Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 4 mai 2019
vendredi 3 mai 2019
DIRECT. Intrusion à la Pitié-Salpêtrière : "Je n'aurais pas dû employer le terme d'attaque", concède Castaner
jeudi 2 mai 2019
A titre d'exemple, la France a perdu 120 milliards d’euros, l’équivalent de l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et la taxe sur les produits énergétiques confondus
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Dès lors, pour maintenir la tour d'ivoire, une poi..." :
«Selon une étude publiée par Richard Murphy, spécialiste de la fiscalité à l'Université de Londres, l'évasion fiscale a représenté, en 2015, entre 750 et 900 milliards d'euros de manque à gagner pour les États membres de l'Union européenne. A titre d'exemple, la France a perdu 120 milliards d'euros, l'équivalent de l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et la taxe sur les produits énergétiques confondus, comme le soulignait dernièrement dans l'Humanité le sénateur communiste Éric Bocquet.»
.../...
«Hold-up de nos services publics»
Pourtant, la Commission européenne ne semble pas prendre le problème au sérieux. Yves Bouvier fut avalisé par Jean-Claude Juncker lui-même, à l'époque où il était Premier ministre du Grand-Duché. Est-ce la raison pour laquelle la réponse de l'Union européenne reste timide à ce jour ? La question reste dangereusement ouverte, le nom du président de la Commission ayant déjà été associé au « tax rulings » luxembourgeois, ces accords spéciaux ayant facilité l'optimisation fiscale de grandes entreprises comme Google, Apple ou Starbucks.
De son côté, la réaction de Pierre Moscovici n'a pas rassuré davantage. Dans une lettre du 28 février, adressée à Wolf Klinz, le commissaire européen aux Affaires économiques a admis qu'il y avait probablement des « activités indésirables » dans les ports francs. Mais il a aussitôt rappelé qu'aucune preuve de fraude systémique n'avait été trouvée par les eurodéputés.
Pourtant, comme l'affirme l'ONG Oxfam, l'évasion fiscale est l'équivalent d'un « hold-up de nos services publics », ce qui explique l'indignation qu'elle suscite parmi les citoyens. Si les autorités européennes veulent prouver qu'elles s'attaquent sérieusement au problème, elles devront s'intéresser plus sérieusement à ceux qui oeuvrent dans l'ombre, comme Khagani Bashirov, Philippe Dauvergne ou Yves Bouvier, via des dispositifs d'une opacité sans précédent.»
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/yves-bouvier-et-l-evasion-fiscale-214736
il est faut bien l'avouer, la photo du crâne de Maria, une vendeuse marseillaise de 19 ans,
Objet: [LE REBOUSSIER] Nouveau commentaire sur Gaspard Glanz : « Quand le ministre soutient les p....
«Mais ce cas-là est particulier. Car il est faut bien l'avouer, la photo du crâne de Maria, une vendeuse marseillaise de 19 ans,est proprement glaçante. S'il est indéniable qu'elle a été frappée - à l'angle des rues Saint-Ferréol et de la Glace - avec une violence inouïe lors de cet acte IV, qui avait tourné à l'apocalypse dans certaines rues de Marseille le 8 décembre dernier, reste à la police des polices (IGPN) à déterminer qui s'est rendu coupable de ces coups et si ces personnes, comme l'affirment la victime et six témoins, sont bien des policiers en civil. "Nous en sommes certains à 100 %, pilonne Me Brice Grazzini, nous avons plusieurs vidéos où l'on voit bien leurs brassards, leurs casques, leurs matraques. Elle reçoit d'abord un coup de LBD dans les jambes, elle tombe au sol et c'est là qu'elle reçoit un coup de matraque qui lui scalpe une partie du crâne. Puis une deuxième grappe de civils lui file des coups de pied au sol et des coups de matraques et enfin une troisième grappe empêche des gens de lui porter secours", atteste l'avocat, qui a également porté plainte pour "non-assistance à personne en danger" et "non-obstacle à la commission d'une infraction".» (...)
VIDEO. 1er-Mai : les images de la tentative d'intrusion à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière filmées depuis le service de réanimation
« Ils ont pris peur, ils ont juste pris peur ! »
Un bruit de porte que l'on tente d'ouvrir de force est audible (à 1min45). A l'exception d'un participant qui cherche à forcer le passage (à 2m20), toutes les personnes présentes sur l'escalier extérieur finissent d'ailleurs par quitter les lieux dans le calme après l'intervention des policiers.
Une fois le calme revenu, on entend le personnel de l'hôpital deviser sur l'incident qui vient d'avoir lieu. "C'est la faute des CRS, ils sont venus, ils ont pris [les manifestants] en tenaille, la seule issue, c'était ici", dit l'un. "Ils ont pris peur, ils ont juste pris peur ! (...) Ils ne savaient pas que c'était la réa", ajoute un autre.
« INTRUSION DANS UN HÔPITAL » : DÉMONTAGE D'UNE INTOX
« INTRUSION DANS UN HÔPITAL » : DÉMONTAGE D'UNE INTOX
- « On était faits comme des rats » : témoignages. -
Ce 1er mai, la répression a été d'une sauvagerie inouïe. Pour justifier les attaques inqualifiables contre la liberté de manifester commises à Paris, le gouvernement monte une intox extrêmement grave. Et tous les médias suivent.
C'est Castaner qui lance la première salve dès l'après-midi. Selon le ministre de l'intérieur, l'hôpital de la Pitié Salpétrière aurait été «attaqué» par des dizaines de militants d'ultragauche «black blocs». Pour faire monter l'intox au maximum, il se rend sur place, accompagné de journalistes. BFM enchaîne, et parle d'une « intrusion de casseurs », d'un « hôpital pris pour cible »
On évoque ensuite des « chaînes cassées » par « des gilets jaunes et des gens masqués» qui auraient « tenté de pénétrer dans le service de réanimation ». Le directeur des hôpitaux de Paris, proche de Macron, reprend le mensonge : une « intrusion violente » dans un « service de réanimation ». Même chose pour la ministre de la santé qui se dit « très choquée ».
Bref, le tableau est apocalyptique. Les manifestants seraient en fait de véritables barbares assoiffés de sang, venus spécialement pour vandaliser un lieu de soin et attaquer des patients. Qui peut y croire? En dehors de macronistes radicalisés et de médias fanatisés : personne.
Voici en quelques témoignages, la réalité des faits :
- Un témoin raconte : «J'ai vu ces manifestants à l'entrée de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui voulaient se réfugier parce qu'une colonne de CRS arrivait par le haut du boulevard [...] puis la commissaire a repéré ces gens à l'entrée, elle a ordonné à ses policiers de rentrer et de les dégager. »
- Un médic confirme : « Je suis street medic, j'y étais à ce moment là. Beaucoup de gens se sont réfugiés dans l'enceinte de l'hôpital pour fuir un gazage de masse et une charge de CRS qui a eu lieu dans l'allée de l'hôpital. »
- Sur facebook, une manifestante, Naty Ta, explique en détail : « Oui, il a été demandé aux vigiles d'ouvrir la grille pour qu'on puisse s'abriter des canons d'eau et des gaz. Ils n'ont pas voulu nous ouvrir, on était fait comme des rats. Les gars qui ont forcés la chaîne […] ont permis que l'on puisse s'abriter. Y'avait rien de notre côté juste nous quelques retraités, quelques jeunes NON cagoulés. 10 minutes après, les CRS sont rentrés dans l'enceinte de l'hôpital pour nous gazer et nous matraquer ... à l'intérieur de l'hôpital ! Je me suis bien fait traiter de « salope, dégage » par un CRS. Pour quelle raison? Parce que on s'est juste ABRITÉS des gaz. en tout cas merci aux infirmiers de nous avoir aidés avec les gouttes pour les yeux ! »
- Un quatrième témoignage corrobore : « un groupe de manifestant poursuivi par une brigade à moto se réfugient dans la Pitié. Ils ont pénétré dans le bâtiment mais jamais dans la réa. »
En résumé : tous les témoignages concordent. Des manifestants paniqués, pourchassés par une police ultra-violente se sont réfugiés dans la cours de l'hôpital. Ils ont été traqués et frappés jusque dans la cours, mais il n'y a évidemment pas eu d'intrusion dans les services de soin.
Pour rappel, le gouvernement Macron lançait l'an dernier une immense attaque contre les hôpitaux, et le système de santé publique. Les soignants tiraient la sonnette d'alarme, sans être écoutés. Aujourd'hui, le même gouvernement monte de toute pièce une affaire « d'intrusion » dans un hôpital pour justifier sa violence inouïe. Ceux qui saccagent les hôpitaux publics inventent des « violences » contre un lieu de soin. Abject.
Mais le mensonge est vraiment trop gros pour être avalé.
Envoyé de mon iPad