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dimanche 22 septembre 2024

Macron doit choisir entre la destitution et la démission

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Tou·tes dans la rue le 21 septembre pour destituter Macron ! - Les actualités de la France insoumise" :

Macron doit choisir entre la destitution et la démission
JEAN-LUC MÉLENCHON

https://youtu.be/Pw6qmdDHt7M?si=5RSheutlUCSRHHk0

Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé à l'occasion de la #MarcheDestitution à Marseille le 21 septembre 2024.

Il considère le gouvernement de Barnier illégitime et issu d'une supercherie démocratique. Il dénonce le fait que, bien que la gauche ait remporté les élections, ce sont les perdants, soutenus par le Président de la République, qui gouvernent.

Jean-Luc Mélenchon accuse Emmanuel Macron d'un coup de force en ne respectant pas le verdict électoral, une situation qu'il juge unique au monde et contraire aux principes des régimes démocratiques.

Jean-Luc Mélenchon met également en avant le rôle de Bruno Retailleau, président du groupe majoritaire au Sénat, qu'il considère comme le véritable maître du jeu, reléguant Michel Barnier, le Premier ministre, à un rôle de façade sans pouvoir réel. Il prédit que ce gouvernement tombera bientôt, notamment à la faveur d'une motion de censure, et appelle à la destitution de Macron, en insistant sur la nécessité de changer la Constitution pour mettre fin à la monarchie présidentielle.

2 commentaires:

  1. Une convocation dès le «premier adjectif de travers»

    «Tout d'un coup, on ne sait pas pourquoi, toute une série d'entre nous - qu'est-ce qui peut bien se passer ? - sont de nouveau convoqués devant les commissariats», a déclaré cette semaine le tribun insoumis lors d'une conférence devant l'institut de La Boétie - le think tank de LFI - qu'il copréside.

    «Des mises en examen il y en aura sans doute, pour mon cas c'est absolument assuré, car j'ai eu l'immense erreur de penser que les professeurs d'université qui en avaient après moi, ou le ministre de l'Enseignement supérieur, avaient entendu parler une fois dans leur vie d'Hannah Arendt», a-t-il également ironisé.

    «Au premier adjectif de travers, vous avez droit à la convocation au commissariat de police, pour expliquer quelle est votre conception du conflit israélo-palestinien», a encore dénoncé cette semaine Jean-Luc Mélenchon."


    https://www.lefigaro.fr/politique/jean-luc-melenchon-entendu-mardi-par-la-police-dans-le-cadre-d-une-enquete-pour-injure-20240922

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  2. SOUVERAINETÉ INVERSÉE ...

    « Ce n’est pas la dette française qui pèsera sur les épaules de nos enfants mais la mauvaise gestion de la dépense publique »
    TRIBUNE


    Loin des propos anxiogènes sur un endettement insoutenable pour les nouvelles générations, l’économiste Anton Brender explique, dans une tribune au « Monde », que ce sont les oscillations entre « relance » et « austérité » qui se sont révélées coûteuses.

    "Michel Barnier, notre nouveau premier ministre, veut faire la vérité sur la dette financière qui pèse « sur les épaules de nos enfants ». Le souci est louable : négliger la contrainte que cette dette nous impose serait irresponsable. Se tromper sur la nature et l’intensité de cette contrainte, alors que la dégradation de nos services publics, comme celle des conditions de vie « des gens d’en bas », semble faire l’objet d’un constat largement partagé, serait toutefois tout aussi dangereux ! La multiplication de propos anxiogènes sur le sujet risque malheureusement d’y contribuer.

    Contrairement d’abord à ce qui est souvent répété, notre dette actuelle ne devra pas être « remboursée » par nos enfants : ils pourront honorer les titres arrivant à échéance en émettant à leur tour, comme on le fait depuis longtemps dans tous les pays développés, de nouveaux titres de dette. Leur seule obligation sera de payer les intérêts dus. Tant que le taux auquel les titres émis seront rémunérés ne dépassera pas, en moyenne, celui de la croissance du PIB, nos enfants pourront faire face à la charge d’intérêt des dettes que nous leur léguons sans qu’une « spirale infernale » s’enclenche : cette charge d’intérêt ne pèsera pas plus dans leur revenu qu’elle ne pèse aujourd’hui dans le nôtre.

    Ensuite, contrairement encore une fois à ce qui est souvent répété, nous sommes toujours, malgré la hausse récente des taux, dans une configuration favorable : le taux auquel progresse la valeur de notre PIB est supérieur à celui auquel nos emprunts passés sont, en moyenne, rémunérés. Rapporté au PIB, le poids de notre dette n’en monte pas moins parce que nos recettes budgétaires sont, depuis plusieurs années, « très » inférieures à nos dépenses, hors charge d’intérêt. C’est ce déficit « primaire » récurrent qui fait monter le poids dans le PIB de notre dette publique et celui de sa charge d’intérêt.

    Rationaliser la dépense publique

    Le risque, si ce déficit perdure, est de voir cette charge peser toujours plus lourd. Ce n’est pas la dette qui pèsera sur les épaules de nos enfants mais la mauvaise gestion de la dépense publique. Ceux qui nous prêtent continueront certes de le faire, pendant un temps au moins, mais moyennant une « prime de risque » toujours plus élevée, ce qui ne manquera pas d’accélérer encore la hausse du poids de notre dette… et de notre charge d’intérêt. Cette dernière finira alors par ne plus être supportable… Nous en sommes, pour l’instant, encore loin : malgré la hausse du poids de notre dette rapportée au PIB, celui des intérêts payés par notre Etat est toujours nettement plus faible qu’il y a deux décennies."
    (…)


    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/24/ce-n-est-pas-la-dette-francaise-qui-pesera-sur-les-epaules-de-nos-enfants-mais-la-mauvaise-gestion-de-la-depense-publique_6330658_3232.html

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