pages

mercredi 5 juin 2024

Elections européennes 2024 : Valérie Hayer humiliée par Gabriel Attal, l’illustration du melon au sommet de l’Etat – Libération

https://www.liberation.fr/politique/elections-europeennes-2024-valerie-hayer-humiliee-par-gabriel-attal-lillustration-du-melon-au-sommet-de-letat-20240603_YAOKFOXGDZE55CW6E62ZH3LVWM/



7 commentaires:

  1. «Mépris sexiste humiliant»

    "Au sein de la rédaction, le malaise persiste, mais certains y voient un signe politique plus profond. «C’est un signe inquiétant pour notre indépendance. Mais ce n’est pas seulement une histoire Radio France, c’est une histoire Attal, commente un journaliste de la rédaction. En pleine campagne, alors que chaque prise de parole est décomptée à la seconde près, le Premier ministre prend le temps de parole de la candidate, lui qui n’est pas sur la liste. Et assume totalement. Matignon ne soutient pas sa tête de liste.»

    «Ce n’était pas seulement un moment de mépris sexiste humiliant pour la candidate de Renaissance, rabaissée au rang de faire-valoir, a renchéri la CGT dans un communiqué. Un bien mauvais exemple à donner aux jeunes présents dans la salle. C’était aussi une prise d’antenne très mal venue alors que le gouvernement veut imposer à l’audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.» Valérie Hayer a tenté de son côté, mardi 4 juin, de défendre le Premier ministre et de minimiser l’affaire, en jugeant «indignes» ces attaques en sexisme contre Gabriel Attal. Là encore, sans convaincre.

    De son côté, la direction a réaffirmé mardi après-midi à Libération que l’arrivée d’Attal sur le plateau était improvisée mais a indiqué qu’elle regrettait la séquence. «Tout s’est décidé en cinq minutes, Gabriel Attal a dit qu’il allait saluer Valérie Hayer en coulisses, on a eu une discussion dans l’ascenseur, il est arrivé à la porte [du studio où Valérie Hayer intervenait, ndlr], Salhia Brakhlia, qui venait de l’interviewer, est montée sur scène et il l’a suivie. Rien n’était réfléchi. On comprend que ça ait pu être déstabilisant pour les téléspectateurs qui ont vu Gabriel Attal débarquer, mais après on a interrogé Valérie Hayer sur son programme. Mea culpa, si c’était à refaire on ne le referait pas. Par ailleurs, oui sa prise de parole était sur le temps de parole de Valérie Hayer, et Gabriel Attal le savait», a expliqué une porte-parole."


    https://www.liberation.fr/economie/medias/irruption-dattal-dans-linterview-de-hayer-sur-franceinfo-colere-de-la-sdj-de-radio-france-20240604_TNASRCYHFBFGLHAFIR2CKQBU5E/

    RépondreSupprimer
  2. À ce niveau-là ce n'est plus un melon mais une pastèque qui anime tous ces marbrés du cigare...

    RépondreSupprimer
  3. C’est pas sa faute à lui

    "Tout bien réfléchi, débarquer à l’improviste dans l’auditorium de Radio France et prendre la parole à la place de la tête de liste Renaissance Valérie Hayer n’aura pas été couronné de grand succès. Gabriel Attal, désormais conscient de l’image déplorable qu’il a renvoyée en agissant ainsi, se défend et se défausse. «France Info m’a tanné pour que je passe après la matinale [où il était interviewé, ndlr]», a juré le Premier ministre hier, lors du petit-déjeuner de la majorité, cité par le Canard enchaîné. «On m’a dit que c’était un amphi de jeunes et qu’en tant que plus jeune Premier ministre, je ne pouvais pas ne pas leur dire un mot», a-t-il encore ajouté. Une version qui vient contredire celle de la direction de France Info."
    (…)


    https://www.liberation.fr/politique/gabriel-attal-contredit-france-info-et-jure-avoir-ete-force-de-manterrupter-valerie-hayer-20240605_G64M7I6YMRDB7FLXGBTDIDMMJM/

    RépondreSupprimer
  4. LE 9 JUIN, ON VOTE POUR TAXER LES RICHES
    Manon Aubry



    https://youtu.be/7BWmzbC31Nw?si=DAfV_1LXOVmAsIHb



    Bravo pour cette grande militante pour la paix, et pour la solidarité entre les peuples.
    Manon, vous êtes un splendide astre dans un ciel nuageux.

    RépondreSupprimer
  5. "En hausse d’un point en deux jours, la candidate Insoumise Manon Aubry consolide sa quatrième place dans «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI, Sud Radio publié ce jeudi.

    Manon Aubry créera-t-elle la surprise au soir du 9 juin ? Portée par une campagne très offensive, dont la guerre entre Israël et le Hamas est devenue l’axe central, la tête de liste des Insoumis connaît une deuxième dynamique après celle observée début mai. Et renoue avec son plus haut score : 8,5% (+0,5) d’intentions de vote, selon la dernière vague du sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publiée ce jeudi. «Une proportion égale à celle d'il y a cinq ans au même stade de la campagne», rappelle l’institut sondagier."
    (…)


    https://www.lefigaro.fr/elections/europeennes/europeennes-lfi-enclenche-une-nouvelle-dynamique-dans-la-derniere-ligne-droite-decouvrez-le-sondage-du-figaro-du-6-juin-20240606

    RépondreSupprimer
  6. https://www.liberation.fr/international/europe/des-elections-aux-enjeux-multiples-dans-toute-leurope-lutter-contre-lextreme-droite-debattre-du-climat-penser-reunification-sopposer-a-un-dirigeant-illiberal-20240608_U4G2XXA3NVH6BK3NPVFUQX5LQE/

    RépondreSupprimer
  7. Darmanin ne voulait pas de «Ramdam sur le macadam»... !

    "Interdit avant même qu’une demande d’autorisation ait été déposée, le troisième grand rassemblement d’opposition à l’autoroute 69 (A69), baptisé « Roue libre », a réuni, samedi 8 juin à Puylaurens (Tarn), moins de monde que les précédents : 6 000 personnes selon les organisateurs ; « 2 500 à 3 000 » sur le camp de base à la mi-journée, selon la préfecture, dont « 1 600 » ont pris part aux cortèges de l’après-midi. Ils étaient entre 5 000 et 10 000 en octobre 2023 pour « Ramdam sur le macadam », et entre 4 500 et 8 200 en avril 2023 pour « Sortie de route », la première mobilisation d’ampleur contre le projet d’autoroute devant relier Castres à Toulouse, prévu pour 2025.

    Difficile de ne pas faire le lien entre cette mobilisation en baisse et la stratégie du gouvernement : mardi, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé devant l’Assemblée nationale avoir demandé au préfet du Tarn d’interdire « cette nouvelle manifestation qui s’annonce extrêmement violente ».

    Le préfet, Michel Vilbois, avait quant à lui largement communiqué sur le nombre de personnes contrôlées (1 523, « dont dix “fichés S” »), de véhicules inspectés (1 049), ou d’objets mis à l’écart en amont du rassemblement (148, dont « des planches à clous, des couteaux de toutes tailles, des haches, des serpettes, des frondes, des catapultes »). Depuis le début de la semaine, les forces de l’ordre avaient été déployées aux abords du campement, et dans les dix-sept communes situées sur le parcours du projet contesté d’autoroute. Des amendes de 135 euros avaient été promises à qui braverait l’interdiction. Samedi, 1 600 gendarmes et policiers étaient mobilisés.

    « Les gens ont eu peur, Darmanin a gagné, regrettait Camille (le prénom a été modifié), journaliste trentenaire venue manifester samedi. Le préfet a dit aux braves gens de rester chez eux, les braves gens sont restés chez eux. » « Avec le battage médiatique de notre ministre de l’intérieur, la peur a régné sur cette manifestation », constatait Aline, membre de l’association La voie est libre, organisatrice avec d’autres de ce rassemblement, qui n’a tout de même pas été complètement parasité par la question sécuritaire.

    Avant la « manif’action » de l’après-midi, la matinée de samedi s’est déroulée au rythme des prises de parole de nombreux opposants à l’A69 représentant, notamment, La voie est libre, Les Soulèvements de la Terre, Extinction Rebellion ou la Confédération paysanne.

    « No macadam ! »

    « L’heure n’est pas à l’artificialisation des terres, mais à l’installation de plus de paysans, alors que le gouvernement nous parle de souveraineté agricole et qu’on importe 60 % des fruits et légumes qu’on consomme », a dit l’un. « Les travaux n’avancent pas comme Atosca [le concessionnaire de l’A69] l’affirme. Quand ils disent “le chantier est trop avancé, on ne peut plus revenir en arrière”, c’est faux », a enchaîné un autre. « Aujourd’hui, on est au bord du craquage parce qu’on ne nous écoute pas », a dit un troisième. Une quatrième : « S’il faut passer par l’illégalité, nous le ferons de bon cœur car nous sommes légitimes, nous sommes du bon côté de l’histoire. Tant qu’on sera là, l’A69 ne passera pas. No macadam ! »
    (…)


    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/06/09/contre-l-a69-dans-le-tarn-un-troisieme-rassemblement-moins-suivi-les-gens-ont-eu-peur-darmanin-a-gagne_6238104_3244.html

    RépondreSupprimer