Le dîner du CRIF à 900 euros le couvert déductible d'impôts
Comme nous l'avions annoncé, le 7 mars au soir s'est tenu, en présence du président de la république Emmanuel Macron, le 33ème dîner annuel du CRIF. Le lieu ? La pyramide du Louvre. Ça ne s'invente pas…
Le couvert était facturé 900 euros ! Habilement, le CRIF présente la facture du dîner en signalant que 800 euros seront considérés comme un don ouvrant droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. Ainsi, les participants-donateurs peuvent potentiellement déduire du fisc 528 euros. Les contribuables sont de cette manière mis à contribution pour financer la soirée du CRIF.
Seuls les 100 euros restants correspondent véritablement au prix du repas.
Mais le vice-président du Crif, Yonathan Arfi, tient à préciser que de nombreuses personnalités (ministres, religieux, diplomates, députés, maires, politiques…) sont invitées et ne versent ainsi pas un centime au bénéfice du CRIF. On verserait presque une larme devant tant de générosité désintéressée.
Le dîner du CRIF a été instauré en 1985. «L'ambition de l'organisation créée en 1943 est clairement affichée: il s'agit de porter la voix politique des juifs de France et d'instaurer un dialogue avec les pouvoirs publics. Dès sa création, le Crif a voulu s'inspirer de l'exemple américain de l'American Jewish Committee pour exister en tant que lobby.», lit-on sur le site de la chambre de commerce franco-israélienne.
«C'est un moment de rencontre et de dialogue entre les institutions juives et les responsables politiques», confirme au FigaroHervé Mariton, député-maire Les Républicains de Crest (Drôme), et lui-même de confession juive.
Pour une fois, je suis assez d'accord avec une certaine partie de l'opinion qui ne recueille pas souvent mon adhésion : Emmanuel Macron est bien le président des riches.
En diminuant l'ISF et les charges sociales des salariés, tout en augmentant « en même temps » la CSG et diverses taxes à la consommation, le Président de la République a fait le choix de « réinjecter plus de capital dans l'économie française qui a besoin de mieux se financer » selon les propos du ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
Cette politique, qui est à l'opposé des multiples efforts passés de relance par la consommation consistant à « réinjecter plus de pouvoir d'achat dans l'économie française qui a besoin de mieux se financer », est donc bien une politique destinée aux riches.
Je suis donc assez d'accord avec l'image de Jean-Luc Mélenchon (eh oui !) : au lieu d'arroser la plante par les racines (relance par la consommation) et espérer que le partage de richesses conduira au paradis des prolétaires, le gouvernement a décidé d'arroser la plante par les feuilles (relance par l'offre) et espère que le ruissellement conduira au même paradis des prolétaires.
Mon accord avec le leader de la France Insoumise s'arrête là : cette « politique des riches » est tout sauf une politique libérale. Les deux versions (la version Robin des Bois qui consiste à prendre aux riches pour donner aux pauvres et la version Jean Sans Terre qui consiste à prendre aux pauvres pour donner aux riches) sont des politiques interventionnistes où l'État s'arroge la maîtrise d'un domaine qu'il ne connait pas et qu'il ne maîtrise pas.
Ce n'est pas en réduisant par l'impôt le pouvoir d'achat des retraités et des automobilistes (pour ne citer qu'eux) que l'on résoudra les problèmes du pays, pas plus que financer par l'impôt le pouvoir d'achat d'emplois aidés n'ait résolu quoi que ce soit.
Pour citer Frédéric Bastiat : ce n'est pas en perfusant le bras droit pour transfuser dans le bras gauche que l'on guérit un malade. Il semble clair que ce n'est pas non plus en perfusant le bras gauche pour transfuser dans le droit que l'on obtiendra de meilleurs résultats.
Surtout qu'une bonne partie du transfert (des riches vers les pauvres ou des pauvres vers les riches) risque fort de se perdre en route dans les méandres de l'administration.
Une politique néfaste
L'économie est une merveilleuse invention du génie humain, un réseau inextricable d'échanges, de contrats, de prêts et de dettes, de dépenses et de thésaurisation. Ce n'est pas une plante à la croissance infinie qu'il faudrait arroser sans cesse pour la faire pousser.
Si l'on voulait utiliser une image, l'économie serait plutôt une éponge aux milliards de cavités et de réseaux, la monnaie étant l'eau qui l'imbibe.
Si l'éponge grossit, il faut plus d'eau pour garder l'éponge humide, si l'éponge diminue, il faut moins d'eau. Mais ces variations se font lentement, au rythme de quelques pourcents par an. Et qu'on le veuille ou non, elles peuvent tout aussi bien se produire dans un sens comme dans l'autre : les progrès techniques et les économies d'échelles faisant diminuer les prix et donc le volume monétaire, tout comme les innovations et leur commercialisation créent de nouveaux réseaux.
Si on enlève de l'eau (que l'on essore l'éponge), celle-ci se rabougrit, sèche, durcit et perd ses propriétés. Si on ajoute de l'eau en excès (si on noie l'éponge), celle-ci se détend et finit par partir en lambeaux. C'est ce qui se produit lorsque l'on manipule la monnaie.
Si on essaie d'essorer une partie de l'éponge pour en arroser l'autre partie, l'eau finira inexorablement par se répartir partout dans l'éponge, sauf que dans l'opération, on aura asséché une partie et noyé l'autre avec tous les dégâts que cela implique.
Car ma métaphore s'arrête là : ce qui compose l'éponge, ce sont des êtres humains.
Que les ponctions fiscales se fassent au profit des riches ou des pauvres, des actifs ou des inactifs, des propriétaires ou des locataires… n'y change absolument rien, tout ce que cette politique arrive à faire, c'est à réduire les échanges, à détruire à petit feu l'économie et la société.
Car ce qu'Emmanuel Macron semble avoir complétement perdu de vue, c'est que ce qui est important n'est pas vraiment l'argent que l'économie dégage, mais les services qu'elle rend aux individus, en leur fournissant nourriture, logement, transport, éducation, santé, etc.
Une politique d'un autre temps
La notion de capital est un avatar inventé au milieu du XIXe siècle et qui n'a absolument plus aucun sens dans le monde moderne, à part celui d'être la dette initiale contractée par une société lors de sa création.
Ce qui était vrai à l'époque de la monnaie métallique ne l'est plus aujourd'hui où la monnaie est une inscription sur des registres et où son cours est corrigé quasiment en temps réel pour en faire un barème le plus stable possible de notation des prix.
Déposer une fortune à la banque ou déposer des milliers de petites sommes revient exactement à la même chose : les banques recyclent les dépôts, les titres et même les prêts et les dettes et « réinjectent le capital dans l'économie française ». Et comme presque tous les échanges se font par l'intermédiaire des banques, prétendre que l'économie française aurait besoin de « capital pour mieux se financer » est totalement ridicule.
Nous ne sommes plus au XIXe siècle : quasiment chaque individu possède une compte bancaire, des actifs personnels (maison, voiture, électroménager…), de l'épargne, voire des actifs financiers ou industriels. Le « capital » est partagé chez chacun d'entre nous, rendu liquide et « recyclé » par les banques qui, grâce au mécanisme de réserves fractionnaires, ont la capacité de rendre disponible la quantité de monnaie dont l'économie a besoin, et ce de façon quasiment illimitée.
Le capital n'est pas l'apanage d'une classe, mais un réseau inextricable de dettes et de prêts, d'actifs et de titres répartis dans toute la population, le tout multiplié par cent par les banques.
Le seul facteur qui effectivement diminue de façon conséquente cette capacité financière, c'est le trou noir de la dette qui aspire chaque année près de 20% du PIB (entre le déficit et le remboursement des intérêts), l'État obèse qui mobilise 25% des actifs et les monopoles publics qui interdisent toute initiative sur des secteurs entiers de l'économie.
« Aujourd'hui, il faut être fou pour être maire. » Sylvain André, maire de Cendras, est donc fou… Mais surtout de rage. Il vient d'apprendre que l'État lui supprime 52 000€ de dotations, dont l'essentiel du montant correspond à la Dotation de solidarité rurale (DSR). Et il n'est pas le seul dans ce cas, d'autres communes connaissent le même traitement : Chamborigaud perd 48 700€, Le Martinet (30 000€), Laval-Pradel (50 000€), Saint-Julien-les-Rosiers (80 000€), Génolhac (74 000€), Rousson (plus de 100 000€)...
Cette baisse résulte d'un nouveau mode de calcul qui doit permettre de financer l'effort de solidarité vers les communes les moins favorisées. Mais pour les élus cévenols concernés, la pilule ne passe pas. D'autant que la nouvelle est tombée comme un cheveu sur la soupe, sans annonce préalable, à l'heure où les budgets étaient déjà bouclés : « Personne n'a été prévenu. On nous a dit de ne pas nous inquiéter et de prévoir les mêmes budgets que l'année dernière », soupire Sylvain André. « Au final, cette décision va entraîner des sacrifices importants sur des projets structurants. Aujourd'hui, 85% de mon budget dépend de dotations sur lesquelles je n'ai aucune maîtrise », renchérit Serge Bord, maire de Saint-Julien-les-Rosiers, qui va devoir renoncer à réaliser un cheminement doux dans son village. Au Martinet, Michel Mercier dit être passé « en zone rouge » : « on ne peut plus gérer nos communes, déjà meurtries par d'autres crises économiques. Il y a un ras-le-bol général. »
Un ras-le-bol mais aussi de fortes inquiétudes sur l'avenir des communes. « Avec ces méthodes de voyou, on fait tout pour nous enfoncer et nous tuer à petits feux », fustige Sylvain André. « Je trouverais courageux qu'un président mette en débat la suppression des communes. Qu'on organise un référendum ! », s'enflamme-t-il. Unis dans l'épreuve, les édiles ont interpellé le préfet ainsi que les députés : « On nous répond que c'est la faute à pas de chance. » Un argument bien loin d'apaiser la colère des maires.
Les CRS évacuent les étudiants qui voulaient occuper la Sorbonne
Une intervention "après trois heures de négociations infructueuses".
PARIS - Les forces de l'ordre sont intervenues ce jeudi 12 avril dans la soirée pour évacuer des étudiants qui se trouvaient à l'intérieur de l'université de la Sorbonne à Paris, a-t-on appris auprès d'une source policière qui a précisé que l'opération s'était déroulée "dans le calme".
Selon le cabinet du recteur, les étudiants réunis en assemblée générale dans la Sorbonne avaient voté "l'occupation" du site, dans le cadre de l'opposition à la réforme de l'accès à l'université, et "après trois heures de négociations infructueuses" avec eux, le recteur a requis l'intervention des forces de l'ordre, comme on peut le voir sur les images ci-dessous.
Les étudiants de la Sorbonne en cours d'évacuation violente par les CRS
Le recteur de cette université, haut-lieu de la contestation estudiantine en mai 68, a demandé l'intervention de la police "avec regret", a indiqué à l'AFP le cabinet du recteur.
"Environ 200 étudiants qui se trouvaient à la Sorbonne depuis le milieu de l'après-midi votaient une 'occupation' et refusaient de quitter les lieux. En début de soirée, le recteur d'académie sollicitait la préfecture de police (PP) afin de procéder à l'évacuation des lieux", a indiqué la PP dans un communiqué. "L"évacuation, qui a concerné 191 personnes, s'est déroulée dans le calme et sans aucune incident", a ajouté la PP.
La Sorbonne a ensuite indiqué que "pour des raisons de sécurité, la Sorbonne sera fermée vendredi et samedi".
La réforme de l'accès à l'université, qui s'apparente selon ses détracteurs à une "sélection" en raison du classement des candidatures des bacheliers, perturbe certaines universités depuis des semaines voire des mois.
A l'université parisienne de Tolbiac, occupée depuis fin mars, le président de l'université Panthéon-Sorbonne avait officiellement demandé mercredi une intervention des forces de l'ordre, mais la préfecture de police de Paris avait indiqué ne pas avoir "donné suite" à cette demande.
Jeudi soir, des forces de l'ordre étaient présentes à l'extérieur de l'université, a constaté un journaliste de l'AFP. Elles ont quitté les lieux vers 23h30, sous les huées de quelque 200 personnes.
Natacha (prénom modifié), installée dans le site de Tolbiac depuis une semaine, a indiqué à l'AFP présente sur place que "dans la soirée les flics sont arrivés et ont encerclé Tolbiac. Ils se sont rapprochés (des grilles) et au bout d'un moment sont repartis". Cette étudiante en histoire a ajouté: "On a va rester ici parce qu'on veut que le gouvernement nous entende. Les gens sont en colère, on le voit partout".
Ambiance à #Tolbiac : C'est plutôt la fête.... alors que le dispositif de police est levé.
— Remy Buisine (@RemyBuisine)
LES FLICS HORS DE NOS FACS VIVE LA COMMUNE DE TOLBIAC
Augmentation de la CSG : chez Pernaut, Macron rembourse les retraités… à coups de "merci"
Invité du journal de 13H de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 ce jeudi 12 avril, Emmanuel Macron a répondu à la colère des retraités provoquée par l'augmentation de la CSG sur leurs pensions.
Retraités, le président de la République a un message pour vous : merci. Et même, six fois merci. A l'occasion de son interview par Jean-Pierre Pernaut au JT de 13H sur TF1 ce jeudi 12 avril, Emmanuel Macron est revenu sur l'augmentation de 1,7% du taux de prélèvement de la CSG appliqué sans contrepartie sur les pensions de retraite supérieures à 1.200 euros brut par mois pour un célibataire. Mais ceux qui espéraient un geste en seront pour leurs frais : assumant sa mesure impopulaire, le président de la République les a payés de mots de gratitude adressés "aux anciens" : "Je vous ai demandé un effort, je vous en remercie". Et d'inviter les retraités à continuer à "participer à la remise en marche du pays."
"Souverain mépris", "citoyens de seconde zone"... Après la diffusion d'un micro-trottoir réalisé par TF1 auprès de retraités exprimant leur désarroi, Emmanuel Macron a contesté ces reproches qui lui étaient faits : "Vous ne m'avez jamais entendu tenir des propos méprisants, a-t-il rétorqué. J'ai demandé un effort aux 60% de retraités qui paient la CSG au taux normal. Moi, j'ai besoin de vous".
"Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille"
Interrogé dans l'école de Berd'huis, en Normandie, le Président a ensuite voulu faire œuvre de pédagogie : "Je vais vous expliquer pourquoi je vous ai demandé cet effort". Sujet du cours : le système de solidarité français. Soulignant le chômage de masse mais aussi la récente suppression de "20 milliards de cotisations sociales pour les salariés", le chef de l'Etat a décrit cette décision comme "nécessaire" pour préserver le système de retraite actuel : "Si on ne fait pas cet effort, dans 5 ans, dans 10 ans, on ne pourra plus financer le système des retraites". Concédant que "le retraité" aura moins d'argent à la fin du mois, Emmanuel Macron serre ses deux poings l'un contre l'autre et répète : "Je lui demande un effort, je le sais, je l'en remercie, j'en ai besoin".
Entre d'autres "merci", Emmanuel Macron tente de calmer la grogne des séniors, exprimée notamment dans la rue. En leur rappelant notamment qu'il ne compte pas uniquement sur leur CSG mais leur demande de continuer à s'investir dans la vie de la société : : "Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille. Je compte sur les retraités, s'ils le souhaitent, pour participer à l'opération 'Devoirs Faits' ou pour continuer le travail qu'ils font dans les associations."
Et le président de rappeler aux retraités concernés par l'augmentation de la CSG qu'ils ne sont pas les plus malheureux : "J'écoutais ce monsieur qui a 20 euros en moins par mois, et c'est beaucoup. Mais je lui dis, votre voisin qui est au minimum vieillesse, il a une retraite qui est trois fois inférieure". Avant d'ajouter que pour ce dernier, le gouvernement a augmenté le minimum vieillesse : "Lui, depuis le 1er avril, il a 30 euros en plus. Ça on n'en parle jamais mais je vous le dit". Le message aux retraités est clair : merci surtout… de ne pas vous plaindre.
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La vidéo choc de L214 qui dénonce des conditions indignes dans un élevage de porcs dans le Tarn
L'association militante diffuse une nouvelle vidéo : après les abattoirs, L214 est parvenu à filmer un élevage d'engraissement porcin dans le Tarn. On y voit des animaux malades, blessés ou même morts. L'association demande la fermeture de l'exploitation.
Par Fabrice Valery
Un bâtiment en piteux état, sale et avec des conditions d'hygiène qui ne sont pas aux normes, des animaux vivants sur des caillebotis souillés, à proximité de rats et de blattes, des cochons blessés avec des blessures infectées, d'autres morts gisant à proximité de l'élevage...
C'est le piteux tableau d'un élevage intensif d'engraissement de porcs, situé à Peyrole, dans le département du Tarn, que l'association L214, qui lutte contre l'utilisation des animaux et les conditions de vie indignes qui leur sont imposées, dénonce dans une nouvelle vidéo fournie à la presse ce 12 avril.
Cette fois, la vidéo a été tournée courant février 2018 dans les locaux d'une l'exploitation tarnaise. L214 dénonce notamment "les caillebotis obstrués ou le sol en béton non raclé qui obligent les animaux à vivre au milieu de leur excréments".
Des animaux "présentant des blessures sévères", notamment aux oreilles et aux flancs, ne sont pas isolés des autres bêtes, "ce qui ne conduit qu'à aggraver l'état d'infection de leurs plaies", selon L214. Pour l'association, les morsures aux oreilles "sont le signe d'un environnement d'élevage inadapté". L214 stipule également que de nombreux porcs ont la queue coupée, sans doute pour éviter les morsures, et que cette pratique "routinière" est interdite par la réglementation.
Sur les images, on voit des animaux lécher les plaies de leurs congénères. L214 rappelle que "l'éleveur est tenu de contrôler régulièrement l'état de santé des animaux, d'isoler les animaux malades et blessés dans un endroit sec et confortable et de les soigner".
L214 a décidé d'alerter la Direction départementale de la Protection des Populations (DDPP) du Tarn sur la situation sanitaire de cet élevage. Elle va également porter plainte contre l'éleveur pour maltraitance par négligence.
La DDPP du Tarn a indiqué à France 3 que l'exploitation avait déjà subi un contrôle en 2014. Selon nos informations, une nouvelle inspection a eu lieu sur place mercredi 11 avril. En cas de constatation de manquements à la réglementation, l'élevage pourrait être fermé.
Quant à l'éleveur, contacté par France 3 mercredi 11 avril, il a réfuté que ces images aient été tournées dans son exploitation mais a refusé d'ouvrir les portes à notre équipe de reportage.
EN VIDEO / le reportage de Pascale Lagorce et Mathieu Chouvelon :
Reportage sur l'exploitation mise en cause dans le Tarn
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L'interview mômes.
Branle-bas de combat aujourd'hui à Berd'huis dans l'Orne (61)... La réquisition d'une école primaire va devenir le décor pour permettre à un jeune candidat d'accéder aux cours des collégiens.
Interrogé par le professeur des écoles Pernaut, l'opération séduction auquel se livre le chef de l'État en rase campagne va lui permettre de se reconnecter avec la ruralité et sûrement de faire quelques annonces de bon aloi.
Foin de cette classe de privilégiés qui ont décidé de ne pas partager leurs avantages avec des miséreux des champs qui triment péniblement pour finir avec 350 euros par mois.
Des injustices qui font désordre dans un pays qui occupe le 6ème rang mondial au niveau richesse.
Et que dire à ces petits entrepreneurs et artisans qui sont matraqués de charges à 33% alors que les grands groupes sont bien moins taxés (et pour certains bien récompensés par des crédits...) et génèrent de la casse sociale à tour d'actionnaires?
Le professeur Pernaut sait accompagner les petites gens pendant le déjeuner et leur raconter des histoires qui leur redonnent envie d'y croire. C'est un type simple que beaucoup invitent à leur table pour un moment de convivialité partagée. Aujourd'hui il va être accompagné d'un invité de marque pour partager un repas avec beaucoup de monde. Giscard avait lancé l'opération en s'invitant physiquement à la table de gens ordinaires.
Macron se fait inviter par le présentateur vedette qui a son rond de serviette chez plus de 5 millions de personnes. Une audience record pour un habitant du XVIème arrondissement de Paris, qui tous les jours vient déclarer son ardeur à une France rurale. Un type qui trouve tout "formidable", "admirable", "très beau", "on ne s'en lasse pas"..., flattant le tout et n'importe quoi avec le même enthousiasme, ne peut qu'être un tremplin pour reconquérir les ruraux malmenés.
Et puis tous ces mômes qui vont pouvoir montrer leurs bouilles joyeuses derrière la porte vitrée va pouvoir amplifier cet enthousiasme.
La communication est un art dont Macron veut passer maître.
Puisque toutes sa politique n'a été "réfléchie" dans le seul but de mettre en tension tous les pans de la société : désorganiser au maximum pour mettre en coupe réglée ensuite.
Et surtout désamorcer auprès de la population la plus docile, les milliers de conflits qui se sont déclenchés dans tout le pays. Des mécontentements qui s'amplifient au fur et à mesure que se rapproche le premier anniversaire présidentiel.
Cette séquence mômes va t-elle devenir une nouvelle séquence «effraction»?
Notre-Dame-des-Landes : nos tracteurs pour un retour au calme
L'intervention policière débutée lundi à Notre-Dame-des-Landes, censée permettre la réouverture de la RD 281, est devenue une opération de destruction massive de projets agricoles et de lieux de vie, à l'image de la démolition des « 100 Noms », lieu emblématique de cette Zone Agricole en Développement. Le dialogue et les engagements pris de part et d'autre depuis l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport sont aujourd'hui réduits à néant avec ces destructions qui trahissent la parole de l'État après son choix d'une issue policière. Le fait que la préfète de Loire-Atlantique refuse de prendre en compte les projets collectifs qui avaient commencé à s'engager dans un processus de reconnaissance et exige qu'ils soient portés nominativement est inacceptable. Il sert surtout à justifier les destructions en cours. Les autorités ont refusé la main tendue hier par des habitant-e-s de la ZAD de se mettre autour d'une table, avec comme préalable l'arrêt des opérations policières. Le gouvernement doit aujourd'hui l'accepter pour obtenir un retour au calme. Sinon, il prend le risque que l'escalade de la violence constatée hier, avec des blessés de part et d'autre, ne conduise à un drame. La Confédération paysanne demande instamment l'arrêt de l'intervention pour permettre une reprise du dialogue et assurer l'avenir. Elle appelle les paysannes et paysans a converger aujourd'hui massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes.
Contacts :
-Laurent Pinatel, Porte-parole : 06 80 58 97 22
-Cécile Muret, Secrétaire nationale : 06 31 26 85 48
-Caroline Nugues, Chargée de communication : 06 95 29 80 78
Les associations et organisations d'opposition aux grands projets imposés, risqués et néfastes pour la préservation de l'environnement s'indignent et condamnent l'action du gouvernement actuellement en cours sur la ZAD de Notre Dame des Landes.
>
Elles exigent la cessation de cette opération militaire de grande envergure,
- qui détruit de façon aveugle et sans sommation des projets de vie alternatifs installés ou en cours,
- piétine les engagements antérieurs pris avec de nombreux occupant-es,
- provoque une spirale de tension à haut risque qui engage un processus désespéré et sans issue.
>
L'Etat engage son entière responsabilité quant aux blessé-es résultant de son intervention, que ce soit du côté des habitants de la Zad ou des forces de l'ordre.
Nous avons en tête le drame de Sivens et les réunions auxquelles nous avons participé -en vain ?- dans le cadre des travaux de la Commission présidée par le Sénateur Richard en 2014, pour "formuler des réponses aux lacunes du débat environnemental en France".
Le musellement de la presse est une nouvelle étape, qui ne laisse personne indifférent et provoque une grande inquiétude.
>
Enfin, la sphère politique dans sa majorité actuelle doit cesser de mépriser, stigmatiser et détruire les désirs de nouveaux modèles économiques, agricoles, culturels, solidaires et sociétaux portés par une partie de la jeunesse actuelle, seule légitime dans la construction de son avenir. Le signal envoyé aujourd'hui au "monde de demain" est indigne d'un pays qui s'affirme encore de couleur démocratique.
>
A cet effet, nous appelons au ressaisissement des esprits dans les ministères en charge de ce dossier, une pause immédiate des opérations de destruction sur le terrain et la reprise du dialogue. Faute de quoi, les appels à mobilisation, de soutiens et de tous horizons, vont se renforcer dans les heures à venir.
- ACTE (Association chalonnaise pour la Transition Ecologique)
- Agir pour l'Environnement
- Alsace Nature
- Alternatiba
- Alternatiba-Rouen
- Amis de la Terre France
- ANV-COP21
- Association La Presle
- Attac
- Attac Vosges
- Bizi!
- Bouillons Terres d'Avenir Rouen
- Coordination Cigeo/BURE Stop : Asodedra, Burestop 55, Bure Zone Libre, Cedra 52, Eodra, Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, MNE, Fédération MIRABEL Lorraine environnement et des opposantes et opposants à la poubelle nucléaire
- Collectif 3R
- Collectif NDDL 73
- Comité de soutien NDDL-Chalon
- Collectif Alsace NDDL
- Collectif GCO NON MERCI
- Collectif Non À l'Autoroute A133-A134
- Des habitant.e.s de la zad du Moulin (lutte anti-GCO)
- Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs
- Confédération Paysanne
- Fédération Environnement Eure-et-Loir
- France Nature environnement Grand Est
- Gudmont-dit-Non
- Libre Canut, association environnementaliste de Goven