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vendredi 24 mai 2024

 


7 commentaires:

  1. Le ridicule risque de tuer l'Europe...
    Qui s'en plaindra si ce n'est ceux qui se sont branchés sur les bons canaux pour capter le blé qui ruisselle après un bon battage ?

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  2. SNIFFY OU POTS D'ÉCHAPPEMENTS : À VOUS DE CHOISIR !

    "Sniffy assure que le produit est idéal pour rester éveillé ou concentré. Il contiendrait 90 % d’éléments naturels. La substance est composée notamment de caféine, de créatine ou de taurine (présente dans certaines boissons énergisantes). Question santé, il est recommandé de ne recourir à cette poudre - interdite aux mineurs - « que lorsque tu en as besoin », est-il écrit sur le site de la marque. La dose maximale quotidienne serait de deux grammes et une consommation excessive entraîne des risques d’effets indésirables."
    (…)


    https://www.leparisien.fr/economie/consommation/banalisation-de-la-cocaine-quest-ce-que-cette-poudre-energisante-a-sniffer-trouvable-dans-des-bureaux-de-tabac-25-05-2024-JJJJE2NKEBBT7BFEPLROU6MCLA.php

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  3. ON POUFFE D'IRONIE SI CE NE SONT QUE LES PARTIS DE DROITE QUI MONTENT AU CRÉNEAU ?

    "La résolution européenne d’imposer des émissions de CO2 nulles à partir de 2035 aux voitures particulières neuves et aux utilitaires légers a été prise en 2023, mais la volonté politique d’y parvenir remonte à 2015. Elle a été mûrement réfléchie et longuement débattue entre la Commission, le Parlement et les vingt-sept exécutifs européens. En effet, l’accord de Paris sur le climat, signé en 2015, engage l’humanité à maintenir « l’augmentation de la température moyenne mondiale bien au-dessous de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels » et, si possible, au-dessous de 1,5 °C. Il faut, pour cela, plafonner au plus vite les émissions mondiales de gaz à effet de serre, puis atteindre des émissions nettes nulles dans la seconde moitié du siècle. Les Etats-Unis, l’Europe, le Japon, le Royaume-Uni et d’autres s’y sont engagés pour 2050, la Chine suivra en 2060, l’Inde en 2070."
    (…)


    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/24/le-bilan-climatique-des-vehicules-electriques-serait-mediocre-mais-que-valent-ces-griefs_6235263_3232.html

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  4. ALMA VISE LES PROFONDEURS !

    "Sécheresses, nappes phréatiques en berne, pollution des forages, distribution de bouteilles, surveillance de l’eau potable… Alors que « la ressource en eau » est une perpétuelle source de préoccupation pour tout le monde — autorités, habitants, agriculteurs, associations, etc. —, un projet qui a de quoi surprendre émerge en toute discrétion dans l’Oise. La Société des eaux minérales de Saint-Amand, basée dans le Nord, envisage d’installer à Canly, près de Compiègne, un forage d’eau de source qui puiserait à 500 m de profondeur et une usine d’embouteillage."
    (…)


    https://www.leparisien.fr/oise-60/oise-sources-alma-veut-puiser-dans-la-nappe-phreatique-et-mettre-400-000-m3-deau-en-bouteille-par-an-25-05-2024-JJ7EMAW7G5BEZGZ7NEMUNQXCBU.php

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  5. « La continuité universelle des flux capitalistes ne supporte aucun frein »...!

    Désenclaver 150 000 Sud-Tarnais : une perspective coloniale

    "Le « désenclavement » concerne aussi les personnes, les « enclavé⋅es » du Tarn-Sud. Ils et elles découvrent leur nouvel état : Je est un⋅e enclavé⋅e. Comme des milliards de personnes sont devenues, après la Seconde Guerre mondiale, des « sous-développées », soumises aux politiques de « rattrapage ». C’était en 1949, après le discours sur l’état de l’Union du président des États-Unis, Harry Truman, et son intention de sortir les sous-développés de la « misère » : « Leur pauvreté constitue un handicap et une menace, tant pour eux que pour les régions les plus prospères », proclamait-il.
    [...]

    Cet imaginaire a la peau dure. Le rayonnement de l’Occitanie n’est-il pas entravé par ces territoires du Tarn-Sud où « suinte la misère » selon les propos de la présidente de Région [Carole Delga, dans un entretien à Public Sénat en septembre 2023] ? Place donc aux développeurs, armés de statistiques, d’indicateurs et de machines. Leur mission : vider le monde vivant et le replanter d’infrastructures industrielles.
    [...]

    « La continuité universelle des flux capitalistes ne supporte aucun frein »

    "Ces entrepreneurs du Bien, ne viennent chercher ni la muscade, ni le clou de Girofle, comme les colons britanniques et hollandais dans l’océan Indien au XVIIe siècle, ni prélever les richesses des veines de l’Amérique du Sud et imposer le régime esclavagiste de la plantation. Ils exproprient violemment pour « améliorer » en plantant leurs infrastructures logistiques. Les missionnaires désenclaveurs, pour ouvrir les portes d’une vie globalisée et métropolisée, doivent domestiquer les milieux terrestres. Répétant le geste colonial, une colonisation de l’intérieur, c’est la terre qu’ils convoitent.

    Non pas la terre habitée, cultivée et animée, menace et obstacle à l’expansion industrielle. La terre morte, simple support pour la plantation de leurs infrastructures matérielles et leurs profits. La continuité universelle des flux capitalistes ne supporte aucun frein, aucune opposition, humaine ou autre qu’humaine. C’est la loi du Progrès, celle qui organise la discontinuité des trames écologiques, l’abattage de centaines d’arbres centenaires, la destruction de zones humides et d’habitats pour la faune, l’occupation de la vallée du Girou, et pas très loin, celle de la vallée de l’Ariège avec l’extension de gravières d’où est extrait le granulat, l’or des désenclaveurs.
    [...]

    Le soulèvement des « enclavé⋅es »

    Mais contrairement au traumatisme du remembrement, qui a nourri une dépréciation des « paysans » au profit des entrepreneurs de l’agrobusiness, la sauvegarde des terres et de celles et ceux qui les cultivent et les soignent, la reprise de terres, devient une question politique majeure. C’est justement depuis ce traumatisme que grandissent les forces qui luttent fièrement pour empêcher que le couvercle de béton de l’A69 n’ensevelisse la vie et la mémoire.
    [...]

    Au lieu de se soumettre à la loi universelle autoroutière, les « enclavé⋅es » retournent le stigmate. Ce n’était pas prévu, au pire envisageait-on une fièvre passagère qui pourrait redorer la démocratie désenclaviste « inclusive et participative ». Mais non, ils et elles persistent, s’ancrent, accueillent et se diversifient. Le mépris, la répression violente, les blessures, au lieu de faire taire, décuplent les énergies et la fierté d’un territoire vivant et ouvert, d’une communauté qui se tisse dans la lutte."


    Il était une fois l’A69, de Geneviève Azam et le collectif La Voie est libre, aux éditions Cairn, mai 2024, 32 p., 5 euros.


    https://reporterre.net/A69-Le-desenclavement-des-territoires-ne-supporte-aucune-contestation

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  6. IMERYS NOUS CON-CASSE L'ANDALOUSITE !

    Des volumes d’eau immenses

    "Derrière le conflit autour de la mine de Glomel, se cache l’eau nécessaire à son activité. La consommation est dissimulée et minimisée par Imerys depuis des décennies. « À cette question, on obtient toujours des réponses partielles et embrouillées, raconte Armelle Renault. En réunion de comité de suivi, le représentant de l’entreprise a expliqué que la mine ne consommait que 6 000 m3 d’eau pris sur le réseau. » En réalité, c’est le volume nécessaire pour les usages sanitaires et le réfectoire pour la centaine d’employés du site. Dans ses études d’impact, Imerys écrit qu’« il n’est pas effectué de prélèvement d’eau dans le milieu naturel pour alimenter les installations du site » et que son usine « fonctionne en circuit fermé ».

    Pour y voir plus clair, Reporterre a demandé par écrit à Imerys quelle était la consommation d’eau annuelle du site de Glomel. La réponse fut tout autre, et encore plus mystérieuse : « La consommation du site correspond aux pertes par évaporation estimées à environ 100 000 m3/an. »

    Il faut éplucher les 2 900 pages du dossier d’enquête publique pour comprendre les véritables besoins en eau du site. L’usine nécessite à elle seule 1,9 million de m³ par an, ce qui équivaut à la consommation d’une ville de 35 000 habitants. Et comme son « circuit fermé » ne recycle que 57 % de l’eau, il faut y injecter chaque année au moins 800 000 m³. Pour ce faire, Imerys pompe directement dans la nappe phréatique (l’exhaure) et collecte toutes les eaux de ruissellement sur plus de 250 hectares. Chaque année, elle dispose ainsi gratuitement d’une gigantesque réserve de plus de 3 millions de m³, l’équivalent de plusieurs mégabassines prélevées au détriment des zones humides, des tourbières et des nappes souterraines."
    .../...


    https://reporterre.net/En-Bretagne-une-mine-d-Imerys-accapare-et-pollue-la-ressource-en-eau

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  7. Le réchauffement de la surface de l’océan affecte les marées

    "C'était au moins vrai jusqu'à récemment. Parce que des chercheurs de l'université de Bonn (Allemagne) ont remarqué de subtils changements dans les mesures des marées. Des changements qui ne coïncident pas avec les changements dans l'attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil. Ils racontent dans la revue Communications Earth & Environment comment ils ont utilisé un supercalculateur et des données d'observations collectées entre 1993 et 2020 pour établir qu'un réchauffement de la surface des océans pourrait en être responsable. Plus précisément encore, la stratification des eaux - une surface plus chaude et moins dense que les fonds - qui s'intensifie avec le réchauffement climatique anthropique.

    Les chercheurs expliquent que le réchauffement de la couche supérieure de l'océan améliore le transfert d'énergie des marées barotropiques - celles qui sont directement associées aux forces gravitationnelles - aux marées baroclines - celles qui résultent de la rencontre des premières avec la topographie sous-marine. Résultat, les marées en haute mer perdent quelques pourcents de plus d'énergie au profit des vagues internes qu'il y a trente ans."
    (…)


    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-marees-sont-train-perdre-leur-rythme-cest-mauvaise-nouvelle-113580/

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