"La baisse récurrente du nombre d’élèves dans le Gard (près de 1 500 en moins lors de la rentrée 2024 dans les écoles publiques) va entraîner de nouvelles fermetures de classes dans le premier degré en septembre prochain, ce qui irrite les syndicats. Avant l’annonce définitive de la carte scolaire au CDEN (Conseil départemental de l’Éducation nationale) mardi 11 mars, des premières indications ont été fournies par le Directeur académique des services de l’Éducation nationale Christophe Mauny ce lundi 10 février lors d’un CSA (Comité social d’administration).
La contrainte de la baisse des effectifs
Les propositions ont entraîné un vote avec huit voix contre (5 FSU, 2 FO, 1 SNALC) et deux abstentions, celles du syndicat UNSA éducation représenté par Nadège Biot qui s’explique : « C’est un exercice imposé avec des contraintes comme la baisse des effectifs. On aurait pu profiter de ça pour améliorer les conditions d’apprentissage. On s’est abstenu car, contrairement à l’an dernier, le Dasen a communiqué des documents, a demandé des études de situations qu’il examinera et est revenu sur des fermetures. » Les syndicats des enseignants ont été attentifs, lors de cette réunion, aux objectifs du Dasen du Gard qui concernent le maintien des postes dans les écoles rurales, le soutien réafrmé à l’école inclusive et la volonté de garder une marge de manœuvre pour les remplacements à partir de septembre prochain.
Ajustements possibles le 1er juillet
Il ne veut pas trop « toucher » à l’éducation prioritaire. Pourtant, à Nîmes notamment, plusieurs postes seraient perdus dans des écoles en REP +. Pour l’UNSA éducation, dans le premier degré, la situation reste encore alarmante. Le syndicat liste une cinquantaine de fermetures de classes et près de vingt ouvertures pour la prochaine carte scolaire qui sera présentée le 11 mars avant des ajustements possibles au CSA du 1er juillet avec 20 postes gardés par le Dasen. « Il se garde une marge de manœuvre pour les remplacements car il y a des difficultés récurrentes. Il faut trouver un équilibre », confie Nadège Biot.
Le SNUIPP-FSU, qui a publié une liste d’ouvertures et fermetures selon les annonces (lire ci-contre), dénombre pour sa part davantage de fermetures et d’ouvertures mais rappelle aussi le nombre de douze postes d’enseignants « à rendre », trois ULIS ouvertes (inclusion) et une autre fermée. Le SNUIPP-FSU regrette d’ailleurs que l’UNSA se soit abstenu, ce qui ne permet pas de discussions en deuxième instance, et rappelle le contexte général : « Pour la FSU, si la baisse démographique est indiscutable, le retour sur la suppression de 3 155 postes initialement prévue dans le budget Barnier (ancien Premier ministre, ndlr) aurait dû permettre d’améliorer les conditions d’enseignement, ainsi que le climat scolaire dans les écoles. »
Le syndicat s’appuie sur les chiffres de l’INSEE pour envisager un avenir un peu plus souriant puisque le rebond de naissances pourrait avoir des efets sur le nombre d’écoliers de 3 ans pour la rentrée 2027-2028. Une réunion a permis lundi 10 février de faire un point sur la situation des effectifs dans les écoles publiques gardoises. La carte scolaire sera dévoilée mardi 11 mars.
OÙ EN EST-ON DES SERVICES PUBLICS ? Rencontre -débat ce mercredi 12 février à 18h à la salle Stevenson à St Jean du Gard Avec Patrick MALAVIEILLE, Romain SABRAN et Myriam VERMALE.
"La baisse récurrente du nombre d’élèves dans le Gard (près de 1 500 en
RépondreSupprimermoins lors de la rentrée 2024 dans les écoles publiques) va entraîner de
nouvelles fermetures de classes dans le premier degré en septembre prochain,
ce qui irrite les syndicats.
Avant l’annonce définitive de la carte scolaire au CDEN (Conseil départemental
de l’Éducation nationale) mardi 11 mars, des premières indications ont été
fournies par le Directeur académique des services de l’Éducation nationale
Christophe Mauny ce lundi 10 février lors d’un CSA (Comité social
d’administration).
La contrainte de la baisse des effectifs
Les propositions ont entraîné un vote avec huit voix contre (5 FSU, 2 FO, 1
SNALC) et deux abstentions, celles du syndicat UNSA éducation représenté par
Nadège Biot qui s’explique : « C’est un exercice imposé avec des contraintes
comme la baisse des effectifs. On aurait pu profiter de ça pour améliorer les
conditions d’apprentissage. On s’est abstenu car, contrairement à l’an dernier, le
Dasen a communiqué des documents, a demandé des études de situations qu’il
examinera et est revenu sur des fermetures. »
Les syndicats des enseignants ont été attentifs, lors de cette réunion, aux
objectifs du Dasen du Gard qui concernent le maintien des postes dans les
écoles rurales, le soutien réafrmé à l’école inclusive et la volonté de garder une
marge de manœuvre pour les remplacements à partir de septembre prochain.
Ajustements possibles le 1er juillet
Il ne veut pas trop « toucher » à l’éducation prioritaire. Pourtant, à Nîmes
notamment, plusieurs postes seraient perdus dans des écoles en REP +.
Pour l’UNSA éducation, dans le premier degré, la situation reste encore
alarmante. Le syndicat liste une cinquantaine de fermetures de classes et près
de vingt ouvertures pour la prochaine carte scolaire qui sera présentée le 11
mars avant des ajustements possibles au CSA du 1er juillet avec 20 postes
gardés par le Dasen. « Il se garde une marge de manœuvre pour les
remplacements car il y a des difficultés récurrentes. Il faut trouver un équilibre »,
confie Nadège Biot.
Le SNUIPP-FSU, qui a publié une liste d’ouvertures et fermetures selon les
annonces (lire ci-contre), dénombre pour sa part davantage de fermetures et
d’ouvertures mais rappelle aussi le nombre de douze postes d’enseignants « à
rendre », trois ULIS ouvertes (inclusion) et une autre fermée.
Le SNUIPP-FSU regrette d’ailleurs que l’UNSA se soit abstenu, ce qui ne permet
pas de discussions en deuxième instance, et rappelle le contexte général : «
Pour la FSU, si la baisse démographique est indiscutable, le retour sur la
suppression de 3 155 postes initialement prévue dans le budget Barnier (ancien
Premier ministre, ndlr) aurait dû permettre d’améliorer les conditions
d’enseignement, ainsi que le climat scolaire dans les écoles. »
Le syndicat s’appuie sur les chiffres de l’INSEE pour envisager un avenir un peu
plus souriant puisque le rebond de naissances pourrait avoir des efets sur le
nombre d’écoliers de 3 ans pour la rentrée 2027-2028.
Une réunion a permis lundi 10 février de faire un point sur la situation des
effectifs dans les écoles publiques gardoises. La carte scolaire sera dévoilée
mardi 11 mars.
https://www.midilibre.fr/2025/02/11/ouvertures-fermetures-de-classes-dans-les-ecoles-du-gard-ce-que-reserve-la-carte-scolaire-2025-en-cours-dajustement-12505252.php
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OÙ EN EST-ON DES SERVICES PUBLICS ?
Rencontre -débat ce mercredi 12 février à 18h
à la salle Stevenson
à St Jean du Gard
Avec Patrick MALAVIEILLE, Romain SABRAN et Myriam VERMALE.