Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 1 mars 2013
La culture d' un peuple
Ne pas confondre culture et race
Sans trop se compromettre , et avec prudence , peut on évoquer l'idée que toutes les cultures ne servent pas au mieux leur population
Certaines n'ont été crées que par et pour une élite dirigeante
Les religions partie intégrale de ces cultures n'ont rien arrangé et en sont souvent à l' origine
Le côté ancestral rassure et confirme des préceptes qui très souvent sont aujourd'hui complètement obsolètes , le mot tradition y participe , sert d'excuse , et couvre d'un voile opaque tout esprit critique et de progrès , en considérant bien sur que le progrès n' est que le mieux vivre et le mieux vivre ensemble.
Je dis et sans aucune prudence qu'il y a des " cultures néfastes " complètement inadaptées, qui n' ont pas su évoluer et répondre aux besoins de l' homme en toute égalité
Mais qui servent de prétexte à tous ceux qui nous pourrissent la vie
Et qu'il faudra combattre avec pugnacité.
Je pense aux cultures qui mettent les femmes au second rang
À celles qui ont crées des castes
À celles qui prônent l' intolérance , la pensée unique
Aux religions générants des extrémistes sanguinaires, le catholicisme en son temps par exemple
À des interdits alimentaires , qui ne représentant plus rien de nos jours
À la ségrégation raciale qui a aussi autorisé et favorisé l'esclavage
Etc...
Il est interdit d' interdire ce qui peut faire progresser l' homme
Je combat et combattrai toujours les partis politiques générant la haine entre les peuples, l'extrême droite en particulier.
jeudi 28 février 2013
mercredi 27 février 2013
un homme lumineux
un homme lumineux
Collectif Roosevelt Voir la version en ligne
Stéphane est décédé cette nuit. C'était un homme lumineux.
Ce fut un homme lumineux jusqu'au bout. Il y a trois semaines, il m'a appelé pour que je vienne le voir. Il était dans son lit. Son corps était usé mais son visage était toujours aussi souriant. Il savait que la mort pouvait advenir d'un jour à l'autre (cela fait plusieurs mois qu'il nous parlait de sa mort possible) mais comme Václav Havel qu'il aimait beaucoup, il voulait jusqu'au bout « contempler le miracle de l'être. »
Jusqu'au bout, agir pour la dignité de l'Homme et de la Femme. Un de ses plus grands regrets était de ne pas être parvenu à construire la Paix entre Israël et la Palestine. Juste avant Noël, lors d'un dîner amical, Christiane et Stéphane se demandaient encore quelle initiative on pouvait prendre pour ouvrir les yeux de ceux qui ne comprennent pas ce qui se passe en Palestine.
Jusqu'au bout, agir pour la dignité : même allongé dans son lit, il réfléchissait à ce que nous pouvions faire ensemble pour obliger les dirigeants de notre pays à mettre en œuvre les solutions de Roosevelt 2012. Nous pensions publier bientôt un petit livre (Répondez-nous !) et dans sa dernière interview au Nouvel Observateur, la semaine dernière, à deux reprises, il met en avant Roosevelt 2012 comme un des moyens de répondre à la crise du politique. Jusqu'au bout, alors que ses forces le quittaient, il aura porté cette volonté d'agir ensemble pour la justice, pour la dignité de l'homme et de la femme dans ce qu'elle a de très concret et de très matériel.
Mais jusqu'au bout, il aura porté aussi ce qu'il y a d'immatériel, de léger, d'inaliénable en chacune et chacun de nous : jamais un dîner ne se finissait sans que Stéphane ne récite un poème. Puis, dans le taxi, il me parlait du plaisir qu'il avait à retrouver Christiane : « J'ai beaucoup de chance d'avoir une femme aussi jeune - elle a dix ans de moins que moi - et aussi délicieuse que Christiane. »
Je ne sais comment nous pourrons consoler Christiane mais je pense que c'est nous qui avons eu beaucoup de chance de rencontrer Stéphane. Il avait dix ans de moins que nous. Il gardait au cœur une incroyable jeunesse. Lui qui avait connu tant de moments difficiles gardait une incroyable énergie et une Joie contagieuse.
A nous maintenant de reprendre le flambeau. En gardant la même intransigeance sur le fond et la même humanité dans le dialogue.
Pierre Larrouturou
Roosevelt2012.fr