Retranscription d'après enregistrement audio
de la lettre d'Albert Ravier, à l'adresse du conseil municipal
Au conseil municipal de 12 novembre 2014, Albert Ravier, adjoint absent, donne procuration à Mme Leslie Roussel.
A la demande de M. Ravier, Mme Christel Chaabihi a accepté de faire lecture d'une lettre qu'il a écrite à l'ensemble des élus et des Boissetains présents :
(…)
Mme Chaabihi :
-Avant d'attaquer l'ordre du jour, Monsieur Albert Ravier qui est absent m'a demandé de lire une lettre de sa part.
M. Reverget :
-Allez-y, Madame Christel Chaabihi.
Mme Chaabihi :
-Merci,
M
« Lors de la séance du conseil municipal du 29 juillet 2014, à l'unanimité nous avons voté la réintégration de Mme Ferrier à son poste, avec reconstitution de carrière depuis 2012.
Mais ceci ne figure pas sur le registre des délibérations, en désaccord avec les notes de la secrétaire de séance.
Oubli ? Erreur ? Nous sommes tous responsables. Qui vérifie le registre avec les notes prises par la secrétaire de séance ?
Puisqu'il est trop tard pour que le vote soit transcrit convenablement dans son intégralité, je demande que soit mise à l'ordre du jour et votée la décision qui avait été prise à l'unanimité et que soit désigné un responsable pour vérifier que nos décisions et le compte-rendu final soient identiques.
Signé : Albert Ravier »
Après un silence, le maire lâche un « voilà », qui met un terme à cette intervention.
(...)
Puis une conseillère (Mme Isabelle Rousselle) prend la parole pour aborder un autre sujet…
Aucun commentaire des élus sur ce courrier.
Aucune modification de l'ordre du jour comme souhaité par M. Ravier.
Aucun vote du conseil sur ce sujet.
Suite à la plainte de L214 association de défense animale et de promotion du mode de vie vegan qui a mis en ligne la vidéo sur l'abattoir d'Alès, le procureur a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire sur des "faits d'acte de cruauté, mauvais traitements sur animaux".
Le maire d'Alès a fermé mercredi à titre conservatoire l'abattoir municipal. C'était nécessaire compte tenu de l'ampleur de l'émotion suscitée par ces images choquantes qui auraient été tournées dans l'abattoir d'Alès et les questions qu'elles posent sur son fonctionnement.
Les pratiques filmées sont manifestement inacceptables au regard des réglementations en vigueur sur le plan sanitaire et de la protection animale.
La justice doit maintenant établir la véracité de ces abus, les fautes et responsabilités qui à tous les niveaux ont pu conduire à ces pratiques et les sanctionner si nécessaire. Elle doit être rapide pour permettre à l'abattoir municipal d'Alès de réouvrir le plus vite possible.
La fermeture définitive est impensable. Ce serait un gâchis financier pour les contribuables Alésiens, la ville ayant investi plusieurs millions d'euros dans l'abattoir municipal et ce serait un drame économique et humain car ce sont des dizaines d'emplois qui sont directement ou indirectement menacés.
Les services de contrôle de l'État et la ville d'Alès doivent garantir à l'avenir que le fonctionnement de l'abattoir respecte scrupuleusement toutes les réglementations et devienne exemplaire pour rétablir la confiance des professionnels de la filière et des consommateurs : c'est une condition de la survie de l'abattoir municipal d'Alès.
Benjamin Mathéaud, conseiller municipal d'Alès, conseiller communautaire d'Alès Agglomération
Jean-Claude Holdrinet, conseiller municipal d'Alès
Si le maire d'Alès, Max Roustan, a annoncé quelques heures après la diffusion de ces images la fermeture à titre conservatoire de l'abattoir municipal, les alertes ont été nombreuses ces dernières années autour de l'établissement, le plus important du Languedoc-Roussillon, qui traite tous types d'animaux, bovins, ovins, porcins, équidés.
Le maire se targue de régler lui même les frais d'avocats à charge de la commune, alors qu'il n'en a pas le droit, mais refuse de montrer les documents qui l'attestent. Dans un courrier du mois de juillet, le Préfet lui rappelle pourtant les règles :
Le maire n'en tient aucun compte, continue de mentir et de faire de la rétention de documents qu'il refuse de communiquer aux élus du conseil municipal.
Même si je m'en doutais fortement je m'étais toujours demandé pourquoi Roustan et les affairistes qui lui sont liés s'étaient battus comme des enragés pour intégrer la 2C2A dans l'Agglomération au prétexte du CIF (Coefficient d'Intégration Fiscale) mais n'avait rien fait pour absorber la Gand Combe ou Saint Ambroix. Bon ben maintenant on a la réponse : c'est parce que ce sont des pauvres. Outre le fait que le prétexte du CIF était un mensonge patent, Max Roustan est un visionnaire politique, un véritable guide pétri de philosophie : comprenez que la pauvreté c'est une fatalité, c'est comme ça et on n'y peut rien, il y a des pauvres comme ceux qui vivent à la Grand Combe et des riches comme lui qui ont besoin d'un golf pour s'amuser et il convient de soigneusement trier entre les uns et les autres. Dans ce cas à quoi sert l'action publique menée par les élus demanderez vous. Et bien vous ne saurez pas et surement jamais. C'est beau tout ce déballage au grand jour de philosophie politique de haut vol venant du seigneur féodal cumulard le plus influent et le plus en vu localement. Et dire qu'il se trouve des gens pour le soutenir