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dimanche 22 septembre 2024

"Film catastrophe", "retour du macronisme", "démocratie humiliée"... L'opposition réagit après l'annonce du gouvernement Barnier

"Film catastrophe", "retour du macronisme", "démocratie humiliée"... L'opposition réagit après l'annonce du gouvernement Barnier
https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-michel-barnier/film-catastrophe-retour-du-macronisme-democratie-humiliee-l-opposition-reagit-apres-l-annonce-de-la-composition-du-gouvernement-barnier_6794338.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-



7 commentaires:

  1. LE TORCHON S'EN VA À LA CHASSE ...!

    "Même ses détracteurs l’admettent, Bruno Retailleau est un homme cultivé, curieux et d’une courtoisie rare. Alors quand le nouveau ministre de l’intérieur porte le fer, il le fait avec une élégance presque désuète. Avril 2017, le directeur de campagne de François Fillon débat face au candidat Emmanuel Macron, sur France 2, et compare son « en même temps » au vol en zigzag des bécassines à travers une anecdote de chasse chère à son grand-père : « Il me disait toujours que quand la bécassine partait dans le zig, il fallait tirer dans le zag. »

    Sans fusil mais avec des mots toujours choisis, le président du groupe Les Républicains (LR) au Sénat a beaucoup tiré sur ce « nouveau monde », lui, l’homme de droite assumé. « Quand on mélange serviettes et torchons, au bout du compte, cela forme une impuissance. Cela sclérose la France et la conduit dans le mur », dénonçait-il encore en juillet.

    Lundi, Bruno Retailleau va pourtant occuper la même table, au conseil des ministres, qu’une macroniste de la première heure comme Astrid Panosyan-Bouvet (travail), un transfuge de LR honni par son ancien camp comme Sébatien Lecornu (armées) ou encore apprendre à travailler avec l’ancien socialiste Didier Migaud pour former un duo justice-intérieur très « en même temps ».

    La gauche s’étrangle

    A 63 ans, il était difficile de rester sur le quai à regarder passer ce train ministériel manqué en 2017, avec la défaite de François Fillon. « La France est passée à côté d’un grand président », dit-il. Vendredi, M. Retailleau officialise la nouvelle devant son groupe au Palais du Luxembourg. « Il s’agit d’une question de responsabilité. » La sienne est « d’aider un premier ministre qui vient de notre famille ».

    Avec son arrivée à Beauvau, la gauche s’étrangle. « Sa nomination est un coup de barre à droite toute, un ministre réactionnaire au sens propre du terme, qui plus est placé sous la coupe et la surveillance du Rassemblement national », dénonce Roger Vicot, député PS du Nord et spécialiste des questions de sécurité. « C’est le retour de la vieille droite française », souffle, de son côté, Ludovic Mendes, député Renaissance de Moselle, au micro de BFM-TV.

    Catholique, père de trois enfants, ce diplômé de Sciences Po Paris a été membre du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers. Député de 1994 à 1997, il rejoint l’UMP en 2010, à la suite de sa brouille avec le créateur du Puy-du-Fou (il a participé pendant des années à la Cinéscénie comme cavalier). A l’UMP, puis chez LR, Bruno Retailleau a longtemps été vu comme une pièce rapportée, un cousin éloigné, avant de gagner la confiance de François Fillon et d’incarner l’aile conservatrice du parti, celle de la Manif pour tous. Opposé au mariage homosexuel, le Vendéen a également voté contre la constitutionnalisation de l’IVG, en mars."
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    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/22/bruno-retailleau-le-nouveau-ministre-de-l-interieur-incarnation-d-une-droite-conservatrice_6327668_823448.html

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  2. « Allô Papa Tango Charly / Répondez, nous vous cherchons. » ...

    "Dans le refrain entêtant d’une chanson de Mort Shuman, une tour de contrôle tente d’établir le contact avec un pilote d’avion se dirigeant tout droit « vers le triangle des Bermudes ». Cette impression d’impuissance face à un crash prévu d’avance, réalisé au ralenti dans une ambiance cotonneuse, aura probablement saisi plus d’un·e d’entre nous depuis la nomination de Michel Barnier et des membres de son gouvernement. "
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    https://www.mediapart.fr/journal/politique/220924/la-democratie-francaise-dans-le-triangle-des-bermudes

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  3. PETITS FOURS À L'ÉLYSÉE LUNDI POUR UN GOUVERNEMENT PATRIMONIAL...

    "Le nouveau gouvernement et la situation politique intéressent aussi les Français qui profitent ce week-end des Journées du patrimoine. Notamment à Paris où ils étaient des milliers samedi à faire la queue pour visiter le palais de l'Élysée, résidence présidentiel et lieu de pouvoir par excellence."
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    "Le palais de l'Élysée, un lieu hors du temps, coupé des bruits de la ville, pour Arnaud son mari, qui décrit "vraiment un îlot au cœur du quotidien". Il ne cache pas avoir un "petit espoir de rencontrer le président" pour lui remettre son "CV pour être Premier ministre", s’amuse-t-il. À la remarque que l’occupant de Matignon a déjà été choisi, il ajoute : "Je ne suis pas sûr qu’il ait une grande espérance de vie donc je garde mon CV à portée"."
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    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/reportage-j-ai-pris-mon-cv-pour-etre-premier-ministre-humour-pause-ou-inquietude-paroles-de-francais-samedi-a-l-elysee-lors-des-journees-du-patrimoine_6768913.html

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  4. Guillaume Kasbarian, un libéral revendiqué au ministère de la fonction publique
    L’ancien ministre du logement succède à Stanislas Guerini à la tête du ministère de la fonction publique, de la simplification et de la transformation publique.

    "D’un secteur en crise à un autre. Samedi 21 septembre, Guillaume Kasbarian, précédemment ministre du logement, a été nommé ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation publique. « Servir les Français, aux côtés des agents publics de notre pays, est un honneur », a réagi sur X le macroniste, samedi soir, en précisant : « Au travail, ensemble, pour simplifier à tous les étages et ramener les services publics sur le terrain. »

    D’un fidèle d’Emmanuel Macron à un autre. Celui qui fut élu député d’Eure-et-Loire en 2017 – réélu 2022 et 2024 – succède à Stanislas Guerini et il y a d’ailleurs de fortes chances de le voir poursuivre le travail de son prédécesseur et ainsi reprendre la réforme de la fonction publique qui devait être lancée en septembre mais que la dissolution a suspendue.

    Un projet censé résoudre les problèmes d’attractivité de la fonction publique mais qui avait surtout provoqué la fronde des syndicats, notamment parce qu’il prévoyait d’inclure plus de rémunération au mérite, une remise en cause le système de catégories (A, B, C) des fonctionnaires ou encore faciliter leurs licenciements.

    Porter un projet dans l’adversité, voilà qui ne devrait pas effrayer Guillaume Kasbarian, issu d’une famille de fonctionnaires d’origine arménienne, avec un père inspecteur de l’éducation nationale et une mère professeure de musique au collège. S’il n’a pas eu le temps, en tant que ministre du logement, de faire passer son projet de loi « pour développer l’offre de logements abordables », présenté en conseil des ministres le 3 mai, mais stoppé dans son parcours législatif par la dissolution du 9 juin, il n’avait pas manqué de heurter le monde du logement.

    Colère des associations

    Sa volonté d’assouplir l’emblématique loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de 2000, qui oblige les communes en zone urbaine à proposer un taux minimal de 20 % ou 25 % logements sociaux, afin de favoriser la mixité sociale, avait été particulièrement critiquée.

    Déjà, à l’Assemblée nationale, ce libéral assumé avait réussi à provoquer la colère des associations de lutte contre le mal-logement et de la gauche avec sa très controversée proposition de loi « anti-squat », portée avec la députée Renaissance des Yvelines Aurore Bergé. Entré en vigueur en juillet 2023, ce texte « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite » a pour but de mieux défendre les propriétaires face aux squatteurs et aux locataires en situation d’impayés. Il permet d’accélérer les procédures d’expulsion et réduit la possibilité pour le juge d’accorder des délais de paiement et de maintien dans les lieux. Et, de fait, le nombre d’expulsions a plus que triplé depuis sa promulgation."
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    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/22/guillaume-kasbarian-un-liberal-revendique-au-ministere-de-la-fonction-publique_6328780_823448.html


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  5. "SOUS SURVEILLANCE"...

    "Depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, le 5 septembre, le RN s’est gardé de fixer trop précisément ses « lignes rouges ». L’ancien commissaire européen sait que, après avoir évité des personnes jugées « irrespectueuses » par le mouvement de Jordan Bardella (Xavier Bertrand, Eric Dupond-Moretti, Gérald Darmanin), il devra donner des gages sur l’absence de hausses d’impôt et sur la lutte contre l’immigration et l’insécurité pour éviter la censure. Charge à lui de deviner les mesures susceptibles de satisfaire – pour un temps – l’ex-Front national.

    Pions idéologiques

    Plusieurs cadres du parti parient que le premier ministre ne survivra pas à l’examen du budget 2025, auquel ils promettent « 49.3 » puis censure dans un Hémicycle paralysé par la « tripolarisation » issue des législatives des 30 juin et 7 juillet. Mais les frontistes comptent sur chaque échéance, dès la déclaration de politique générale, pour pousser leurs pions idéologiques. Baisse de la TVA sur l’énergie, réforme de l’aide médicale d’Etat, hausse du budget consacré à l’expulsion des étrangers illégaux, suppression des autorités indépendantes : le RN se plaît à distiller en privé les engagements qui pourraient entraîner son indulgence. Sans aucune garantie ni limite.

    Marine Le Pen sauvera le gouvernement tant qu’elle le jugera utile pour légitimer son programme et alimenter le récit de son influence croissante. « On va essayer d’en tirer un maximum sur les questions d’immigration et de sécurité : plus [Michel Barnier] donnera des gages, plus on le laissera durer, résume Matthias Renault, député (RN) de la Somme. On veut capitaliser un maximum sur ses déclarations, le forcer à légitimer notre discours. »
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    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/22/la-strategie-du-rn-pour-mettre-le-gouvernement-barnier-au-service-de-ses-idees_6328578_823448.html

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  6. RACHIDA, LA CASSETTE DE LA CULTURE !

    "Depuis le 1er août, un splendide appartement «familial et de réception» est en location au cœur de Paris. Du grand standing situé dans un ancien «hôtel particulier du XVIIIe siècle», précisent les diverses annonces visibles sur les sites d’immobilier de prestige : 225 m² rue Cassette, dans le VIe arrondissement, à deux pas du jardin du Luxembourg, un vaste séjour de près de 50 m², une «suite parentale», quatre autres chambres, un bureau, une petite terrasse, plus de 4 mètres de hauteur sous plafond… Installée confortablement au coin des deux façades de l’immeuble, à l’angle de la rue Cassette et de la rue Honoré-Chevalier, une statuette de la Vierge à l’enfant semble bénir les passants.

    Ce six pièces est aujourd’hui proposé à 12 500 euros mensuels par le propriétaire, un homme d’affaires jordanien installé à Dubaï, qui y conduit d’indispensables travaux de réfection. La ministre de la Culture – reconduite dans le gouvernement Barnier – y a vécu jusqu’à la fin du mois de juillet, date à laquelle le bail a été résilié. Mais, selon nos informations, sans jamais payer un centime de loyer. De quoi interroger, alors que le nouveau chef du gouvernement a demandé à ses ministres, réunis à Matignon ce lundi 23 septembre matin, d’être «irréprochables et modestes»...
    (…)


    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/zero-loyer-prets-sans-interet-virements-bancaires-rachida-dati-et-son-train-de-vie-pas-si-modeste-20240923_SCPPTWMUGVBETIDBSVZ6HNMRNE/

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  7. "Stopper les coupes budgétaires"

    "La directrice des programmes au Réseau Action Climat estime tout de même qu'Agnès Pannier-Runacher est "quelqu'un qui écoute et qui a un sens assez pratique des choses." L'association fixe deux priorités à la nouvelle ministre. D'abord, "acter tout de suite la planification écologique" et ensuite "stopper les coupes budgétaires" prévues dans le budget 2025.

    L'association réclame des actions rapides pour favoriser la transition écologique. "Si on ne [les] mène pas tout de suite, le coût que l'on aura à payer ensuite sera bien plus élevé", défend Anne Bringault. Pour dégager des recettes pour le nouveau budget, la directrice propose de supprimer les "dépenses néfastes pour le climat" tout en "taxant les plus aisés, qui sont également les plus pollueurs" et les entreprises "les plus polluantes"."


    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/le-reseau-action-climat-extremement-inquiet-face-a-un-ministere-de-la-transition-ecologique-victime-d-un-demembrement_6797653.html

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