Suite au compte-rendu de la réunion du Conseil Municipal de Boisset et Gaujac, paru dans le Midi Libre du 5/8, la délibération concernant la requête de Mme Ferrier attire plus particulièrement mon attention :
Tout d'abord sur la forme de la délibération, qui stipule que la commune « décide de ne pas prendre d'avocat pour l'instruction de ce dossier, et représenter la commune devant la Cour Administrative d'Appel de Marseille. »
Le Maire se doit de défendre les intérêts de la commune et à cette fin, il est indispensable de s'assurer les services d'un avocat.
Cette délibération a été, selon l'article du ML, prise à l'unanimité :
Il semble que ce ne soit pas le cas ! Des voix se sont opposées, qui n'ont pas été comptabilisées !
Le compte-rendu paru sur ML, ajoute : le Conseil Municipal « s'engage à réintégrer Mme Ferrier à son poste, avec une reconstitution de carrière depuis 2012 .»
Cet engagement a-t-il été voté en conseil, ou bien a-t-il simplement été rajouté dans le communiqué de presse ?
Interrogation aussi sur le fonds de cette délibération : Mme Ferrier a été radiée des cadres pour abandon de poste, et ce n'est certes pas une sanction anodine.
Il faut rappeler que sa demande d'annulation de cette sanction a été rejetée par le tribunal Administratif de Nîmes en novembre 2013.
Pour quelles raisons, M. Reverget et son conseil vont-ils à l'encontre d'une décision de justice ?
Pourquoi se dispensent-ils de défendre les intérêts de leur commune, quand des sommes aussi importantes sont en jeu (reconstitution de carrière depuis 2012, arriérés de charges et de salaire, doivent dépasser les 100 000 euros !).
Quelle ligne budgétaire a été prévue pour cette dépense ?
Les besoins en personnel de la commune de Boisset sont-ils si impérieux, qu'il faille doubler les cadres administratifs ?
Un Réboussier d'Outre-Gardon