupe chimique et pharmaceutique qui, à l'époque d'Ushuaïa, avait l'ambition de devenir un grand de la semence…
Monsanto – comme d'autres – doit contribuer au bien-être de ses clients… les agriculteurs qui se nourrissent grâce à ses produits (par exemple en Inde où on estime que 97% des producteurs de coton utilisent des variétés transgéniques Bt – de Monsanto et d'autres sources) et nous nourrissent.
Mais c'est là une notion de base de l'économie que le numéro 3 du gouvernement actuel aveuglé par sa haine de Monsanto, refuse à cette firme. À moins qu'il ne l'ait tout simplement pas comprise. Quelle est son opinion s'agissant des autres entreprises, notamment françaises ? Nous sommes en droit de savoir.