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ELECTION DE LA CDCI
(Commission Départementale de la Coopération Intercommunale)
LES MAIRES RURAUX REVENDIQUENT UNE INTERCOMMUNALITE LIBREMENT CONSENTIE
Dans le cadre de la réforme territoriale, une nouvelle élection des membres de la CDCI aura lieu le 14 mars prochain. Cette commission aura la lourde charge d’étudier le Schéma Départemental de Coopération Intercommunale élaboré par le préfet. La CDCI pourra, sous certaines conditions de majorité, modifier, amender, corriger le schéma préfectoral voire imposer (à la majorité des 2/3) son propre schéma.
Cette élection aura lieu dans 5 collèges différents :
1. Collège des communes de moins de 2011 habitants
2. Collège des 5 communes les plus peuplées
3. Collège des autres communes (+ de 2011 habitants)
4. Collège des EPCI (Communautés de communes et d’agglomération)
5. Collège des syndicats de communes
L’Association des Maires du Gard a déposé ses listes, mais cette année, pour la 1ère fois, les maires ruraux dénoncent la présence trop marquée d’élus des Agglomérations dans la totalité des collèges. Ils ont donc décidé de présenter leurs propres listes dans 2 collèges (petites communes et syndicats), listes qui ont reçu le soutien remarqué de l’Association des Maires Ruraux de France.
En effet, concernant la seule agglomération du Grand Alès, on remarque, sur les listes de l’AMG, la présence de Max Roustan, Président, et Marcel Gerente, Adjoint au maire d’Alès (collège 2), Gilbert Rouanet, Vice Président (Collège 1), Philippe Ribot et Jack Brousse Vice présidents (collège 4), François Gilles, Adjoint au maire d’Alès (collège 5). Autre anomalie de taille : Bonifacio Iglésias, maire d’Anduze, qui ne cache pas sa volonté de rejoindre le Grand Alès, se retrouve représentant des communes ….de montagne ! (collège 3). Nîmes Métropole est également représentée dans l’ensemble des collèges.
Les maires ruraux tirent la sonnette d’alarme face au risque de voir les agglomérations décider de l’avenir de leurs territoires. Ils s’insurgent contre cette surreprésentation des agglomérations et appellent donc les maires des communes de moins de 2011 habitants et les Présidents de Syndicats de communes attachés à la libre administration de leurs collectivités et organismes à corriger cette anomalie en votant massivement pour les listes soutenues par l’Association des Maires Ruraux de France.
Les candidats des listes soutenues par l’AMRF se sont clairement engagés à :
- Respecter le choix des élus et des citoyens selon le principe constitutionnel de la libre administration des collectivités territoriale.
- Préserver les syndicats intercommunaux et les communautés de communes et favoriser leur évolution sur la base d’une intercommunalité de projet librement consentie.
- Agir pour une politique ambitieuse d’aménagement du territoire favorisant l’émergence de pôles ruraux autour desquels devra s’organiser la coopération intercommunale de demain.
Pour les candidats des listes AMRF
Christian Teissier, Maire de Méjannes-lès -Alès