Communiqué de presse
Max Roustan découvre les conséquences de sa politique !Il tente de faire oublier sa mesure injuste et tant contestée depuis deux ans. Comme président du Pays Cévennes, il a institué une taxe de séjour au forfait et non plus au réel. Ce qui signifie que le petit hébergeur, essentiel à l'activité touristique, se voit imposé sur la totalité de la durée supposée de la saison touristique, et pour la capacité maximale du logement qu'il loue. Exemple, là où l'on payait pour les cinq semaines louées et en fonction du nombre de touristes accueillis, on paie pour quatre mois au maximum desa capacité, enfants et handicapés compris ! L'addition est salée : une taxe multipliée par 2 voire 3 !
Qui plus est, Max Roustan a enlevé aux communes et communautés de communes le fruit de la taxe de séjour, la réservant au Pays et à un site internet qui peine à faire la démonstration de son efficacité.
Le conseil général investit 12 millions d'euros dans le tourisme : comité départemental, aide à l'hôtellerie rurale, animations estivales, randonnée, bienvenue à la ferme… Une taxe additionnelle départementale à la taxe de séjour a été créée : elle rapportera, au mieux, 600 000 euros, au budget du département.
Cette taxe additionnelle, c'est la loi, ne peut qu'être adossée aux taxes de séjours existantes et aux modalités de leur collecte. De ce fait, sur le territoire du Pays Cévennes, ce mode de collecte est injuste et, avec mon collègue Edouard Chaulet, conseiller général de Barjac, je m'y suis opposé dès sa création.
Aujourd'hui, plutôt que de vouloir priver le département de la possibilité de financer, avec sobriété, son développement touristique, Max Roustan ferait mieux de revenir au réel dans la taxation des séjours en Cévennes : la justice y gagnerait, et les petits hébergeurs ne seraient pas matraqués par un système de taxation dont le président du Pays Cévennes porte la seule et entière responsabilité.Jean-Michel SUAU,candidat, tête de liste Alès-Ré-UNIE