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Les agro-industriels, les véritables fossoyeurs
RépondreSupprimer"Nous alertons depuis toujours sur les externalités négatives de cette industrialisation de l’agriculture, sur le plan environnemental, mais aussi sur le plan social, humain, patrimonial, culturel. Nous luttons contre l’effondrement des outils de proximité, sur l’inégal partage de la valeur dans les filières, sur l’impératif de conditionner le commerce international à des standards sociaux, sanitaires et environnementaux ambitieux et équitables.
Nous dénonçons la collusion de la FNSEA [le syndical agricole majoritaire productiviste] avec les lobbies agro-industriels qui sont les véritables fossoyeurs d’un modèle agricole vertueux et de nos terroirs. Et nous pointons la lâcheté des politiques qui versent des larmes de crocodile sur le sort des agriculteurs tout en pactisant avec les puissances économiques qui les exploitent.
« La coalition agropaysanne est empêchée par les rentiers du système actuel »
Nous ne portons pas ce combat par posture ou par goût de la confrontation, mais pour une raison simple : dans ce pays, ceux qui nourrissent la population doivent vivre dignement de leur travail. Et il n’en va pas seulement de leurs conditions de vie. C’est aussi la condition de la préservation de LA vie. L’écologie porte ce combat depuis toujours, depuis Rachel Carson jusqu’à José Bové en passant par René Dumont. Elle ne s’attaque pas aux agriculteurs ; elle s’attaque à ceux qui les mettent à genoux et qui sont les mêmes qui spéculent sur l’anéantissement de notre environnement.
La confiance entre agriculteurs et écologistes serait rompue. À écouter M. Venteau, elle n’aurait jamais vraiment eu cours. Pourtant, au vu des enjeux partagés, elle est une nécessité politique. Il faut alors poser la question qui fâche : à qui profite l’absence de coalition objective entre agriculteurs, écologistes, consommateurs et habitants des territoires ruraux ? Autrement dit, si M. Venteau souhaite « faire la peau » aux écologistes, qui leur font la peau, au sens propre comme au sens figuré, à lui et ses collègues agriculteurs ? Certainement pas celles et ceux qui veulent voir les agriculteurs vivre de leur travail, qui veulent préserver la qualité de leur environnement et qui aspirent à une alimentation moins transformée et plus authentique.
Cette « coalition agropaysanne » — par opposition la « coalition agro-industrielle » aujourd’hui à l’œuvre — est empêchée par les rentiers du système actuel. Les adversaires que j’ai nommés plus haut ont intérêt à maintenir les agriculteurs isolés et dominés. Ils alimentent pour cela une opposition artificielle entre agriculture et écologie. Ils savent qu’une alliance large, rassemblant agriculteurs et citoyens, serait suffisamment puissante pour remettre en question leurs privilèges.
La vérité est simple : les ennemis des agriculteurs sont aussi les ennemis de cette coalition naturelle qui pourrait réunir celles et ceux qui produisent, celles et ceux qui se nourrissent, et celles et ceux qui vivent dans les territoires. La démocratie exige de respecter des devoirs. L’avenir de notre agriculture exige de construire des alliances.
Il est temps de rassembler celles et ceux qui défendent les prix justes, la souveraineté alimentaire, la justice sociale, la qualité de l’alimentation et la santé de nos territoires. À nous désormais de donner corps à cette coalition entre paysans, écologistes et citoyens : une coalition « agripaysanne » enfin capable de reprendre le contrôle sur ce dont dépend notre subsistance."
https://reporterre.net/Non-faire-la-peau-aux-ecolos-ne-sauvera-pas-les-agriculteurs
MIGROS OU DEMI GROS ??
RépondreSupprimer"La sécurité d’un magasin a interpellé un père de famille qui a laissé ses deux enfants manger du pain avant d’être passé en caisse en Suisse. Si l’homme pensait être dans son droit, l’enseignement a rappelé les règles, indique le média Nau.
Un vol ?
"Alors qu’il faisait ses courses, les deux enfants du père de famille, âgés de 4 et 6 ans, lui ont demandé s’ils pouvaient avoir un Grittibänz (un pain traditionnel suisse de Noël). L’homme se dit d’accord et les enfants décident d’ouvrir le paquet et de commencer à manger avant d’arriver en caisse.
Mais rapidement, un agent de sécurité vient à leur rencontre et les met en garde : "Je dois vous informer qu’il est interdit de manger ici". Le père de famille est surpris car ayant ses habitudes dans le magasin Migros, cela ne lui était encore jamais arrivé. Tout en ajoutant qu’il a réglé ce qui était consommé avant le passage en caisse.
Mais la sécurité suit la famille dans le supermarché tout en rappelant une nouvelle fois les règles. "Vous n’avez vraiment pas le droit de manger ici." Les demandes de la sécurité agacent le père mais celui-ci finit par s’exécuter et range le Grittibänz.
"On m’accuse indirectement de vol. Le sac a même un code-barres dessus, bien sûr que je le paierai à la caisse. Ce système de suivi en magasin est absurde. Je me suis senti comme un criminel", déplore-t-il."
(…)
https://www.midilibre.fr/2025/11/20/je-me-suis-senti-comme-un-criminel-ses-enfants-mangent-du-pain-avant-detre-passes-en-caisse-la-securite-du-magasin-interpelle-le-pere-13064264.php