"Plus encore que les insupportables saillies xénophobes et les calomnies en tout genre, qui mettent parfois en danger la sécurité de personnes - je pense notamment à une prétendue enquête sur un fiché S radicalisé, sorti de prison et s'apprêtant, selon les Rouletabille de pacotille de Frontières, qui n’hésitent pas à donner son nom, à commettre un attentat -, c'est cet aspect de la posture de Tegnér qui m'irrite au plus haut point : se faire passer pour un miséreux héroïque luttant contre des puissants qui lui voudraient tous du mal.
Parce que des amis puissants, il en a, lui.
Le « comité stratégique » de Livre Noir devenu Frontières, compte des personnalités influentes comme l'ex-ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt, l'ancien PDG d'Elf Aquitaine Loik Le Floch-Prigent et l'avocat Thibault de Montbrial.
Côté partenaires financiers, Livre noir a reçu le soutien de François de Voyer, ancien candidat FN dans l'Aisne aux législatives de 2017 et directeur du collectif Audace, « un réseau d’entrepreneurs de la bourgeoisie conservatrice qui vise à rapprocher les droites dures, de LR au RN », proches de Marion Maréchal, selon L'Opinion.
Dans le capital également, Gérault Verny, jeune chef d'entreprises multicartes en Rhône-Alpes, des équipements de défense aux assurances, élu député RN des Bouches-du-Rhône en 2024. En quête de financement pour relancer Livre noir, Tegnér n'a eu aucune difficulté à trouver 700 000 euros : « On a procédé à une augmentation du capital, expliquait-il à Libération en septembre dernier. Désormais 16 % sont détenus par des gens issus de la tech, des Français, qui travaillent à Londres. »
Des actionnaires startupers anonymes et discrets, cachés derrière la plate-forme de financement Vauban Nominees Limited, mais apparemment pas franchement sans le sou.
« Il y a quelques semaines, nous vous avions annoncé l’objectif de 6 000 abonnés payants au 31 décembre. (…) Il nous en manque 4 000 », lance Tegnér, avec l'air grave du chevalier blanc qui veut sauver la patrie d’une presse de gauche toute-puissante et moralisatrice. « Ne croyez pas qu’il y aurait derrière nous quelqu’un à même de subventionner le média. On ne peut compter que sur vous », poursuit notre Tintin reporter qui, de Romans-Sur Isère au désert sahélien en passant par Barbès, confond dénonciation obsessionnelle de l'immigration et propagande malhonnête avec grand reportage et investigation, calomnies et entorses à la déontologie avec journalisme rigoureux et ligne éditoriale.
Et si finalement, les déboires de Frontières, loin d'être le résultat d'un acharnement et de persécutions, avaient simplement des causes bien plus basiques ? Si Frontières a autant de poursuites judiciaires à son passif et si peu d'abonnés à son actif, c'est plutôt parce qu'en lieu et place d'informations inédites et vérifiées, on y trouve surtout calomnies, accusations sans preuve et propos injurieux et diffamatoires."
"Plus encore que les insupportables saillies xénophobes et les calomnies en tout genre, qui mettent parfois en danger la sécurité de personnes - je pense notamment à une prétendue enquête sur un fiché S radicalisé, sorti de prison et s'apprêtant, selon les Rouletabille de pacotille de Frontières, qui n’hésitent pas à donner son nom, à commettre un attentat -, c'est cet aspect de la posture de Tegnér qui m'irrite au plus haut point : se faire passer pour un miséreux héroïque luttant contre des puissants qui lui voudraient tous du mal.
RépondreSupprimerParce que des amis puissants, il en a, lui.
Le « comité stratégique » de Livre Noir devenu Frontières, compte des personnalités influentes comme l'ex-ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt, l'ancien PDG d'Elf Aquitaine Loik Le Floch-Prigent et l'avocat Thibault de Montbrial.
Côté partenaires financiers, Livre noir a reçu le soutien de François de Voyer, ancien candidat FN dans l'Aisne aux législatives de 2017 et directeur du collectif Audace, « un réseau d’entrepreneurs de la bourgeoisie conservatrice qui vise à rapprocher les droites dures, de LR au RN », proches de Marion Maréchal, selon L'Opinion.
Dans le capital également, Gérault Verny, jeune chef d'entreprises multicartes en Rhône-Alpes, des équipements de défense aux assurances, élu député RN des Bouches-du-Rhône en 2024. En quête de financement pour relancer Livre noir, Tegnér n'a eu aucune difficulté à trouver 700 000 euros : « On a procédé à une augmentation du capital, expliquait-il à Libération en septembre dernier. Désormais 16 % sont détenus par des gens issus de la tech, des Français, qui travaillent à Londres. »
Des actionnaires startupers anonymes et discrets, cachés derrière la plate-forme de financement Vauban Nominees Limited, mais apparemment pas franchement sans le sou.
« Il y a quelques semaines, nous vous avions annoncé l’objectif de 6 000 abonnés payants au 31 décembre. (…) Il nous en manque 4 000 », lance Tegnér, avec l'air grave du chevalier blanc qui veut sauver la patrie d’une presse de gauche toute-puissante et moralisatrice. « Ne croyez pas qu’il y aurait derrière nous quelqu’un à même de subventionner le média. On ne peut compter que sur vous », poursuit notre Tintin reporter qui, de Romans-Sur Isère au désert sahélien en passant par Barbès, confond dénonciation obsessionnelle de l'immigration et propagande malhonnête avec grand reportage et investigation, calomnies et entorses à la déontologie avec journalisme rigoureux et ligne éditoriale.
Et si finalement, les déboires de Frontières, loin d'être le résultat d'un acharnement et de persécutions, avaient simplement des causes bien plus basiques ? Si Frontières a autant de poursuites judiciaires à son passif et si peu d'abonnés à son actif, c'est plutôt parce qu'en lieu et place d'informations inédites et vérifiées, on y trouve surtout calomnies, accusations sans preuve et propos injurieux et diffamatoires."
https://www.blast-info.fr/articles/2024/erik-tegner-frontieres-le-calimero-de-la-presse-dextreme-droite-adpHC2MNQByHv-YnuZX_5A