EN PARLANT DE BROUTEUX... LES BOUCS N'ONT QU'À BIEN SE TENIR !
"Les regards se tournent: trop fort, pensent certains; spontanée et solaire, se disent d’autres. Derrière ce simple volume sonore se joue pourtant une partie subtile, où la psychologie rencontre la culture, la physiologie et les règles sociales implicites. Que signifie, en somme, le fait de parler très fort? Et comment cette intensité vocale influence-t-elle nos relations, notre crédibilité et notre bien-être collectif?" (…)
Conclusion: pour une écologie de la parole
Parler très fort n’est ni aveu d’égocentrisme ni preuve d’assurance en soi. C’est un acte situé, à l’intersection de notre histoire personnelle, des codes sociaux qui nous entourent, de nos émotions du moment et des contraintes acoustiques. La psychologie nous invite moins à juger qu’à décoder: quel besoin s’exprime ici? Se faire entendre, prendre la parole, marquer un territoire, ou simplement résister au bruit?
Dans des sociétés où le sonore devient un enjeu politique — villes saturées, bureaux ouverts, réunions en ligne — apprendre à moduler sa voix relève d’une compétence civique autant que d’un savoir-vivre. À chacun de trouver son diapason: une puissance disponible, une douceur accessible. Peut-être est-ce là la vraie question, à l’ère des prises de parole infinies: non pas qui parle le plus fort, mais qui sait le mieux accorder sa voix à l’écoute qu’il espère susciter."
EN PARLANT DE BROUTEUX...
RépondreSupprimerLES BOUCS N'ONT QU'À BIEN SE TENIR !
"Les regards se tournent: trop fort, pensent certains; spontanée et solaire, se disent d’autres. Derrière ce simple volume sonore se joue pourtant une partie subtile, où la psychologie rencontre la culture, la physiologie et les règles sociales implicites. Que signifie, en somme, le fait de parler très fort? Et comment cette intensité vocale influence-t-elle nos relations, notre crédibilité et notre bien-être collectif?"
(…)
Conclusion: pour une écologie de la parole
Parler très fort n’est ni aveu d’égocentrisme ni preuve d’assurance en soi. C’est un acte situé, à l’intersection de notre histoire personnelle, des codes sociaux qui nous entourent, de nos émotions du moment et des contraintes acoustiques. La psychologie nous invite moins à juger qu’à décoder: quel besoin s’exprime ici? Se faire entendre, prendre la parole, marquer un territoire, ou simplement résister au bruit?
Dans des sociétés où le sonore devient un enjeu politique — villes saturées, bureaux ouverts, réunions en ligne — apprendre à moduler sa voix relève d’une compétence civique autant que d’un savoir-vivre. À chacun de trouver son diapason: une puissance disponible, une douceur accessible. Peut-être est-ce là la vraie question, à l’ère des prises de parole infinies: non pas qui parle le plus fort, mais qui sait le mieux accorder sa voix à l’écoute qu’il espère susciter."
https://lebroutteux.fr/maison/parler-tres-fort-ce-que-revele-la-psychologie-de-nos-voix-et-de-nos-interactions/