Un homme de 41 ans, comparaissait hier avec un comparse de 42 ans pour "vol avec violence ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours".
Des faits graves survenus dans le petit village de Cabrières le 4 juin dernier, où une commerçante nîmoise a vu débouler dans sa villa deux hommes venus lui dérober argent et bijoux. Des malfaiteurs qui n'ont pas hésité à percuter les gendarmes appelés au secours, afin de faciliter leur fuite.
Les deux hommes interpellés mardi matin par la section de recherches de Nîmes étaient présentés, ce jeudi, en audience de comparution immédiate. Ils réfutent totalement les faits de séquestration et de vols avec violence, mais réclament et obtiennent un délai pour préparer leur défense. Le tribunal correctionnel présidé par Jean-Pierre Bandiera se penchait donc uniquement sur la détention des deux prévenus en attendant le dossier sur le fond qui interviendra fin août.
Mais durant le bref rappel de l'enquête de personnalité des deux hommes, déjà connus de la justice, un élément a surpris. L'homme de 41 ans a été condamné le 24 novembre 2016 par le tribunal correctionnel de Lille à 4 ans de prison et à un mandat d'arrêt car il était absent à l'audience. Recherché depuis par les autorités, cet homme vivait tranquillement du côté de Castelnau-le-Lez, dans l'Hérault, avec sa femme et ses trois enfants. Il a affirmé à l'audience vivre des minimas sociaux et percevoir le RSA.
"Vous faisiez l'objet d'un mandat d'arrêt depuis novembre 2016 et vous perceviez le RSA", s'étonne le président Bandiera, sans que le prévenu ne paraisse comprendre le sens de la question. "Oui, d'ailleurs j'ai un un problème de trop perçu et ils m'ont coupé pendant 2 à 3 mois le versement", répond le quadragénaire.
Son complice présumé, est lui un père de famille qui vit à Uzès. Il a été condamné à deux grosses peines il y a 20 ans et 12 ans. Il est en CDI et demande actuellement un statut d'adulte handicapé. Les deux hommes réfutent totalement les faits du 4 juin à Cabrières. Ils seront jugés le 24 août sur le fond du dossier. En attendant ils restent en détention provisoire comme l'a réclamé le procureur adjoint, Stéphane Bertrand.
Gard : les orages ont dévasté des vignobles entre Anduze, Alès et les Cévennes
Les orages et la grêle de la nuit dernière ont touché particulièrement le Gard et l'est de l'Hérault, notamment les Cévennes et les alentours d'Anduze. Certaines vignes ont été détruites et dans plusieurs parcelles, les vendanges sont compromises.
Par Fabrice Dubault
Après l'Aude, la semaine dernière et le 3 juillet, c'est au tour du Gard et de l'Est de l'Hérault, d'être victimes de la grêle.
Plusieurs vignobles ont subi des orages violents en Cévennes et les grêlons ont fait éclaté les grains de raisins qui étaient à quasi maturité. Certaines parcelles de vignes sont détruites à plus de 50%, surtout entre Anduze et Alès.
Pour ce vigneron de Bagard, près d'Alès, c'est le découragement le plus complet. Hier soir, vers 21h15, la grêle est tombée durant 10 minutes, le sol était blanc et cela a suffit à mettre à mal sa vigne. C'est la 3ème année consécutive que la grêle et la sécheresse frappent la production de Bernard.
L'épisode de grêle a touché également les villages gardois de Boisset-Beaujac, et d'Anduze.
Gard : les orages ont dévasté des vignobles entre Anduze, Alès et les Cévennes Les orages et la grêle de la nuit dernière ont touché particulièrement le Gard et l'est de l'Hérault, notamment les Cévennes et les alentours d'Anduze. Certaines vignes ont été détruites et dans plusieurs parcelles, les vendanges sont compromises. - F3 LR - Reportage : N.Genet et V.Danger
Globalement, l'activité orageuse a baissé en intensité au cours de la nuit en Languedoc. Néanmoins dans le Gard, un orage très fort a touché les Cévennes, l'ouest d'Alès et la région de Nîmes, avec beaucoup de grêle. Il s'est ensuite décalé lentement vers l'Est.
En moins d'une heure, cet orage a donné jusqu'à 30 mm de pluie et la grêle a ravagé certains vignobles surtout vers Anduze. Elle a éclaté les grains de raisins sur les ceps. A 4 ou 5 semaines des vendanges, la récolte est compromise sur certaines parcelles.
#Grêle abondante sous un violent orage il y a quelques minutes près de l'#A75 dans l'#Hérault à Pégairolles-de-l'Escalette. Photo : Rens Chabrier / @MeteoLanguedoc
Qui est l'élu anduzien qui prête main-forte à Reverget pour sa campagne municipale… ?
C'était pourtant facile !!
-peu d'élus anduziens auraient osé participer à une campagne sur une commune voisine : Lui, il ose…
-peu d'élus anduziens sont présidents d'une association dans une commune voisine : Lui, il est président…
-peu de présidents d'association ont bénéficié de 25 % d'augmentation de leur subvention, juste avant les élections : Lui, il en a bénéficié…
-peu de présidents ont accepté, en remerciement de cette augmentation de subvention, le poste envié de « Directeur de Campagne » de Reverget : Lui, il accepte...
-peu de présidents des comités locaux de la Légion d'Honneur oseraient mettre leur mérite au service d'un maire si peu... méritant : Lui , il ose…
Alors, vous avez trouvé ?
Elodie Espérandieu, correspondante locale du Midi Libre, vous avait pourtant facilité la besogne en publiant un article sur cette personnalité…
M. Pierre Lemaire,
élu à Anduze, président de « Boisset Ping», président du comité local de la Légion d'Honneur, et désormais « Directeur de Campagne » de Gérard Reverget.
Comme les gagnants sont nombreux, une question subsidiaire pour vous départager :
Pierre LEMAIRE , légion d'HONNEUR, Gérard REVERGET
Parmi ces trois mots il y a un intrus, saurez vous le découvrir ?
La réforme de l'ISF se noie : les yachts changent de cap
Par Jonathan Frickert.
Mardi dernier, le rapporteur de la Commission des finances de l'Assemblée nationale a présenté le très attendu rapport d'application de la loi fiscale. Un rapport évaluant la première loi de finances du Nouveau Monde macronien dont l'avatar n'est autre que la réforme de l'ISF.
Pourtant, ce rapport est accablant, puisque la surtaxation des yachts n'a rapporté que 82500 euros contre 10 millions prévus.
L'occasion de comprendre un nouveau flop fiscal.
De l'usine à gaz au flop fiscal
Né en 1982, l'ISF était le premier avatar de la majorité socialiste. Supprimé sous le gouvernement Chirac de 1986, il revient trois ans plus tard et manque même d'être augmenté lorsque l'ancien Premier ministre prend la tête de l'État.
Depuis, seul le bouclier fiscal, tant décrié et mis en place par Nicolas Sarkozy, faisait office de mesurette visant à combler le symbole de la folie fiscale française, d'autres pays européens privilégiant une imposition moins gourmande.
Avec l'arrivée d'Emmanuel Macron à la tête de l'État, beaucoup espèrent une révolution fiscale. Celle-ci entre en vigueur le 1er janvier de la présente année, avec la transformation d'ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Nombre de députés de la majorité, issus du Parti socialiste, étaient favorables à une taxation des signes extérieurs de richesse tels que les yachts, lingots d'or et voitures de luxe. Une manière bien française de cacher un argent qu'on ne saurait voir. Une manie que l'essayiste Pascal Bruckner définit très justement comme une vengeance symbolique.
Refusé par le gouvernement, celui-ci consent à instaurer des surtaxes. Les yachts sont ainsi destinés à rapporter près de 10 millions d'euros. Une façon de faire passer la fin de l'ISF auprès de l'opinion publique.
Un rapport présenté par le rapport du budget, favorable à la nouvelle taxation, montrerait que cette imposition n'aurait rapporté que 82 500 € sur les 5 premiers mois.
Au final, sur les 3 000 yachts immatriculés en France, seuls 7 auraient été touchés par la mesure, dont 6 yachts étrangers ayant subi une augmentation des droits de passeport, et 1 navire français dont le propriétaire aurait payé 7 500 € de droit de francisation.
En effet, le gouvernement français aurait oublié un paramètre fondamental : un yacht est un moyen de locomotion. Il est donc simple de le faire changer de port, en particulier en Méditerranée.
L'illisibilité fiscale en marche
Derrière le caractère profondément risible de cette bourde législative, il serait plus que temps que nos gouvernants écoutent les recommandations des fiscalistes en proposant un impôt à taux bas, avec une assiette large et surtout lisible pour le contribuable. Des critères qui semblent avoir été pris en compte s'agissant de la flat tax sur les dividendes dont nous ne manquerons pas d'évoquer les résultats.
Ces logements, situés dans le VIIe arrondissement de Paris, sont souvent attribués à des opérationnels de l'Elysée pour des nécessités de service.
Mais selon Le Monde, son emménagement officiel est daté du 9 juillet, soit bien après les faits de violences qu'on lui reproche et la mise à pied de 15 jours qu'il aurait reçue.
Par le passé, Claude Guéant, Henri Guaino ou Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées entre 2006 et 2010, ont par exemple habité les lieux. C'est aussi là que François Mitterrand, alors président de la République, avait discrètement installé sa compagne Anne Pingeot et leur fille Mazarine.
Selon nos informations, son traitement mensuel avoisinait par ailleurs les 10 000 euros. Contacté, l'Elysée a refusé de commenter ce chiffre.
Alexandre Banella disposait également d'une voiture de fonction, un Renault Talisman équipé d'un gyrophare 2 tons, pour ses déplacements professionnels.
L'Elysée a annoncé vendredi avoir « pris la décision d'engager la procédure de licenciement » d'Alexandre Benalla, pour des « faits nouveaux », la présidence évoquant la détention « d'un document de la préfecture de police qu'il n'était pas autorisé à détenir ».