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Ce soir sur France 2, suivez L'Événement avec Manuel Bompard

Objet: Ce soir sur France 2, suivez L'Événement avec Manuel Bompard

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Ce soir sur France 2, suivez l'émission L'Événement avec Manuel Bompard
 
 
 
 

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⚡️ Avis de tempête


Les nuages noirs menaçant l'industrie automobile s'épaississent pour 2025 : malus alourdi, aides réduites et un avenir électrique qui ne tient qu'à un fil.

⚡️ Le ciel s'assombrit sur l'industrie automobile 

Des nuages noirs couvrent l'horizon de l'industrie automobile, et nul besoin d'être météorologue pour comprendre que cela n'augure rien de bon. Que l'on regarde à l'échelle nationale, européenne ou internationale, il n'y a pas une once de ciel bleu en vue, y compris en Chine. Pourtant, il va falloir composer avec cette météo menaçante. Si seulement les décisions politiques ne venaient pas empirer une situation déjà mal engagée

Rien qu'au niveau de la France, les premières rumeurs concernant les décisions politiques de 2025 ont tendance à plomber le moral. Il n'y a pas de fumée sans feu, les fuites d'informations servent souvent à tester l'acceptabilité des mesures. On espère juste que le gouvernement est conscient que le jaune à l'horizon n'est sans doute pas celui du soleil, mais celui de gilets de sécurité. 

Une chape de plomb côté malus 

Le malus pénalise fiscalement les voitures thermiques émettant le plus de CO2. Il sanctionne de plus en plus de modèles chaque année. Théoriquement, cela devrait être un bon argument pour la voiture électrique (ou au moins électrifiée). Mais c'est un raccourci bien trompeur. Un durcissement du malus incite surtout les clients à reporter ou abandonner l'achat d'un véhicule neuf. Si l'on souhaite que les constructeurs aient les moyens de développer des voitures électriques, malgré un marché en berne, il faut qu'ils vendent et produisent des voitures neuves, toutes motorisations confondues. La réglementation CAFE va déjà lourdement pénaliser les constructeurs, ils n'ont pas besoin de subir une pénalité supplémentaire au niveau local. 

Même de petits moteurs vont se retrouver taxés en 2025 par un seuil de déclenchement des émissions à 113 g/km de CO2. Et la douloureuse pour tous les autres augmente mécaniquement. Pour les modèles à fortes émissions de CO2, le malus maximal passerait de 60 000 € à 70 000 €. Selon les premières estimations, le malus devrait augmenter en moyenne de 45 % en 2025. Et le pire, c'est qu'on ne sait même pas s'il profitera à un quelconque bonus, car lui aussi est sur la sellette. 

Chute du bonus et leasing social coulé ?

Habituellement, quand il y a bâton, il y a carotte. À ce niveau-là, les premiers signaux de fumée sont également contradictoires. Fin août, l'ancien premier ministre, Gabriel Attal, a laissé des instructions pour réduire l'enveloppe budgétaire liée à la transition écologique automobile. Il se disait alors que le bonus serait raboté, mais le leasing social conservé. 

Depuis, le vent semble avoir tourné : le leasing social serait potentiellement balayé ou restreint, et le bonus conservé. Dans tous les cas, il y a une constante : le budget alloué aux aides à l'achat des voitures électriques va baisser

Vers un plan épargne logement pour la voiture électrique ?

À moins qu'il ne se trame encore autre chose. Un lecteur m'a fait part d'une étrange enquête d'opinion pour laquelle il a été interrogé. L'étude portait sur la mobilité et les politiques publiques. Mais, c'est surtout le volet sur les aides publiques qui l'a interpellé dans le contexte actuel. Difficile de savoir quel crédit donner à cette enquête, mais plusieurs éléments suggèrent qu'elle a été diligentée par un ministère (ou un cabinet de conseils proche). 

Parmi les questions posées, plusieurs étaient orientées sur les intentions d'achat d'une voiture électrique dans l'hypothèse d'un bonus à 5 000 €, à 2 000 € ou sans bonus. Dans d'autres questions, l'étude demandait si ces aides lui semblaient nécessaires, si elles ne profitaient pas qu'aux personnes aisées et si ces fonds ne seraient pas mieux investis dans d'autres secteurs. 

Un scénario surprenant était aussi proposé aux sondés concernant la mise en place d'un plan d'épargne spécifique à l'acquisition d'une voiture électriques. À la manière d'un plan épargne logement (PEL), l'intéressé verserait tous les mois de l'argent en vue d'acheter une voiture électrique. L'État participerait, mais l'épargnant ne pourrait en bénéficier que s'il utilise les fonds pour acheter une voiture électrique (neuve, en leasing ou d'occasion). Cette hypothèse m'apparait bien trop élaborée pour n'être qu'un hasard. Reste à déterminer si une telle alternative pourrait être une réponse intéressante pour l'industrie automobile, à suivre.

Le dossier de la semaine 📒

Il parait que les prix des voitures électriques sont artificiellement gonflés par les aides à l'achat et que les supprimer ferait baisser les prix. Et si l'on allait vraiment observer les prix pratiqués en Europe, y compris dans des pays qui n'ont plus de bonus, pour vérifier cette affirmation quelque peu hâtive ? C'est le dossier que j'ai réalisé cette semaine sur Numerama.

L'image de la semaine 📸

Renault 5 parée au lancement

La Renault 5 est parée au lancement ! Les parkings de l'usine de Douai sont remplis de modèles prêts à être livrés. Cet extrait d'une vidéo de drone donne le ton, on devrait rapidement croiser des R5 jaunes dans les rues. Les essais presse ont lieu cette fin de semaine. Je vous donne rendez-vous le 7 octobre pour découvrir mes impressions ! 

Ce qu'il ne fallait pas manquer 👍

⚡ Drôle de mois de septembre pour la voiture électrique

Le classement des immatriculations est tombé le 1er octobre. Résultat ? Un étrange mélange entre du positif, du négatif et une dose d'inattendu.   

À lire sur Numerama

⚡ Vinfast a un problème avec des bornes rapides

Le jeune constructeur vietnamien a commencé à livrer ses premiers modèles en France avec plus d'un an de retard. Pourtant, des problèmes subsistent, dont un de taille pour un SUV familial : le VF8 n'arrive pas se charger sur plusieurs réseaux de charge rapide, dont Ionity et Engie. C'est gênant !  

À lire sur Challenges (abonnés)

⚡ L'ancien importateur français de Leapmotor affronte Stellantis 

Quand David défie Goliath... Se sentant trahi après plusieurs années d'investissement, l'ancien importateur français de Leapmotor se lance dans une procédure judiciaire. Mais dans cette bataille inégale, qui aura le dernier mot ? 

À lire sur Numerama

⚡ Que devient le Tesla de l'hydrogène ? 

Tous les projecteurs étaient pointés sur la marque Hopium lors du Mondial de l'Auto 2022. Que s'est-il passé depuis ? Et, surtout, d'autres marques vont-elles subir le même sort ? 

À lire sur Auto infos

 ⚡ Baisse des prix de la Volkswagen ID.3 

Le prix de la Volkswagen ID.3 est tombé sous les 30 000 € en Allemagne, et cela devrait s'étendre à d'autres pays. De quoi faire trembler quelques concurrents.

À lire sur Numerama

Le produit de la semaine 🚗  

Les batteries de voiture (12V) sont de plus en plus sollicitées par l'électronique. Elles sont devenues la première source de panne. Alors pour palier à ce problème, surtout si vous n'utilisez pas votre voiture tous les jours, on ne peut que recommander une solution de maintien de charge pour vous épargner bien des soucis.

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mercredi 2 octobre 2024

2 millions de seniors vivent sous le seuil de pauvreté – Silence de Michel Barnier

2 millions de seniors vivent sous le seuil de pauvreté – Silence de Michel Barnier

 "Seniors. À l'occasion de la journée internationale des personnes âgées, le 1ᵉʳ octobre, Les Petits Frères Des Pauvres ont publié leur rapport concernant la pauvreté des personnes de 60 ans et plus. On y apprend que 2 millions de seniors vivent sous le seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 1 216 euros par mois. Cela correspond à 60 % du niveau de vie médian.

 En cinq ans, le taux de pauvreté est passé de 7,5 % à 10,6 % chez les 65-74 ans. Une progression
inquiétante qui résulte des politiques néolibérales menées par Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs. À l'instar des 10 millions de pauvres et des 8 millions de Français contraints de recourir à l'aide alimentaire, le sujet de la pauvreté des seniors a été complètement ignoré dans le discours de politique générale de Michel Barnier.

Pire, ce dernier a annoncé 30 milliards d'euros d'économies signifiant des futures coupes budgétaires massives dans tous les services publics. Plus inquiétant encore : Michel Barnier a suggéré aux enseignants retraités de… retourner travailler : « Ne pourrait-on pas faire appel à des professeurs retraités volontaires ? » a-t-il déclaré dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Le travail ou la mort. Telle est la nouvelle devise du gouvernement tenu en laisse par le Rassemblement national.

Subissant plus souvent le sous-emploi, le temps partiel et les ruptures de carrière, les femmes sont les plus touchées par la pauvreté. Cela affecte également leur retraite. Parmi les plus de 75 ans, le taux de pauvreté est de 6,6 % pour les hommes et atteint 10,1 % chez les femmes. Déjà exposées à l'isolement en raison d'une meilleure espérance de vie, les femmes sont donc les plus susceptibles de se priver de vie sociale pour des raisons économiques."

https://linsoumission.fr/2024/10/01/seniors-2-millions-pauvres/

Ces dispositions vont accentuer la lente agonie du service public de La Poste qui s’apparente à une privatisation

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Info-Flash - CA Alès Agglomération : Des maires ruraux du Gard un peu sur leur faim" :

"Les mesures d'austérité dont La Poste va faire l'objet sont graves pour au moins deux raisons. D'abord, elle vont conduire à une remise en cause brutale du service public postal dans de très nombreuses communes, notamment rurales. Et surtout, ces dispositions vont accentuer la lente agonie du service public de La Poste qui s'apparente à une privatisation tacite au profit de gigantesques oligopoles privés, à commencer par Amazon."

https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/300924/la-poste-une-privatisation-qui-ne-dit-pas-son-nom

Tout comprendre sur l'affaire des assistants parlementaires du RN

Le Front national, devenu Rassemblement national, voit une partie de ses cadres – dont sa leader – passer devant la justice depuis lundi et pour deux mois. Encore un procès pour détournement de fonds publics. Une audience à haut risque notamment pour Marine Le Pen, qui encourt, entre autres, jusqu'à cinq ans d'inéligibilité. Les ennuis judiciaires du parti ne freinent pas pour autant les idées de l'extrême droite, qui se propagent jusqu'au ministère de l'intérieur. Elles sont aussi hurlées dans la rue par des groupuscules, qui peuvent désormais manifester sans être inquiétés, et continuent de faire des victimes. 

(Infographie Alice Clair et Savinien de Rivet)

L'ENQUÊTE

Affaire des assistants parlementaires du RN : tout comprendre au procès qui s'est ouvert lundi

Détournements de fonds publics, recel, complicité de détournements de fonds publics : 28 membres et ex-membres du RN, dont Marine Le Pen, comparaissent devant la justice. Le procès doit durer deux mois et les peines peuvent aller jusqu'à dix ans d'emprisonnement, 1 million d'euros d'amende et une peine d'inéligibilité de cinq ans. Libé vous livre les enjeux d'un dossier à haut risque pour le parti et sa patronne.

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Jordan Bardella, en 2015 à Paris. (Photo Laurent Troude)

LA MARE AUX DROITARDS

Procès des assistants fictifs du RN : les fausses preuves, grandes absentes des débats

L'existence de nombreux faux documents, produits par les cadres du RN pour justifier l'activité de leurs collaborateurs, a été révélée par les médias, dont Libé. On vous explique pourquoi ces nouveaux éléments n'entreront pas en jeu lors du procès qui s'est ouvert lundi.

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Entre Marine Le Pen et le RN, un rapport amour-haine

Le procès des assistants supposés fictifs du RN, dans lequel elle est mise en cause, ramène Marine Le Pen à son ancienne casquette de cheffe de parti. Un rôle avec lequel elle a toujours eu des rapports ambivalents. 

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Dispensé de son procès pour raisons de santé, Jean-Marie Le Pen fait la fête avec des chanteurs néonazis

L'ex-président du FN a poussé la chansonnette en compagnie des membres d'un groupe ouvertement néonazi, samedi à son domicile. 

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Le vocabulaire très marqué de Bruno Retailleau

Dimanche sur LCI, le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a réclamé un référendum sur l'immigration, plaidé pour la double peine, blâmé la «société multiculturelle» et célébré les «racines judéo-chrétiennes» de la France. Des propos très similaires à ceux de l'extrême droite. 

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(Photo Xose Bouzas. Hans Lucas. AFP)

ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS

Paris : un syndicaliste étudiant tabassé par des militants d'extrême droite

«Deux dents cassées, lèvre ouverte et visage tuméfié»: un étudiant membre du syndicat Solidaires à Assas, la fac parisienne, a été «tabassé» vendredi par des militants d'extrême droite qui distribuaient des tracts aux portes de l'établissement. Quelques heures plus tard, une autre syndicaliste a été intimidée à son tour devant la même université.

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A Hénin-Beaumont, la CGT dénonce des pressions de la mairie RN sur un théâtre

Bras de fer à Hénin-Beaumont. Evoquant «des mois de pressions de la part de la municipalité Rassemblement national» sur le théâtre de l'Escapade, la CGT spectacle dénonce «une volonté politique» de mise au pas de ce «lieu de culture indépendant». Démenti maladroit de la mairie : «On n'a jamais émis d'avis sur la programmation. En tout cas, on n'a jamais fait déprogrammer un artiste qui ne convenait pas.» Pour l'instant 

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Capture d'écran du site du «Raptor». (Photo DR)

VU DANS LA FACHOSPHÈRE

«Le Raptor», ou le faux retour d'un vétéran du Web d'extrême droite

Issu de la «dissidence» de l'antisémite Alain Soral, le vétéran de la fachosphère Ismaïl Ouslimani tente de se grimer en simple businessman. Sans négliger les clins d'œil à ses fans, devenus pour certains des clients.

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Comment est financé «Frontières», le média identitaire qui se rêve en «"Mediapart" de droite» ?

Après quelques années de déboires, le média d'extrême droite entend se relancer. Afin de doubler son nombre de journalistes et d'accroître sa présence numérique, le magazine a fait entrer une structure britannique dans son capital. Mais refuse de dire qui se cache derrière. 

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Dans le quartier de Moulins, à Lille, le 26 septembre. (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)

LIGNES DE FRONT

«Discuter ensemble du bordel» : à Lille, des «Camanettes» pour remettre la politique au centre du quartier

Organisées par une compagnie musicale, ces soirées d'échanges directs et conviviaux permettent aux habitants de se réapproprier le débat politique. Et de réfléchir aux stratégies de lutte locale contre le RN.

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Des années 30 à aujourd'hui, reprendre la lutte face à la «politique de la peur»

Dans un livre publié cet automne, Antonio Scurati, auteur italien d'un best-seller sur Mussolini, décrypte la stratégie toxique des partis d'extrême droite qui jouent, aujourd'hui comme hier, sur des peurs imaginaires pour parvenir au pouvoir. 

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Une newsletter hebdomadaire réalisée par le service politique de Libération

Frontal #59 par Dominique Albertini, Tristan Berteloot, Maxime Macé, Nicolas Massol, Pierre Plottu, avec Alice Clair, Vincent Coquaz, Florian Gouthière, Maria Malagardis, Stéphanie Maurice et Savinien de Rivet.

 
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